Le Sorceleur, tome 4 : Le temps du mépris

- Espionnage, trahison et débâcle 🐺

Un tome très dense et riche en suspense. Ce qui étonne en premier lieu au cours de cette lecture est la focalisation absolument prépondérante sur l'histoire de Ciri ainsi que sur les différents dirigeants des nations impliquées dans la guerre qui ravage les royaumes du Nord, au détriment de Geralt. Un peu déroutant au début, ce changement de perspective rend finalement ce volume très agréable, approfondissant beaucoup les différentes relations géopolitiques et le fonctionnement de la magie dans cet univers.

Ciri continue son voyage initiatique aux côtés de Yenefer, tandis que Geralt marche sur leurs pas à la poursuite de Rience. Leur réunion et leur arrivée à Thanned les mènera alors au point culminant de ce 4eme volume, selon moi le passage le plus palpitant et percutant de la saga jusqu'alors.
Ce tome 4 est très rythmé, passant d'un calme contemplatif permettant l'immersion dans l'univers de l'oeuvre, a des scènes d'action toujours aussi détaillées, lisibles et impressionnantes, tout en passant par des interludes aux ambiances tantôt tendues, tantôt accablantes.

Le fil rouge en est la guerre ainsi que ses conséquences. Au delà des jeux de pouvoirs et des affiliations politiques, la guerre est ici quasiment un personnage à part entière, une entité meurtrière qui laisse dans son sillage des personnes brisées, désillusionnées et sauvages; égoïstes et n'ayant pour survivre d'autre choix que d'abandonner les valeur nobles, au profit de celle de l'époque qui les forge : le temps du mépris.

L'auteur s'améliore clairement de livre en livre, et si on est encore loin du chef d'oeuvre absolu, son histoire qui commençait déjà très bien va crescendo et se montre de plus en plus intéressante et agréable à suivre.

Quatrième tome des aventures du Sorceleur (éditions de poche Milady, de la maison Bragelonne) c'est à mon avis le moins bon , l'histoire étant plombée dramatiquement par une partie centrale ratée: la bataille des sorciers où je n'ai rien compris, et à la lecture des commentaires je ne suis pas le seul. On ne sait plus qui est qui, qui fait quoi, c'est brouillon, confus. Les intrigues entre les différents royaumes et ordres n'étaient pas non plus très claires.
Et c'est bien dommage parce que la suite, le troisième tiers du livre, est réussie. Elle est bien écrite, prenante et on se plonge à nouveau dans une histoire passionnante. On a l'impression de retomber sur nos pattes. On retrouve même une scène de bataille clairement décrite, où l'action se déroule sous nos yeux de manière limpide. Comme quoi c'était possible !! Arrivé à la fin du livre, je me suis dit "Dommage, ça commençait à devenir passionnant."
Toute la partie centrale de ce roman serait à réécrire.
Le début de l'histoire était sympa à suivre aussi.

De manière générale, sans révéler de détails, le voyage initiatique de Ciri continue tout au long du roman. Elle devient effectivement le personnage central de l'histoire, comme d'autres l'ont écrit. Contrairement aux critiques que j'ai lues ici, je trouve Ciri charismatique; elle me paraît mystérieuse, fascinante, pleine de secrets qu'elle semble ignorer elle-même. En outre, l'auteur parvient bien à retranscrire la progression psychologique de notre héroïne.

J'ai lu que le cinquième tome était meilleur que celui-ci. S'il est du même acabit que le troisième tiers de ce tome, ça m'ira parfaitement.

Dans ce tome, un évènement vient bouleverser la vie de nos personnages au cours d'un rassemblement de magiciens.
Le récit devient alors distant avec nos amis : Yennefer, Ciri et Géralt de Riv et pourtant nous sommes au coeur de la bataille. Les épées s'entrechoquent, les flèches fusent et les sorts crépitent ; difficile dans cette atmosphère brouillonne de s'y retrouver avec les noms des nombreuses personnes ; qui fait quoi et surtout, qui attaque qui car il y a de la trahison dans l'air !
Vers la fin du livre, je me demande pourquoi Ciri ne réagit pas lors d'une scène avec la bande des Rats.
Malgré cela, je reste attaché à cette histoire et j'ai hâte de les retrouver dans le prochain tome.

