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sur 777 notes
Suite et fin des aventures de Sophie, tout est bien qui finit bien !

Un album qui m'a toujours fait rêver :
Un grand château, un parc immense où l'on construit des cabanes monumentales, des heures de jeux avec les cousins et les cousines et le récit des aventures de Sophie et de Paul entourés de sauvages après le naufrage de leur bateau.
Ce dernier tome clôture la trilogie avec brio. C'est toujours plein de bons sentiments mais un peu de morale n'a jamais fait de mal à personne. Je trouve ce récit très riche en enseignement.
Tout s'arrange pour tout le monde, tout est bien qui finit bien donc.
Que d'aventures et d'épreuves surmontées pour nos jeunes héros, des petites leçons de vie qui gardent leur intérêt même encore aujourd'hui.
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Cet été-là, il y a toute une compagnie au château de Fleurville : Camille et Madeleine, les fillettes de la maison, Marguerite, Sophie. Et on attend encore Léon et Jean, et aussi le petit Jacques. Tout ce joli monde s'apprête à passer des vacances animées et pleines de surprises. Mais de là à accueillir des vrais naufragés !

J'aime beaucoup les livres de la Comtesse de Ségur, ce sont de très jolis récits d'enfance, à lire avec beaucoup de plaisir.
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Suite et fin de l'histoire de Sophie et de ses petits camarades.

On se retrouve de plus en plus nombreux, de plus en plus heureux. Mais sur toutes ces joies plane une ombre, celle de la mort.
À la fin des Vacances, on voit la rencontre de Sophie avec la mort elle-même ...


Entre les Malheurs de Sophie où Sophie massacre un bon nombre d'animaux (parce qu'elle s'ennuie ?) les Petites Filles Modèles où Sophie s'acharne à accélérer la mort par noyade d'un petit hérisson ( on apprend la mort par noyade de la maman de Sophie - voir le récit du naufrage de la Sybille - quelques pages avant ; on aura plus de précisions dans les Vacances sur cette séparation fondamentale) ; les Vacances où l'on assiste à la scène finale : la mort de la belle-mère de Sophie, on a un peu l'impression qu'à l'époque, les enfants étaient confrontés à la mort tous les jours, au réveil, dès le petit déjeûner, mais qu'ils étaient heureux même s'ils étaient très malheureux.

À la fin, je me demande qui est la plus sadique : Sophie (voir la liste de ses premiers méfaits à l'âge tendre de 4 ans) ? Mme Ficcini ? (la sadique au fouet) Ou la Comtesse de Ségur qui a sorti tous ces malheurs de son imagination pour les infliger à ses petits personnages et à ses petits lecteurs ?

PS : J'exagère un peu, ils étaient peut-être plus heureux que malheureux (il faudrait regarder sur l'échelle du bonheur qui permet de mesurer les enfants)


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Troisième et dernier livre de l'oeuvre la plus connue de la Comtesse de Ségur, après Les Malheurs de Sophie et Les Petites Filles Modèles, Les Vacances sont parfaitement lisibles de manière indépendante, sans avoir lu les précédents ouvrages. On assiste aux retrouvailles des familles cousines pour les vacances d'été, durant lesquelles d'importants événements ont lieu, à commencer par le retour de M. de Rosbourg et de Paul, que tout le monde croyait morts dans un naufrage.

A moins d'en faire la lecture au sein d'un milieu familial plutôt catho et bourgeois où la Comtesse de Ségur continue d'être une institution, encore aujourd'hui, ne serait-ce que pour apprendre à lire, l'oeuvre a assez mal vieilli, dans le sens où son intention première, à savoir l'éducation morale et religieuse des enfants, rencontre désormais un public extrêmement restreint. Loin de moi l'idée de reprocher à l'oeuvre, comme certains, de ne pas refléter les valeurs d'aujourd'hui, mais il faut simplement savoir dans quoi on entre. Il faut prendre le roman comme un objet historique, un témoignage du genre d'éducation qui était dispensé à la jeunesse de la bonne société française au XIXème siècle, et non plus véritablement comme un livre pour les enfants. La hiérarchie sociale est très stricte, et les catégories élevées traitent leurs inférieurs avec un paternalisme qui fait un peu sourire, mais c'est NORMAL à l'époque, les classes élevées considéraient qu'elles avaient un rôle d'assistance matérielle et morale envers les plus pauvres ; les indigènes qui recueillent les naufragés sont des « sauvages » à civiliser et à évangéliser, mais c'est NORMAL à l'époque, on considérait que c'était leur rendre service que de les sortir de la Préhistoire et de les sauver par la foi ; on brocarde les nouveaux riches qui font vulgairement ostentation du luxe auquel ils sont parvenus et finissent par retomber d'où ils sont sortis, mais c'est NORMAL à l'époque, on estimait qu'il y a une part d'héréditaire dans la transmission des valeurs, qui ne peuvent donc qu' être « copiées » très imparfaitement par ceux qui ne sont pas issus des classes aisées. Que celui qui pense que les livres d'enfants contemporains parfaitement dans l'air du temps seront encore lisibles selon le système de valeurs de la France du XXIIIème siècle jette la première pierre…

