Le Sorceleur, tome 4 : Le temps du mépris

Comme pour les précédents tomes, on retrouve les personnages et l'univers avec toujours autant de plaisir. J'ai beaucoup aimé le début et la fin du roman, les trois protagonistes se réunissent pour se séparer à nouveau ce qui crée du rythme. Cependant, ce quatrième volume comporte moins d'humour que ses prédécesseurs. Cela est sans doute dû au fait que les apparitions de Jaskier se sont faites plus rares dans «Le Temps du Mépris». J'espère qu'il sera plus présent dans «Le Baptême du Feu». Un autre point négatif est la bataille entre magiciens qui a semée la confusion dans mon esprit. J'ai eu beaucoup de mal à déterminer tous les tenants et aboutissants ainsi que le camp des personnages.

Après trois tomes plutôt introductifs, ça y est, il se passe des trucs avec plus de conséquences ! Heureusement, je n'ai pas attendu trop longtemps après le tome 3 pour lire ce livre, car le découpage de l'intrigue est vraiment bizarre, et on nous plonge direct dans le bain des intrigues politiques commencées dans le tome précédent, sans rappel, pour un point d'orgue en milieu de tome, et après… une nouvelle histoire, qui ne se finit pas et que j'imagine se continuer linéairement dans le prochain tome. Il en resort un drôle de rythme dans ce livre, mais ça se lit néanmoins tout seul.

J'ai cependant toujours autant de mal avec les magiciennes qui ont autant de profondeur que des portes-fenêtres : hiii un homme se balade dans notre assemblée, mettons nos boobs en avant et regardons Yen de travers façon collège… La relation Geralt-Yen est toujours aussi artificielle et sans intérêt également. Et si je trouvais Ciri mieux esquissée, ce tome m'a laissée dubitative sur certains points dans lesquels je ne la reconnaissais pas ( et c'est sans compter qu'il a fallu que l'auteur lui fasse subir un viol, ce bon vieux passage obligé de l'héroïne de fantasy dont je me passerais bien…).

M'enfin bref, ça se lit bien, c'est efficace. Clairement pas la saga fantasy du siècle ceci dit…

Peu de combat avec des monstres dans ce tome, on reste plus dans l'intrigue entre les différents clans, et même les magiciens se trahissent et se déchirent. On se perd parfois dans les personnages . Ciri s'affirme peu à peu, on en sait plus sur elle et sur sa destinée. Je lirai le prochain tome en espérant que Gérald reprenne sa place de héros...

Confiée à la magicienne Yennefer, Ciri initie sa formation à la magie non sans frictions avec sa froide maîtresse, et Geralt, souhaitant au possible brouiller les pistes qui pourraient mener à elle, a décidé de couper les ponts ce qui trouble la jeune femme qui se sent plus sorceleuse que princesse ou magicienne.
Parallèlement, sans que l'on sache où s'arrête le songe et où commence la réalité, la « Chasse sauvage », horde fantomatique naviguant dans un trois mats volant semble, elle aussi, s'intéresser au destin de la jeune Ciri.
C'est alors que Yennefer décide qu'il devient indispensable pour son éducation mais aussi pour sa sécurité d'amener Ciri à l'école de jeunes magiciennes d'Aretuza…
Nouveau volet de cette belle épopée, on retrouve nos personnages favoris, non seulement Ciri et Geralt, mais également Yennefer, Triss, Jaskier et bien d'autres. L'écriture est toujours d'une grande qualité, et l'intrigue continue de se teinter d'osbcurité, notamment pour Ciri qui se sent abandonnée.
Affaire à suivre…

Je poursuis ma lecture de la saga du Sorceleur, gentiment.
Il faut y aller mollo avec cette saga, parce qu'elle souffre d'énormément de défauts, mais aussi de qualités indéniables. Pour ne pas se gâcher le spectacle et tomber dans un gavage répugnant, mieux vaut prendre son temps. Je n'aurai pas énormément de choses à dire sur ce tome, mais donnons le gros du ressenti...

On s'ennuie malheureusement beaucoup dans la première partie du roman. Suivre Ciri n'est décidément pas aussi marrant que Geralt, et c'est interminable. Cela permet à Sapkowski de déployer ainsi la toile géopolitique qui s'apprête à sous-tendre la suite des évènements, mais cela ne suffit définitivement pas à exciter le lecteur. Il n'y a pas que du mauvais, heureusement, et on sourira des facéties de la jeune fille au discours du Yennefer mais aux manières de sorceleuse.
Cette fameuse "géopolitique", si elle complexifie de façon bienvenue l'histoire un peu lisse de Geralt et Ciri, reste tout de même très floue. On peut toujours souligner, comme dans les tomes précédents, un défaut de repères temporo-spatiaux qui, lorsque l'on n'a pas joué aux jeux, est assez dommageable.

La convention des magiciens vient changer sacrément la donne: on assiste enfin à de l'action, et pas des moindres. L'intérêt du lecteur est de nouveau piquée, et l'enchaînement des évènements nous conduira sans encombre à la fin de ce tome. Et le pari est assez réussi, puisqu'on veut effectivement connaitre la suite...
On peut également se réjouir du retour du couple dysfonctionnel au possible "Geralt/Yennefer", qui prête à sourire constamment, ou encore de Jaskier qui est pour le coup un très bon personnage secondaire. Geralt reste quant à lui bien brossé, cohérent avec les tomes précédents, et on peut se le souffler: il tient une grande partie de la saga sur ses seules épaules.