Un tome assez facile à lire, comme les précédents. Pourtant je n'ai pas été emportée, immergée dans l'univers de Geralt, qui d'ailleurs manque de présence, ou même me parait un peu gniangnian...
Je me suis perdue au milieu des complots politiques et des personnages multiples : Qui est avec qui ? Qui veut quoi ? Qui attaque qui ? Etc....
Alors certes, le personnage de Ciri dévoile un peu plus ses origines et ses capacités et la fin laisse présager qu'elle n'est peut-être pas aussi innocente que cela, ce qui est troublant mais que j'apprécie...
Mon impression générale est tout de même que ce tome m'a apporté beaucoup de confusion...
Je vais même faire une pause sur cette saga, pour prendre plus de recul avec mes sentiments de déception à sa lecture pesante.

Bonjour à vous Bande de Lecteurs Fous (Confinés), aujourd'hui avec mon Alfred nous vous dévoilons notre avis sur le tome 4 de la Saga THE WITCHER (ou le Sorceleur); le Temps du Mépris, de Andrzej Sapkowski aux éditions Bragelonne.

Au menu, de ce tome-ci complots et quêtes de pouvoir. Manipulations, alliances et trahisons. Dans tout ce marasme il y a Géralt impassible et neutre, Yennefer qui poursuit l'éducation de l'indomptable Ciri. Jaskier est ces légendaires balades. 

Et voilà qu'un nouveau tome de The Witcher se termine. Et ce sentiment mitigé qui ne nous quitte pas. Nous étions une fois encore heureux de replonger dans la lecture de cette série, de retrouver tout l'univers, les personnages qui après trois volumes sont devenus familiers.Mais voilà que dans ce tome-ci l'histoire se complique avec de nombreux nouveaux personnages et avec eux de nombreux rebondissements. Et parfois ça va un peu trop vite, ou alors ça manque de détails pour pouvoir bien suivre. Nous avons dû relire plusieurs passages pour être sûr de bien avoir compris. Avec Alfred nous avons également regretté que Géralt ne soit pas plus présent au cours de ce tome.Malgré cela l'intrigue avance et donne envie de poursuivre la lecture. Ciri prenant de plus en plus la place de personnage central.

Lien : https://lesrecetteslitterair..

Je viens de finir ma lecture du tome 4 de la saga le Sorceleur et je suis agréablement surprise. Tout d’abord, j’ai trouvé ce tome beaucoup plus intéressant que les précédents. Pourquoi ? Tout d’abord, la qualité de l’écriture c’est améliorée. L’histoire est très bien rythmée, alternant des moments de « repos » et des scènes de batailles qui nous tiennent en haleine. Le personnage de Ciri se développe et s’affirme encore, elle devient clairement le sujet central du roman et on l’observe grandir au fil des pages.
Ici nous allons être plongé au coeur des réunions du Chapitre (regroupement des magiciens et magiciennes les plus puissants) jusqu’à ce qu’un trahison arrive. Les enjeux politiques vont marquer un nouveau tournant dans la saga. J’ai particulièrement adoré le chapitre 6, très bien réalisé selon moi.
Ce que j’ai moins aimé : trop de personnages différents par moments (surtout du côté des magiciens). La relation entre Yennefer et Geralt reste trop confuse pour moi. J’aurai aimé plus d’émotions entre les 2 personnages, même si je sais que cela reste volontaire de la part de l’auteur de créer une ambiance tendue entre les deux là.
L’histoire avance à grands pas le rythme reste soutenu afin de nous donner plus qu’envie de nous plonger dans le tome 5 !
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"Le Temps du mépris", 4e tome de la saga, marque une véritable rupture dans l'histoire. C'est véritablement dans ce tome que l'aventure prend toute son ampleur et que le danger qui plane sur les personnages se manifeste.
On en apprend également beaucoup plus sur les magiciens, leur organisation et pratiques.
Un excellent tome qui, malgré des longueurs dans les dernières pages, offre un nouveau souffle au récit et nous pousse à enchaîner direct avec le suivant.
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Roman choisi dans ma PAL en story Insta, j'étais plutôt contente de retrouver Geralt, Ciri et le monde en guerre que j'avais laissé dans le tome précédent. Malheureusement, j'ai ressenti plus de déception qu'autre chose en refermant ce livre.