Alors il reste quand même quelques petites choses un peu dérangeantes, une fois que l'on a pris le contexte historique en compte : on ne me fera pas croire que M. de Rosbourg, aristocrate français, va aller enseigner à des indigènes qui ont toujours vécu sous ces latitudes tropicales comment fabriquer des huttes plus commodes ; on est submergé par la quantité de câlins échangés, de larmes versées, de bons sentiments répandus, c'en est presque pathétique ; les personnages transforment leur caractère après des discours moralisateurs d'à peine quelques lignes, en jurant d'être bon désormais. C'est sûr que l'on n'est pas sur un niveau de nuance et de complexité de niveau balzacien. Cela étant, malgré ce qui a été dit plus haut, rien n'empêche de sélectionner des chapitres bien précis, qui ne nécessitent pas forcément de lire le reste, pour accompagner la lecture des petits tout en la commentant avec eux. On évitera peut-être de multiplier les véritables sauvages de 7 ans qu'il m'arrive de croiser dans le tram, habitués à se faire servir par des parents hagards qui ne leur ont jamais rien inculqué et qui le payent.
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J'ai beaucoup aimé ce dernier tome, même si je l'ai trouvé un peu en dessous des deux précédents.

Cette fois on laisse Sophie et les autres un peu de côté pour se concentrer sur de nouveaux personnages. Avec les nouveaux l'ambiance est différente et un peu plus adulte, et aussi comme j'ai préféré suivre Camille, Madeleine, Sophie et Marguerite, je suis un peu resté sur ma faim. Mais l'histoire est toujours intéressante, on y trouve de belles morales et leçons de vie, ainsi que de jolies citations ! Les personnages et leurs réactions sont cohérents et surtout, c'est inspirant.

Sinon, j'ai trouvé dommage qu'une grande partie du livre soit uniquement centrée sur une seule histoire, ce qui n'est pas le cas dans les autres livres. D'habitude ce sont plutôt des histoires courtes, généralement une par chapitre. Celle-ci s'étale et dure sur beaucoup de pages, même plusieurs chapitres.
Des chapitres justement, qui sont longs pour la plupart tout au long du livre.
J'avais bien aimé le fait d'avoir des chapitres courts dans les précédents livres, et de petites histoires pas forcément à suivre. Ça faisait une partie du charme de ces livres

Malgré tout c'était une très bonne lecture, où l'on retrouve des sentiments forts, de l'amitié, de l'amour, et qui émeut sur de nombreux passages !
Il clôture bien la saga, même si la conclusion est un peu hâtive mais bon, l'autrice n'était sans doute pas là pour ça, alors c'est très bien ainsi

Et vous, qu'en avez-vous pensé ? Lequel des trois avez-vous préféré ? "Les petites filles modèles", pour ma part
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J'ai préféré ce tome dans la saga Sophie qui conclut parfaitement la trilogie des malheurs de Sophie car il est plus profond que les précédents [notamment s'agissant des malheurs arrivés aux parents des enfants]. J'ai adoré me replonger dans un classique de mon enfance, que j'avais oublié.
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Suite et fin des aventures de Sophie, Camille, Madeleine et Marguerite.
Les cousins de Paris: Jean, Léon et Jacques débarquent pour les grandes vacances et ils vont tous s'en donner coeur joie. Construction de cabanes, promenades, pique-niques et jeux divers vont égayer les vacances des enfants, régulièrement rejoints par leurs parents, qui participent avec grand plaisir aux activités.

Nous assisterons à d'heureux dénouement: Sophie découvre enfin le bonheur et l'amour maternel, amical et plus encore... Et des personnages que l'on croyait perdus réapparaissent pour notre plus grande joie.

Encore un roman que j'ai adoré lire pendant mon enfance et qui sent bon les vacances. Il m'a fait passer du rire aux larmes, de la tristesse à la joie grâce à la plume si particulière de la Comtesse de Ségur.
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Me souvenant de mes lectures préférées, j'ai conseillé les livres de la Comtesse de Ségur à une fillette russe. Sa maman, férue de littérature française, n'avait jamais entendu parler de Sophie Rostopchine, ni lu aucun de ces ravissants romans pour enfants.
Je lui ai prêté « Les petites filles modèles » , « Les vacances » et « Les malheurs de Sophie » qui me semblent convenir à un été de vacances.
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Ce troisième volume termine la série entamée avec Les malheurs de Sophie et Les petites filles modèles. Deux mois d'été s'ouvrent devant Camille, Madeleine, Marguerite et Sophie et leurs cousins Léon le poltron, Jean et Jacques les petits garçons modèles. On va construire des cabanes, aller faire des promenades, boire du lait tout frais à la ferme et passer du temps avec les papas qui sont eux aussi en vacances. On va vivre des aventures avec le retour de Paul et de M. de Rosbourg, rescapés d'un naufrage et qui ont vécu chez les sauvages pendant cinq ans. Heureusement, ce sont de bons sauvages : ils "ne sont pas féroces, et ils sont heureux de pouvoir enlever des Européens, qui leur apprennent beaucoup de choses utiles à leur vie sauvage". C'est l'occasion pour l'auteure de nous faire part de ses préjugés sur la supériorité naturelle des Européens et, mieux encore, des Français. Ces sauvages l'ont bien vu qui ont fait spontanément de Paul et de M. de Rosbourg leurs seigneurs et maîtres. le séjour auprès d'eux a sans doute été très formateur pour Paul que l'on voit à la fin du roman s'apprêter à devenir un gestionnaire de ses terres et du bien-être de ses paysans, en bon seigneur paternaliste. Mais, c'est écrit après la Révolution française ?

