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Gate : Au-delà de la porte tome 11 sur 18
EAN : 9782377172153
Ototo (14/06/2019)
3.5/5   5 notes
Résumé :
Le prince Zorzal fait voter une nouvelle loi, donnant quasiment les pleins pouvoirs à la troupe des Opritchninas, un "Conseil chargé du respect et du rétablissement de la souveraineté et des pouvoirs de l'Empereur"... Une purge sans précédent débute visant les partisans des négociations avec le Japon.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce tome 11 suit 2 fils directeurs :
- d’un côté nous suivons la Team Itami toujours poursuivie par les assassins engagés par le Prince Zorzal et qui a fort à faire avec le tueur sans visage surnommé « le joueur de flûte » qui comme le susurreur de la série "Inspecteur Kurokôchi" manipule les gens pour qu’ils tuent à ses cibles à sa place et rester dans l’ombre… S’engage donc une guerre psychologique avec information, désinformation et « je sais que tu sais que je sais que tu sais » et c’est aux lecteurs et aux lectrices de devenir qui est celui qui piège l’autre ou qui croit piéger l’autre
- d’un autre côté on suit les Opritchninas, les commandos de la mort institués par le Prince Zorzal pour établir son pouvoir au profit des « faucons » et au détriment des « colombes »… C’est très violent avec meurtres, exécutions, suicides et immolation par le feu sur nom de destruction ciblées et de dénonciations diverses et variés par les traditionnels Judas venant toucher leurs 30 deniers. Nous suivons la cavale dyu Marquis Cassel le leader du partisan de la paix et le petite Sherry de 12 ans qui vient d’assister à la mort tragique de ses parents. La capitale est devenu une prison à ciel ouvert, et leur dernier espoir est d’atteindre le Palais du Martin-Pécheur gardée par les chevaleresses de la Prince Pina Co Lada. La machiavélique Tyuule demande à Bôro son exécuteur des basses oeuvres que la traque se poursuive le plus longtemps possible, car plus elle dure et plus l’Empire court à la guerre civile et plus le Japon risque d’intervenir avec sa incroyable puissance de feu qui pourrait balayer définitivement l’Empire (ce qu’elle souhait finalement par pure et simple vengeance)
Je le dis depuis le départ, derrière la grosse déconne ce manga aborde des thèmes très sérieux : on nous explique que les Opritchninas ressemblent aux agent du NKVD stalinien inspiré par les milices terroristes du tsar totalitaire Ivan le Terrible, mais dans l’action impossible de ne pas penser aux purges de l’histoire romaine (guerres civiles tardo-républicaines, Caligula, Néron, Commode, Constantin et tutti quanti). Et vu leurs actes et leurs paroles on dirait les fanatiques de la Guerre de Boshin, de la révolution culturelle de 1968 mais surtout des terribles années du Japon Impériale raciste, xénophobe, dictatorial et totalitaire… Qu’en pensent les auteurs ? Les commandos de la mort portent un masque de kobold et sont équipé d’un balais « pour nettoyer le pays des ordures qui le polluent » : ces gens sont des tarés qu’il faudrait éloigner du reste de la société pour la protéger avant de soigner leurs névroses, et ils seraient ridicules s’ils n’étaient pas aussi dangereux (attendant le premier politicien assez fou pour leur laisser la bride sur le cou)...

J’avoue que j’avais vu l’anime avant de lire le manga, et c’était mieux rendu à l’écran : les deux histoires y étaient traitées successivement et non simultanément ce qui décuplait l’ambiance, la tension et le suspens alors qu’ici on est coupé en plein milieu de l’action dans les 2 POVs, et puis on s’était aussi débarrassé de pas mal de gimmicks typiquement manga qui étaient plus dispensables sans forcément nuire au propos dans cette série qui mise d’abord sur le 2e voire 3e degré)
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
- Vous avez perdu de nombreux hommes à cause de votre incompétence. Et vous avez laissé s’enfuir le meneur du groupe des partisans pro-négociations…
- Je… Je n’aurais jamais pensé que les Tyueli mettraient feu à leur domaine.
- Vous les sous-estimiez donc à ce point ? Je vous rappelle que ce sont des nobles appartenant à l’empire. Leur fierté est sans égale. J’admire le courage qu’ils ont eu de choisir ainsi leur propre fin. C’était une mort admirable.
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- Comment vous les appelez déjà ? Les Oprines ?
- Opritchninas. Monsieur le Ministre. Dans la langue locale, c’est une contraction de « Ougs Pri Rih Ric Chh Ivo Ni Nassen », qui veut dire « conseil chargé du respect du rétablissement de la souveraineté et des pouvoirs de l’empereur. »
- Ah oui, c’est vrai. Zorzal a l’intention d’utiliser les services de cette brigade pour faire taire les partisans de la paix, c’est ça ? La vice-ministre Shirayuki et ses hommes sont-ils vraiment en sûreté ?
- Oui. Pour le moment. Le vrai problème, ce sont les Opritchninas. D’après nos informations, le sénat a voté une loi qui les autorise à juger de façon partiale n’importe acte qui pourrait aller à l’encontre de la volonté de l’empereur. « Le respect et le rétablissement de la souveraineté et des pouvoirs de l’empereur passent avant toute chose. » En d’autres termes, ils peuvent effectuer leurs investigations et arrêter qui ils veulent sans aucune preuve concrète. Impossible de se rebeller contre eux ou ne serait que leur opposer la moindre résistance.
- Pas une once de neutralité dans tout ça.
- En effet. Leur troupe est composée de fervents partisans de la guerre et de jeunes militaires nobles. Ils sont environ quatre cents, mais leur nombre ne cesse d’augmenter. Nous avons eu la confirmation que parmi eux se trouvaient d’anciens prisonniers relâchés de l’attaque de Ginza. Ces Opritchninas ne sont ni plus ni moins qu’un équivalent du NKVD de l’Union Soviétique chargé de combattre le crime et de maintenir l’ordre public. Sur place, on les appelle les « épureurs ». Ils portent tous un masque de Kobold pour signifier qu’une fois leur proie attrapée, ils ne la lâcheront pas. Ainsi qu’un balai pour « nettoyer » toute la gangrène du pays.
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- Les hommes ont toujours eu besoin de croire en un futur meilleur. Malheureusement pour eux, cela ne les a jamais menés bien loin. C’est pour cela qu’ils perdent régulièrement confiance ne eux.
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- Un table branlante, une bougie sur le point de s’éteindre, un disciple recouvrant de son encre noire des pages de parchemins froissés… C’est grâce à leur efforts quotidiens que la flamme du savoir est ainsi parvenue à éclairer les ténèbres de l’ignorance.
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- Entre n’avoir rien fait et n’avoir rien pu faire, il y a une différence considérable, vous en êtes conscients ?
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