Enhardie en diable par la lecture du sang des elfes, j'ai ouvert ce volume en me frottant les mains.
Et au début, ô joie, j'ai aimé me balader de chapitres en chapitres, baladée par de nouveaux intervenants sans trop savoir où je mettais les pieds jusqu'à ce que tout se joigne.
Et puis, telle Géralt mais en pire, j'ai tiré la langue dans la deuxième partie faite de conflits, de guerres et politiques conquérantes et interminables. Blablabla, je vais m'en mordre les doigts si les livres suivants se nourrissent de tous ces événements mais j'ai appliqué la méthode du sorceleur en goguette, la lecture globale, pratique pour traquer la viverne tout en lisant "les sorcières viennent de venus et les sorceleurs d'un peu nulle part" mais un peu moins pour maîtriser son alchimie, "potions de sorceleurs pour les nu-outch"!
C'est alors que, virant brusquement de bord comme pendant tout le bouquin, le livre s'est clôt par la fuite de Ciri. Une escapade sans douceur aucune à travers désert, forets, et êtres dissemblables mais mauvais mêlé de magie, (des)illusions, mythes, violence et courts (pseudo) répits. de quoi se remettre en selle un peu moins amer et de nouveau attentif pour affronter la suite.
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Vu le titre de ce récit ,il commence à ce qui semble être une période de mépris en effet. Les rois n'échangent plus avec les sorciers comme ils l'ont fait auparavant, l'armée nilfgaardienne planifie toujours la guerre et les "écureuils" attaquent les humains dans les forêts et les villages. Et comme dans le tome précèdent, tout le monde cherche Cirilla.
Après un "point de vue" intéressant et assez tragique d'un messager du roi appelé Aplegatt, où il s'exprime sur les temps inquiétants et inquiets auxquels le monde est actuellement confronté, nous revenons à Geralt, Ciri et Yennefer.
Geralt fait toujours son travail de sorceleur et essaie d'enquêter le plus discrètement possible sur ceux qui voudront mettre la main sur sa protégée, tandis que Yennefer et Ciri se rendent à Thanedd, où un conclave de mages et d'enchanteresses doit avoir lieu sous peu pour discuter de ces temps de mépris et de la façon dont cela affecte les magiciens du monde.
On a tort d'y croire que la tempête s'est calmée. Cette trêve imaginaire entre les royaumes est fragile et de courte durée. Un choc léger et tout s'écroule. Il est temps que chacun prenne sa place, il est temps de mépriser. Il n'y aura ni bien ni mal, et seuls la douleur, la pitié et le vide resteront.
Capturer Ciri est devenu la tâche numéro un pour tous les royaumes, car la présence d'un tel atout dans sa manche lui permet de contrôler le processus de tous les événements futurs. Pour certains, elle doit devenir une future épouse, pour d'autres, juste un obstacle inutile qui doit être détruit.
C'est un livre difficile à résumer, car, personnellement, je considère que les intrigues de ce livre s'épanouissent au fur et à mesure. Dans la première partie rien ne se passe vraiment, mais on obtient quand même des informations précieuses et on en sait plus sur les intentions des différentes personnages. Et dans la deuxième partie, tout se déchaîne, tout part de travers, on assiste a des combats de pouvoirs les uns plus acharnés que les autres. En lisant, il me semblait parfois que je comprenais plus ce qui se passait dans ce monde fantastique, tant il y avait des coups bas. L'apogée de toutes les intrigues fut une émeute au conseil des sorciers. C'est là que le terrible désordre, le sang, la peur, les explosions et la mort ont commencé…
Comme toujours, Geralt se retrouve au mauvais endroit et au mauvais moment.
Ce tome ressemble plus à une progression qu'à une histoire complète en soi. le récit est construit de manière solide et j'ai une fois de plus beaucoup aimé la plume de l'auteur. J'ai tres hâte de connaître la suite...
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4 - Geralt de Riv est un sorceleur, un guerrier surpuissants aux habilités magiques qui combat les plus grands monstres et abominations. Il se retrouve au milieu d'une guerre politique mêlant les plus dangereux monarques et les redoutables magiciens. Réussira-t-il à accompagner Ciri, cette jeune fille au sang ancien à accomplir sa destinée?
Avis : If you know you know mais The Witcher et moi c'est un peu une histoire d'amour (en très grande partie grâce à Henry Cavill ...) et je me tenait à lire un tome après chaque saison pour découvrir la série en premier (et les abdos de Geralt). L'annonce du remplacement de l'acteur m'a fait changer mes plans et j'ai eu pour objectif de découvrir l'histoire originale avant l'adaptation.
C'est dans cet objectif que je me suis lancée dans un tome dont je pensais l'histoire "inédite" dans ma tête mais il s'est avéré que ce tome correspond à la dernière saison sortie. Pas de nouveauté donc pour moi. J'ai quand même adoré replonger dans les complots, les combats et les monstres. J'aime beaucoup cet univers et of course la relation Geralt Yennefer. Un peu déçue cependant que Jaskier ne soit pas très présent.
Je reste quand même sur ma fin vous l'aurez compris, avide de nouvelles informations que je découvre tout de même dans le dernier chapitre. Je vais donc m'empresser de lire le prochain tome et tous ceux qui suivent avant la sortie de la nouvelle saison (avec l'imposteur 😂) mais je crois que j'ai un peu de temps devant moi donc ça devrait aller!
