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sur 335 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Hep hep hep ! Trois heures et demi du mat ! Debout là-dedans les feignasses ! c'est l'heure des Laudes !
La quatrième de couverture vantait un roman d‘aventures, fresque historique, étude théologique et polar médiéval.
Tout était plutôt bien parti avec de mémorables premières lignes dans lesquelles il est question de moines qui se les gèlent au monastère de Verfeil dans le Languedoc en février 1367.
Cependant mon enthousiasme est assez vite retombé car j'ai très trouvé l'ensemble assez inégal. S'il y a des passages très intéressants sur la vie des moines au moyen âge, les liens hiérarchiques entre eux, les relations entre franciscains et dominicains avec une salvatrice pincée d'humour, j'ai décroché à la lecture des passages sur la théologie d'Eckhart, maître que servait que le prieur Guillaume dans sa jeunesse.
Guillaume, prieur du couvent de Verfeil, décide de coucher ses souvenirs sur vélin au soir de sa vie. Il fait pour cela appel au jeune Antonin, frère chargé d'écouter ses souvenirs puis de les retranscrire.
Certaines lignes m'ont transportée, fait voyager à Kaffa en Crimée, lorsque des Tartares ont eu l'idée dévastatrice de remplacer leurs boulets de pierre dans leurs trébuchets par des cadavres de pestiférés. Des passages m'ont séduite par leur beauté et poésie sombres. Cependant, d'autres interminables m'ont assommée sur la théologie d'Eckhart à laquelle Guillaume dit ne pas voir compris grand-chose. Et bien, j'avoue ne pas avoir compris beaucoup plus, j'ai fini par survoler ces paragraphes très obscurs.
Je me suis perdue dans les derniers chapitre entre les batailles entre dominicains et inquisiteurs et mon intérêt s'est émoussé. La fin du roman n'a donc pas arrangé les choses, elle m'a semblé un peu facile, venant trop vite clore et laisser en suspens les sujets.
Déçue par ce rendez-vous raté, un livre qui témoigne de l'érudition de son auteur, que je n'ai peut-être pas lu au bon moment, qui n'aura pas résonné en moi tout cas (ou alors ça a sonné trop creux). J'ai eu envie de crier Hep ! Hep ! pour qu'on vienne me tirer de là, interjection au sujet de laquelle le livre m'a appris la chose suivante :
« Hep ! Hep ! »
-Sais-tu ce que cela signifie Antonin ?
-Non, mon père.
-Ce sont les initiales de « Hierosolyma est perdita », Jérusalem est perdue. Un cri de croisés qui appelle au meurtre des juifs. Tu l'entends encore aujourd'hui.
(p.228)
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* DISSONANCE *

On dirait bien que je vais être la voix dissonante de Babelio concernant ce roman. Moi, il ne m'a pas emportée, ni intéressée. Pourtant, il y a un beau fond historique mais l'histoire ne m'a absolument pas scotchée à mon canapé.

Le prieur dominicain Guillaume envoie deux novices, Antonin et Robert, chercher du vélin à Toulouse. La peau de veau étant rare et chère, on devine qu'il a quelque chose d'important à raconter. Oui mais Guillaume a des ennemis... dont l'inquisiteur. Celui-ci pressent que ce que va raconter Guillaume sur son Velin va lui servir, et il engeôle Robert.
Le prieur Guillaume va décrire son apprentissage auprès de Maître Eckhart. La vie de celui-ci, jusqu'à sa mort... qui n'est pas celle qu'on croit.
Qu'y a-t-il de si important sur ce vélin pour qu'il intéresse à ce point l'inquisition ? Ca vous le découvrirez en lisant le bouquin.

J'ai trouvé le titre particulièrement bien choisi. le Mercredi des Cendres, la croix tracée à la cendre sur le front des fidèles représente l'éphémérité de la vie et le repentir vis-à-vis de ses propres péchés.

Ce roman met en scène un personnage historique : Maitre Eckhart von Hochheim, théologien allemand, un des maitres à penser de la Mystique rhénane. Il est dénoncé à la fois par les dominicains et les franciscains devant l'inquisition pour hérésie. Cela a conduit l'église à le frapper de damnatio memoriae mais sans vraiment le condamner. D'ailleurs, certains ont voulu le réhabiliter en 1992... mais l'église a dit qu'il n'y avait pas lieu de le réhabiliter étant donné qu'il n'avait jamais été condamné !
Le roman d'Antoine Sénanque en fait un super méga méchant, entre Jack Torrance (pas le boxeur, l'autre ) et Gargamel. Dans l'esprit collectif, ça ne va pas aider à la réhabilitation de ses thèses. (Pour ceux qui l'ont lu, moi j'entendais clairement le MOUHAHAHHAHAHHHHH quand il emballait le pain!! Pas vous ?)