La première partie du roman m'a semblé incroyablement longue : trop de noms, trop d'informations et surtout trop de complots politiques qui m'ont tellement embrouillée que je n'ai même pas eu envie d'essayer de comprendre. Je me suis contentée d'avancer page après page, le plus vite possible jusqu'à retrouver Geralt.
Sauf que... je n'ai pas eu l'impression de le suivre plus que ça. Il est bien présent mais c'est principalement son histoire avec Yennefer qui est mise en avant et ce n'est pas un couple qui me fait vibrer. Si j'apprécie les deux personnages séparément, leurs interactions m'ennuient.
La dernière partie, qui concerne Ciri, est plus intéressante. Seule une scène et ses conséquences sur la fin m'a beaucoup dérangée car en plus d'être malsaine, elle n'apporte rien à l'intrigue.

En conclusion, cette lecture a énormément refroidi mon enthousiasme pour la saga. Ne possédant pas la suite dans ma PAL, je ne ressens pas le besoin – ni l'envie d'ailleurs – de me la procurer au plus vite.
Pour une fois, je préfère les adaptations à l'original, ce qui est suffisamment rare pour être souligné.

J'adore cette saga. Elle est gorgée d'humour, de magies, de créatures fantastiques, de magnifiques paysages et de personnages géniaux!
Malheureusement, la lecture audio n'était pas le bon choix pour celle-ci, je suis complètement passée à côté... Je ne sais pas si c'est ce tome qui est en dessous, mais j'ai été beaucoup moins emportée par le récit, l'aventure et l'intrigue. J'ai tout de même beaucoup aimé l'évolution de Ciri et je suis toujours aussi émerveillée par la plume de l'auteur !

En résumé : Fantastique. Les aventures du célèbre Géralt de Riv, Sorceleur de son état, qui parcourt les contrées à la recherche de monstres à terrasser et de villageois à sauver. Un tome dans lequel le Sorceleur va chercher des réponses pendant que les magiciens trament la révolution.

En détail :

Ce tome est affiché comme le quatrième dans cette édition, même si les deux premiers étaient des recueils de nouvelles et donc qu'il constitue en fait le deuxième roman de la saga. Oui oui, cela a son importance pour ne pas se tromper dans l'ordre de lecture.

Le récit se déroule sur deux plans : les aventures des protagonistes, riches en actions et rebondissements et, à plus grande échelle, la guerre entre les humains et les elfes, qui n'avance pas des masses dans ce tome. Cette dissociation des rythmes est bienvenue, les actes des héros font bien sûr avancer, un peu, les rouages de la guerre, mais de manière très mesurée. Contrairement aux récits plus jeunesse, chaque éternuement du héros n'aboutit pas à la résolution de l'intrigue (j'exagère bien sûr !). Cela permet d'avoir une intrigue à plusieurs niveaux et de voir se déclencher certains ressorts de la narration à des moments inattendus. Et cela n'empêche pas les protagonistes de vivre moult aventures, dans leur coin.

L'auteur développe un mode de narration à tiroir dans certaines parties du roman, que j'ai hâte de voir adapté dans la série. Par exemple, quand Jasquier rapporte des faits au Sorceleur, la narration se place du point de vue du personnage au centre de cette action, pour revenir ensuite sur Jasquier discutant avec Geralt, jusqu'à ce qu'une autre anecdote soit racontée.

Le récit comporte beaucoup de nom de lieux et de personnages, certains primordiaux pour la suite, d'autres qui ne seront cités qu'une seule fois. Il peut parfois être compliqué de s'y retrouver et il faut accepter de ne pas tout maîtriser de sa lecture et se laisser porter. Une carte aurait vraiment été la bienvenue (comment ça je me répète ?).

Du même auteur : La trilogie Hussite
Dans le même genre : le seigneur des anneaux, de J.R.R