A côté de cette bonne conscience qui ne se pose pas de questions, il y a heureusement des aspects plus positifs chez la comtesse de Ségur. Je constate qu'elle n'écrit pas seulement pour les enfants mais aussi pour les parents à qui elle donne des conseils éducatifs. Son message : soyez ferme et bienveillants avec vos enfants, ne les délaissez pas, montrez leur que vous les aimez. S'il faut les punir quand ils agissent mal, on ne bat pas les enfants. Des préceptes qui, manifestement, n'allaient pas toujours de soi à cette époque, comme le montre cette description d'un repas en famille : "Le dîner fut très gai. Aucun d'eux n'avait peur de ses parents : pères, mères, enfants riaient et causaient gaiement". Ca m'a rappelé une anecdote racontée par ma mère à propos de son grand-père, qu'elle craignait. Il disait: "A table les enfants ne parlent que quand vient leur tour et leur tour ne vient jamais". le grand-père n'avait pas lu la comtesse de Ségur.

L'accent est mis sur la grande affection qui unit Marguerite et M. de Rosbourg, après cinq ans de séparation, autant dire toute une vie pour Marguerite. Une fois qu'elle a retrouvé son père, la petite fille exige que ce soit lui qui la couche tous les soirs et qu'il reste auprès d'elle jusqu'à ce qu'elle s'endorme. La comtesse de Ségur qui, en d'autres occasions, a fustigé les enfants capricieux prend plaisir à nous décrire cette charmante relation. Et à la fin M. de Rosbourg renonce à son métier de marin pour rester auprès de sa femme et de sa fille.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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Ah, ces chères "Vacances"! "Tout était en l'air au château de Fleurville" Cette phrase a quelque chose de magique pour tous deux qui ont aimé ce livre.
Je suis un peu désolé de devoir commenter une édition pour la jeunesse; c'est certes pour elle qu'écrivait la Comtesse, et jje l'ai moi-même lu pour la première fois enfant , dans des volumes de la Bibliothèque Rose (l'édition cartonnée et gaufrée, dorée sur tranche, des trente premières années du vingtième siècle (non, je ne suis pas si vieux, elles appartenaient à ma mère et à ma grand-mère; mais je les garde précieusement) Mais j'espère au moins que la présente édition n'est pas expurgée, modernisée, comme on l'a même fait subir à Enid Blyton
On reprochera au récit d'être daté socialement, de refléter
les préjugés de son siècle, et notamment ceux de la petite noblesse rurale. Mais il faut se garder de tout anachronisme psychologique. Et il faut bien voir que la comtesse est une progressiste à la manière de Tolstoï. Dans son domaine et ses villages, nul se souffre de la faim, elle soigne elle-même les malades avec les pauvres moyens de l'époque, elle pousse à l'éducation des enfants
Cest du paternalisme? Eh oui, mais on n'avait encore inventé l'Etat-providence.
La Comtesse n'est pas tendre pour les capitalisles qui exploitent les ouvriers, ni pour la révolution industrielle; elle ne lutte pas pour la société sans classe, il ne faut quand même pas trop lui en demander.
Mais elle a une vraie conscience sociale.
Sur le plan littéraire, elle montre aux enfants la vie réelle: on meurt vraiment, le deuil existe, la maladie et la pauvreté font les ravages, il n'y a pas de happy end.
Certains diront que c'est dur de montrer cela aux enfants; cela se discute; ils ne vivront hélas pas dans une bergerie, et peut-être n'est-il pas plus mal qu'ils soient mis au faîte de certaines réalités plus tôt.
Et l'histoire, j'allais oublier d'en parler. Mon, elle n'est pas triste du tout au contraire! On assiste aux jeux et aux aventures estivales d'une bande d'enfants heureux, dans un contexte familial différent du nôtre, mais qui est celui de l'époque, n'a rien d'anormal ni de traumatisant pour eux. A côté de cela, il y a aussi des familles dysfonctionnelles, et peu de choses sont cachées des réalités de la vie.
les adultes ne doivent pas craindre de les donner à leurs enfants, en les aidant pour le contexte; et aussi à les lire pour leur propre plaisir;
ll existe une belle édition intégrale parue chez Bouquins, hélas actuellement épuisée; on doit bien pouvoir la trouver sur momox ou rakuten
La vie de la Comtesse est elle-même un roman, deux belles biographies qui aident à comprendre son oeuvres, dues respectivement à Hortense Dufour et àGhislain de Diesbach.
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