Sinon, ce qui est très sympa, c'est la description de la vie ecclésiastique et monastique du 14ème siècle. La vie des béguines et moniales, les conflits entre dominicains et franciscains.
Les débuts de l'épidémie de peste, au siège de Caffa en Crimée, où est née la première guerre bactériologique ! Eh oui, les Mongols ont réellement balancé des cadavres de pestiférés au dessus des remparts de Caffa pour y introduire la peste. Les marchands génois transportèrent ensuite dans la cale de leurs bateaux la maladie à travers l'Europe.

A mon sens, l'intrigue est faible et les licences historiques trop fortes.
Je ne vais pas déconseiller ce roman, peut-être que j'en attendais trop, tout simplement.


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Seconde moitié du 14e siècle, dans le sud de la France. Après la peste noire qui a décimé près de la moitié de la population d'Europe. On construit encore des cathédrales, on commerce à nouveau avec le Moyen-Orient. Les ordres mendiants rivalisent avec le pouvoir des évêques, imposant aux foules éperdues et affamées leur pauvreté agressive, l'ostensible dépouillement d'une existence qu'ils veulent au plus près de celle du Christ. L'hérésie cathare a été vaincue mais les flammes de la controverse sont encore vives ici comme en Rhénanie. A la Sorbonne, on se cherche des maîtres spirituels, les plus érudits redécouvrent Aristote et Platon quand la foule des moinillons grégaires se contente d'admirer leur maître et de mener à coups de poing plutôt que d'argutie des batailles ayant bien peu à voir avec le céleste. L'inquisition, diligentée par le Pape, est déployée dans les moindres campagnes afin que l'ordre de l'église ne soit plus jamais contesté. La misère et la crainte règnent.

Voilà pour le cadre de Croix de cendre. Deux jeunes moines, Robert et Antonin, ouvrent le roman. Guillaume, leur prieur, leur a ordonné de se rendre à Toulouse afin d'acquérir de précieux vélins. Il pourra ainsi faire de sa vie la nécessaire confession. C'est donc par la gourmandise fanfaronne De Robert, sa foi profonde aussi, les aventures sympathiques d'un duo soudé que nous rentrons dans cette histoire. Bien sûr, très vite, les choses se gâtent. Nos deux amis sont faits prisonniers par l'inquisiteur afin de servir de moyens de pression sur Guillaume dont il craint les confessions.

Pourquoi ce livre a-t-il été écrit ? J'avoue ne pas avoir une réponse très claire à cette question. le roman se déploie autour de la figure centrale d'Eckhart, théologien et philosophe allemand ayant réellement existé. Sa proximité théologique avec les béguines, le succès de ses prêches aux propos parfois subtilement paradoxaux lui ont effectivement valu un procès en hérésie. Sans doute le scandale est assez attaché historiquement à cette figure pour qu'elle trouve un potentiel romanesque.

A travers le récit que fait Guillaume de son compagnonnage avec le maître, Antoine Sénanque met effectivement en scène les succès d'Eckhart, il campe habilement les querelles, la précarité du pouvoir papal, l'état d'une Europe ravagée par la peste, les famines, tout à la fois écartelée et abandonnée par les ordres régulier et séculier. Ce sera donc un roman historique mettant en scène une époque reculée et rendue presque monstrueuse par les tourments qui la traversent.

A cela, je n'aurais rien à dire si les personnages m'avaient paru un peu plus résolument incarnés. le début du livre voit les deux jeunes moines attendrissants de foi profonde et de pure amitié, dans une relation complètement asexuée et naïve. Un parti pris hautement invraisemblable mais que j'ai accepté, me disant qu'il éviterait une psychologisation peu compatible avec une époque où l'individu n'existait effectivement pas. Mais il aurait fallu alors, temps médiévaux obligent, que l'absence de motif psychologique soit compensée par la force d'une puissance spirituelle. Qu'autre chose que les besoins de la narration guide ces personnages à travers les nombreuses péripéties émaillant le roman.
Pourtant, de la spiritualité, il y en a. Se fondant sur la mystique d'Eckhart telle qu'elle a réellement été professée, Antoine Sénanque fait du détachement le coeur de l'intrigue. Un détachement poussé à ses extrémités les plus radicales. Dans un monde où vous n'êtes pas sûr de survivre à la journée qui s'achève, où les destins particuliers ne sont rien et où chacun semble au contraire exalter les mérites d'un renoncement, d'une discipline mortificatoire, il faut au moins l'orgueil d'Eckhart pour aller plus loin encore chercher dans le reniement de tout besoin physiologique l'espoir même de ressusciter un être cher. Se prendre pour le Christ et faire de Marie, une enfant rencontrée chez les béguines, un nouveau Lazare, ce serait culotté si la nécessité de ce geste avait été ancrée par des motifs crédibles. Mais quand on baigne dans une période où les morts sont légion, où les personnages n'ont pas d'intériorité mais ne semblent répondre qu'à des idéaux abstraits, qu'on est un moine qui observe scrupuleusement la règle dominicaine au point de n'avoir aucune affection terrestre pour quiconque, comment justifier qu'on veuille soudain faire renaître de ses cendres une enfant à laquelle rien ne nous rattache ? Et comment faire gober à son lecteur que cet échec conduise à un déferlement de haine, de violence et de destruction proprement apocalyptique ?