Bref, "Le temps du mépris" est un roman assez déséquilibré, difficilement concevable en-dehors de la saga qu'il intègre. L'intrigue reste d'envergure modeste mais parvient à convaincre le lecteur peu demandeur qui finira d'adhérer à Sapkowski pour le beau personnage de Geralt.

Ce tome 2, fidèle au premier, est aussi un recueil de nouvelles. Par contre, celles-ci gardent une certaine continuité, ou du moins, c'est l'impression que j'en ai eu.
On suit encore et toujours Géralt, et heureusement, sinon le livre perdrait son intérêt (c'est faux, il y a un tas de personnages giga intéressants dans cet univers, mais ça s'appellerait plus le Sorceleur) et on en découvre plus sur lui. Pas beaucoup : il reste très mystérieux, mais on apprend quelques bribes d'informations sur son enfance et la transformation en sorceleur (mais vraiment peu, c'est l'affaire d'un paragraphe, et c'est frustrant).
Ce tome 2 introduit aussi de nouveaux lieux et monstres tous très intéressant, mais surtout un contexte géopolitique. On nous parle de batailles, de royaumes en guerre, et d'invasion. Pour la première fois, on ressent une menace qui ne vient pas de gros monstres sanguinolents.
L'intrigue se concentre aussi sur d'autres personnages : Ciri et Yenefer. Autant la sorcière reste un mystère, comme un mirage qui ne reste que quelques semaines en compagnie de Geralt, autant pour Ciri, j'entrevois le début d'une grande aventure en compagnie de notre Sorceleur préféré. On en découvre plus sur l'une et l'autre, même si je reste sur ma faim au sujet des sorcières : qui sont-elles réellement ? Quelle est leur histoire ? Comment deviennent-elles des sorcières ? C'est triste, mais de ce que j'ai compris, les livres ne l'expliquent que très peu, contrairement a la série.
Et Ciri, et bien, je l'aime beaucoup trop, je pense qu'elle va vite devenir un de mes personnages préférés de la saga.
Si je ne parle pas de Jaskier, c'est parce que je dois l'avouer, je reste totalement hermétique à ce personnage. C'est bête, parce qu'il a un capital sympathie très fort, mais je ne sais pas, il ne m'inspire pas ! xD

La fin, elle, me hype à fond pour le tome 3. J'ai trop hâte de le lire !

Alors, et vous, qu'en avez-vous pensé ?
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C'est un tome que j'ai trouvé bien plus noir et plus dur que les précédents (ce qui n'est pas pour me déplaire). Tout part pour de bon et on sent que ce n'est pas fini!
Aussi, je reste scotchée par le nombre de fois que le mot "mépris" est employé. C'est une performance :)
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Mon avis : Ce quatrième tome portant pour titre « le temps du mépris » décrit parfaitement à lui seul le point névralgique de ce qui le concerne. le mépris nous est donné à toutes les sauces et en son centre, Geralt de Riv, doit se débattre avec cela ainsi que sa conscience afin de prendre la bonne route que lui indique la destinée, mais à quel prix ? … Gravitant autour de lui Yennefer, Ciri et un bon nombre de magiciens, espions et rois devront affronter la guerre éminente qui s'annonce destructrice et pourrait bien tous les opposer les uns aux autres. Dans ce livre, l'action se passe principalement du côté de la majestueuse école d'Aretuza et l'ennui n'est nullement de la partie ! Certaines révélations sur l'un des personnages que j'apprécie tout particulièrement sont enfin dévoilées appelant automatiquement à de nouvelles interrogations. Tout est sur le point de changer radicalement et plus rien ne sera jamais comme avant pour Geralt et tout ce qu'il a pu connaître. le mépris et le désarroi sont les mots clés de ce tome et j'ai toujours autant hâte de savoir ce qu'il va suivre dans l'univers du célèbre Sorceleur et de ses acolytes.

L'aventure poursuit son chemin, tranquillement. Sans atteindre le niveau d'une grande fantasy, c'est plutôt plaisant à suivre. A l'exception peut-être de l'atmosphère finale bien entachée…

M'est avis que l'aura des jeux-vidéos déteint beaucoup sur cette lecture. C'est par le biais de connaissances acquises en jouant que j'aborde cette saga et je me demande si sans ce background vidéoludique, j'apprécierais autant cette lecture.

J'ai quand même hâte de découvrir vers où nous emmène l'auteur et au vu du rythme frénétique avec lequel j'attaque l'ensemble de ces romans, ce devrait être pour bientôt.

Quatrième tome mais le deuxième de l'histoire.
Nous retrouvons nos personnages. Géralt, Ciri, Jaskier et Yennefer.
Dans ce tome il sera question d'intrigue politique ainsi que de complot entre magiciens. Géralt passe en seconf plan laissant une grande place à Ciri.
J'ai beaucoup aimé le roman. L'histoire est toujours bien ficelé, les personnages principaux plus détaillé. Direction le tome 5.