Je tiens à remercier Babelio et le Masse Critique pour ce livre.
Un beau-livre qui ne m'a pas particulièrement emballé.
J'étais très curieuse de découvrir cet ouvrage sur le « cheval préhistorique ». Hélas, je ne peux pas dire que j'ai adoré malgré plusieurs bonnes choses.
Ma première déception vient des photographies. Je ne sais pas si cela vient du papier utilisé, que je les trouve assez ternes. Après, je n'ai pas particulièrement enchanté par les photos en elles-mêmes. Certaines donnent des impressions de flou (probablement dû à un très fort zoom ?), d'autres des cadrages un peu étranges. Elles donnent l'impression d'avoir été pris sur le vif – ce qui pourrait être un bon point –, mais je ne les ai pas trouvées particulièrement intéressantes, à l'exception de deux ou trois. Ce ne sont pas de « vilaines » photographies, mais j'avoue que j'ai vu des amateurs prendre de bien meilleurs clichés (après est-ce la faute du papier comme dit plus haut ?)
Les différents textes sont plus prenants sans pour autant transporter le/la lecteur•trice. Peut-être un manque de poésie dans la plume ? (et c'est moi qui dis ça !) Ou peut-être un peu trop de grandiloquence ? Je ne sais pas trop, mais la forme n'est pas terrible. Au contraire du contenu heureusement.
Cependant, j'y ai appris beaucoup de choses et ce je pense que c'est la force de ce livre. Par exemple, on appelle ce cheval Przewalski en référence à l'Européen qui l'a « découvert ». Mais en Mongolie, il avait déjà un nom : Takh (Takhi au pluriel). Que c'est l'un des derniers équidés à ne pas avoir été domestiqué – il y a d'ailleurs un chapitre sur les chevaux sauvages très intéressants – parce qu'il vit très mal la captivité et ne peut pas être monté !
Un avis donc très mitigé sur ce livre. Des photos qui manquent de puissances et des chapitres intéressants malgré une forme parfois peu appréciable à lire.
À réserver, peut-être, aux amateurs de chevaux ou de beaux ouvrages…
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Les auteurs nous content l'histoire de ce cheval découvert en 1879, éteint à l'état sauvage dans les années soixante et objet de programmes de réintroduction à partir de la population hébergée dans les zoos.
Cette histoire mêle habilement aspects scientifiques, historiques, poétiques et philosophiques.
Le causse Méjean en Lozère héberge une population de ces chevaux en semi-liberté dont certains destinés à la réintroduction en Mongolie. C'est là que les 2 auteurs se sont rendus à maintes reprises pour développer leur reportage photo.
Un beau livre qui fait rêver et réfléchir et qui donne aussi envie de partir à la rencontre de ces chevaux, de ces paysages.
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