Moi, je n'ai pas pu. Il m'a semblé que chaque personnage obéissait moins à une nécessité intérieure qu'à la trame romanesque d'ensemble. Vivait moins les affres d'une pure foi dans un monde tourmenté que le cours d'une existence entièrement vouée à mettre en place les différents rouages permettant à l'auteur la mise en place d'un scénario ingénieux. de ce fait, j'ai de moins en moins goûté les péripéties, rebondissements et retournements de situation. Je me suis peu à peu résolument détachée de ces personnages dont on ne me disait rien qui m'aide à les comprendre. Ni psychologique, ni mystique, Croix de cendre est, à mon sens, un roman seulement pseudo historique. Ce qui sonne, vous l'avouerez, assez creux.
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Difficile de critiquer Croix de cendre d'Antoine Sénanque. Assurément, il s'agit d'un très bon livre. L'auteur a une plume très agréable à lire et j'ai passé un bon moment en sa compagnie. Sa plume, que je découvrais, a le don d'entremêler vérité et fiction en jouant de la trame du tissu de l'histoire pour y intégrer ses personnages. Et franchement, ça marche. de là à crier au chef-d'oeuvre, il y a un pas que je ne saurai franchir. Ne serait-ce justement parce qu'il m'a manqué, en fin de roman, quelques éléments historiques précis et avérés pour mieux situer cette aventure aussi spirituelle que dramatique. le romancier a bien sûr toute licence mais il a tout de même une dette envers la vérité.

Des faubourgs de Toulouse aux grottes d'Asie Centrale nous suivons les pas de maître Eckhart, une des voix les plus marquantes de l'Eglise médiévale. L'une des plus décriées et des plus mystiques aussi. Eckhart a marqué son temps et son héritage a laissé sa trace. Antoine Sénanque a su parfaitement exploiter les clivages qu'une telle figure n'a pas manqué de nourrir en son temps. Les rivalités des ordres religieux, l'ambition et la corruption de certains clercs, la naissance des universités, la difficulté d'établir un dogme fidèle à l'Evangile et commun à toute l'Eglise, la soif d'un absolu spirituel… autant d'éléments qui dessinent un moyen-âge et une Eglise assez violents.

J'ai parfois trouvé les personnages un peu caricaturaux et presque trop modernes et cela m'a gêné dans ma lecture. Il y a néanmoins quelques belles lignes sur la fraternité spirituelle. D'autres plus troubles sur l'existence de Dieu pourront peut-être déranger certains lecteurs.
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On pourrait qualifier ce livre de « polar médiéval ». C'est l'histoire d'une conspiration ourdie par un inquisiteur ambitieux, dans les rets de laquelle sera pris un groupe de moines dominicains. Ceux-ci sont menés par un prieur déjà âgé ayant connu dans sa jeunesse Maître Eckhart, dominicain et théologien célèbre, accusé en son temps d'hérésie.
C'est un roman d'aventures situé dans le XIVe siècle, où sévit la peste noire. On y apprendra comment celle-ci aurait été pu être menée en Europe et la contaminer.
Le livre s'attache aussi au débat théologique provoqué par les prêches et l'enseignement d'Eckhart. Il y tient peut-être trop de place. C'est là que je me suis un peu perdu, réfractaire que je suis à toute forme de mysticisme. Pour le dire en peu de mot : je n'y comprends presque rien, et je me suis un tantinet ennuyé dans les pages qui y sont consacrées. Mais je conçois que d'autres peuvent y trouver de l'intérêt.
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J'ai trouvé ce roman très inégal : parfois vif, rapide , plein d'humour avec deux moines attachants et parfois lourd, ennuyeux, lent.
Cela a perturbé ma lecture et pour tout dire j'ai sauté certains passages. le comparer au nom de la rose est lui faire beaucoup trop d'honneur. Pourtant, je trouve l'auteur attachant et je lirai d'auutres livres de lui.

Lien : https://www.lesmotsjustes.org
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J'avais noté les références de cet ouvrage lors d'une émission de télévision. Histoire de changer des polars ...
La vie monastique au quatorzième siècle m'a toujours intéressée, j'ai revu récemment le film de Jean-Jacques Annaud d'après le nom de la rose d'Umberto Eco, j'ai apprécié la trilogie de François Soulié, sans oublier Les droits maudits, le chef-d'oeuvre de Maurice Druon.