En bref: Un très bon tome qui annonce des changements majeurs pour le tome 5 que j'ai hâte de découvrir.
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C'est un deuxième tome qui continue dans la même ambiance que le premier. La première partie, qui concerne l'assemblée des magiciens est très intéressante à suivre, avec un Geralt comme on l'aime : cynique, sûr de lui, charismatique, objet de toutes les convoitises auprès des magiciennes. Malheureusement, Geralt s'efface peu à peu dans le récit pour laisser la place à de (trop) nombreux personnages secondaires aux noms parfois saugrenues qui ne facilitent pas la lecture de certaines passages. Ciri devient aussi de plus un plus importante dans le récit, la fin du livre lui est consacrée, avec des passages qui tirent un peu en longueurs (dans le désert et avec la licorne) et des passages assez marquants (son arrivée chez les Rats). L'arrivée de la guerre est un événement qui devient concret dans ce tome avec les complots politiques qui deviennent conflits et c'est toujours aussi intéressants à suivre.
La construction de la narration est toujours aussi particulière avec des ellipses parfois nombreuses pour aborder différents points de vue de personnages mais cela n'entache pas la compréhension de l'histoire. Malgré certaines longueurs, l'auteur arrive à sortir certaines envolées lyriques très plaisantes à lire mais malheureusement un peu trop rares... Un tome un peu en demi-teinte, mais qui n'altère pas l'attachement que j'ai de cette saga et l'envie de lire la suite.
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Le récit prend enfin la forme d'un récit linéaire dans ce troisième opus. Nous nous focalisons sur ce qui est appelé "Le Temps du Mépris" : celui des pertes, de la douleur et de l'amertume.
Un tome très, trop lent ? Une narration qui s'épuise avant d'avoir débutée. Qui épuise d'autant le lecteurice. Il faut vraiment s'accrocher pour suivre les pérégrinations des personnages.
Un tome pathétique par moment, la relation entre Geralt et Yennefer est mièvre, mal traduite peut-être, manquant cruellement de naturel : "Fais-moi l'amour Geralt" : Hum on avait pas une discussion là (rire).
Nous suivons donc Ciri tout au long de son périple vers l'âge adulte au vu des choix scénaristiques violents de l'auteur pour l'avenir physique et morale de la jeune sorceleuse. Dans un premier temps, elle parfait ses talents de mage aux côtés de Yennefer, très touchante dans son rôle de mère. Ciri tentera par tous les moyens d'échapper à sa formation au sein d'Aretuza pour rejoindre sa destinée, auprès de Geralt, à ses risques et surtout ses périls !
Une seconde partie sera centrée sur les conflits géopolitiques avec les Scoia'taels : au programme, trahisons à foisons chez les mages, banquet orgiaque, explosions, disparitions et "malaisances" ! Que ce passage est long et ridicule. Geralt qui se fait draguer par tous.tes les mages, c'est d'un risible. Un passage méprisable, en effet.
Une dernière partie sur la traversée du désert avec Ciri, sa rencontre avec la licorne, son sauvetage par des rebelles, l'importance de sa sexualité déjà introduite à Kaer Morhen, et un magnifique viol. Enfin plusieurs à vrai dire. L'auteur avait vraiment envie de se focaliser là dessus à la fin du récit. "Le sexe violent par-ci, le sexe violent par-là". Sans être pudibond dans les récits féodaux, dans la mesure où l'on se veut être "histo", le droit de cuisage, les rites violents lors de prises de pouvoir, les sacs des villes et des habitants, ne sont pas ahurissants. Ce sont des choix réalistes mais qui ne sont pas obligés d'être dénués de sens commun, de sensibilité et de morale...
Que c'est gênant comme passage. J'en ai oublié par énervement sûrement la beauté de certains moments de l'apprentissage de Ciri avec Yennefer notamment.
En conclusion, le titre de l'opus prend tout son sens de par la violence des choix de Ciri, de l'apprentissage, des événements subis et du mépris du lectorat.
Un récit qui aurait plus de vraisemblance si une morale et une écriture agréable était à en retirer.
Bien sûr, je continuerai la lecture car je souhaite savoir où va aller l'intrigue, les complots, la relation de ce trio et leur destiné. Bien joué Sapkow !
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Un tome qui m'a un peu moins plu. Je suis toujours aussi fan des personnages, et notamment de Ciri que je trouve attachante. Mais je me suis un peu perdue dans tous ces personnages. Il manque un petit index récapitulatif à mon sens. On entre dans des intrigues pour la prise de pouvoirs et j'avoue avoir eu du mal à m'y retrouver.
A part ça, je trouve toujours l'univers aussi intéressant. Mais il me manque un petit je ne sais quoi pour être totalement captivée par cette série. Je pense que c'est la narration que je trouve souvent décousue. A voir par la suite.
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Alors oui c'est de la dark fantasy, c'est violent et sûrement pas assez "mignon" pour moi...
MAIS pourquoi chaque magicienne est présentée comme la dernière des nymphomanes...
Par moment, au lieu d'un conseil des mages, j'avais l'impression du salon d'une maison close. C'est trop au bout d'un moment!
Pourquoi une scène de viol? le personnage n'avait pas déjà assez ramassé avant? C'est quoi la suite, on la mutile? (ah on me signale dans l'oreillette qu'il ne faut pas "deséspéré" sur ce point...).
Bref cette sage a des moments vraiment très bon pis d'un coup j'ai l'impression de regarder une série HBO...
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