Jetsün
Milarepa a réellement existé: il a vécu entre 1052 et 1135 ap. J.-C. Il fut l'un des plus célèbres maîtres du bouddhisme tibétain. E.-E. Schmitt en fait le héros de l'un des contes très courts qui constituent le "Cycle de l'invisible".
A Paris, chaque nuit, Simon rêve de
Milarepa; une dame rencontrée par hasard lui révèle qu'il est en réalité Svastika, l'oncle de
Milarépa, et qu'il sera délivré de son rêve obsédant seulement quand il aura raconté cent mille fois cette étonnante histoire de haine et de sainteté. C'est l'occasion de découvrir
Milarepa sur la voie de la paix intérieure, telle qu'elle est professée par le bouddhisme.
Comme bien d'autres religions (par exemple le catholicisme), la légende tibétaine développe l'image d'un saint hors du commun. Cet héroïsme dans l'extrême vertu est trop édifiante, à mon avis. E.-E. Schmitt transcrit pour nous cette légende d'une manière que je trouve assez plate. Je n'ai pas été convaincu par cette brève fable.