L'histoire contée ici entrecroise la controverse religieuse et la lutte incessante de l'Eglise contre toute forme d'hérésie, la rivalité des ordres mendiants (dominicains contre franciscains), la cruauté et la mauvaise foi de l'Inquisition peu d'années après l'écrasement des Albigeois, et planant au-dessus de ce nid de vipères, les séquelles de la Grande peste de 1348.

Les deux héros de ce thriller théologique sont deux jeunes frères dominicains du monastère de Verfeil – proche de Toulouse et Albi – Robert, fils de paysan et illettré mais qui professe une foi profonde, et Antonin, lettré qui retranscrit les mémoires de leur vieux prieur, Guillaume, rescapé de la grande peste et jadis disciple du théologien rhénan Maître Eckhart, considéré comme à la limite de l'hérésie.

L'inquisiteur du Languedoc a vent de l'écriture de ces mémoires et va tout mettre en oeuvre pour se les procurer. Son orgueil et sa cupidité sont immenses, il se rêve en cardinal …

Tel est la trame de ce roman qui met en scène les querelles religieuses de ces temps obscurs, les purges disciplinaires (qui ne sont pas l'apanage de l'Eglise) qui jetèrent au bûcher des milliers de mal-pensants, la vie pieuse des femmes retirées dans les béguinages des Flandres et la trame de l'enseignement de Maître Eckhart (1260 – 1328), fondée sur le détachement de tout ce qui n'est pas Dieu, allant jusqu'à l'appauvrissement total volontaire pour aboutir à l'union avec Dieu.
Un concept que l'Eglise ne peut tolérer mais qui inspirera plus tard le quiétisme, les Quakers, certains Protestants.

L'auteur tente de mettre à la portée du lecteur ces controverses, tout en y mêlant des recettes d'herbes médicinales … mais pas que ! Il est vrai qu'avant d'être écrivain, il fut médecin. Certes, il manie la langue avec talent, les chapitres s'enchaînent avec suspens … on ne lâche pas l'affaire avant la fin.

C'est une intrigue entièrement fictive et même pour partie totalement invraisemblable, même si elle tourne autour de plusieurs figures réelles comme Marguerite Porette qui fut brûlée en place de Grève en 1310.

Les portraits des personnages sont réalistes … je ne peux m'empêcher de me remémorer le rôle tenu par l'écrivain Lucien Bodard dans le film de J-J Annaud, qui ressemble beaucoup à l'inquisiteur …
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Dans l'Europe tourmentée du 14e siècle, il y eut la peste, l'inquisition, la guerre contre les Tartares...
Dominicains et franciscains se menaient la vie dure, sans scrupules ni limites, au service des puissants (le roi, l'empereur, le pape, selon...). La parole de "Maître Eckhard" sentait le soufre et ceux qui en étaient les dépositaires constituait une menace pour "l'Ordre"!
L'intrigue s'effiloche parfois mais on ne lache pas...
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14e siècle à Toulouse et sur les routes : deux jeunes frères dominicains quittent leur couvent pour aller acheter du parchemin et de l'encre. Leur vieux prieur veut leur dicter ses mémoires et plus particulièrement sa rencontre avec Maître Eckhart, prêcheur adulé puis maudit par l'inquisition.
Ce roman se lit quasiment d'une traite malgré quelques fois des références philosophiques, théologiques, nous sommes quasiment dans un livre d'aventure, une fresque historique et nous rencontrons de nombreux personnages, que ce soient les frères dominicains, les prieurs, les autorités ecclésiastiques et les fameux inquisiteurs et leur procès et méthodes, les membres des béguinages. Il y a des scènes de bataille, comme celle impressionnantes du siège de Kaffa, des scènes de torture, des scènes de dictée des mémoires, de leçons à la Sorbonne, de doutes des frères.
Un texte superbement écrit qui nous transporte au Moyen Age, avec brio et suspense.
#Croixdecendre #NetGalleyFrance
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Lors de la présentation de la rentrée littéraire au cadran lunaire, ce livre nous avait été présenté comme un thriller médiéval. Attiré par ce type de roman, j'ai lu avec intérêt cette histoire mais je ne le classe pas en thriller, plutôt comme un roman historique médiéval où l'on rencontre des personnages comme Maitre Eckhart - moine et philosophe allemand du 14ème. On croise aussi l'épidémie de peste de 1348 si meurtrière. Il y a aussi les luttes de pouvoir entre les différents ordres monastiques dominicains, franciscains, les différents courants de pensées bien contrôlés par l'inquisition. Ce roman est un récit, les souvenirs d'un prieur qui souhaite laisser à la postérité ses souvenirs les plus importants. L'intrigue est bien construite, les récits sur la peste sont bien documentés. Un bon moment de lecture.
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