VINGT-QUATRE HEURE DE LA VIE D'UNE FEMME
Stefan Zweig
Comme je le pensais en commençant ce livre, je savais qu'il n'allait pas avoir la cote pour moi.
J'ai déjà lu d'autres livres de cet auteur et chaque fois je n'ai pas particulièrement aimé.
Je reconnais que l'écriture est magnifique, que le côté psychologique est intense. Mais généralement c'est souvent un long monologue.
Et ici particulièrement.
Dans une petite pension de famille au début du siècle, sur la Côté d'Azur, la femme d'un des clients s'est enfuie avec un jeune homme avec qui elle avait passé la journée. Seul le narrateur tente de comprendre cette créature qui semble sans moralité. Avec l'aide d'une vieille dame anglaise, dont le souvenir de sa vie est ravivé, on écoute silencieusement l'histoire de cette femme qui ressemble un peu à la dame en fuite.
C'est vrai que l'auteur excelle aussi dans le détail, il faut lire le passage des mains qui jouent au casino desquels il tire tous les caractères d'après la forme et l'usage qui en est fait
C'est un grand auteur, mais ce n'est pas la lecture que je préfère