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3,82

sur 377 notes
Très belle réussite que ce roman en forme d'enquête sur les traces d'un peintre juif spolié durant la Seconde guerre mondiale. C'est très documenté et l'intrigue est finement ciselée.
On voyage depuis le département de la Loire, en suivant Stéphane le personnage principal, dont le couple et la vie professionnelle vacillent, en quête d'abord d'une reconnaissance vis-a-vis de ses grands-parents résistants dont il veut faire rejaillir un peu de gloire sur lui-même puis une réhabilitation après une mauvaise aventure vécue en Israël. Son périple le mènera jusqu'en Espagne où il découvrira enfin la vérité.
Un roman très haletant qui nous fait découvrir quelques aspects méconnus de l'évasion vers l'Espagne franquiste à travers la France occupée et ses réseaux de passeurs.
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Bonjour mes amis,
Je viens de terminer, le tableau du peintre juif, de @Benoit Séverac, livre gagné lors du concours de noël, du groupe @Les nourritures Livresques !
Je me suis promenée à Jérusalem, Madrid, l'auteur y décrit très bien ces endroits, j'avais l'impression d'y être, et d'y sentir la chaleur !
L'oncle et la tante de Stéphane, vident leur appartement, et lui donne un tableau ! Un tableau, remit à ses grands parents, par le peintre, Elie Traudel, juif, en remerciements pour les avoir cachée lui et sa femme !
Chose ignorée, par Stéphane, qui découvre que ses grands parents ont hébergés et sauvés, pendant l'occupation ce couple !
Du coup Stéphane n'a qu'une idée en tête c'est de rendre justice, à ses grands parents, il veut qu'ils soient reconnus comme Justes de la Nation !
Mais pour çà il doit aller à Jérusalem, et là il se fait arrêter et traité de criminel, de voleur, la toile aurait été volé !
Stéphane n'y croit pas ! Que s'est il passé cet hiver 1943, pendant la fuite d'Eli Trudel ? Stéphane n'aura de cesse de chercher, de taper à toute les portes, mais pas facile, soixante dix ans après !
L'auteur n'a pas lésiné sur le chemin parcouru, par Stéphane, pour blanchir le nom de ses grands parents, il n'a rien lâché !
Les chapitres sont courts, et nous suivons le couple Trudel, lors de leur fuite en 1943!



La plume de l'auteur, est très sensible, beaucoup d'émotions, car pour ces pauvres gens qui fuyaient, à travers la montagne, rien ne fut simple !
J'ai beaucoup aimé ce livre, car l'auteur, ne tombe pas dans la sensiblerie, mais dit les choses vraies, qui ont du, hélas se passer !
Je mets 5 étoiles
Votre Martine








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Stéphane hérite d'un tableau offert par un peintre juif pour le remercier de l'avoir caché durant la guerre. Il décide alors de contacter les services israéliens pour faire reconnaître le statut de juste parmis les nations pour ses grands parents mais rien ne vas se passer comme il l'avait imaginé. Il s'en suit une enquête effrénée à travers L Histoire et à travers l'Europe.
La première partie m'a un peu déçue, en revanche, dès que l'enquête de Stéphane commence, j'ai été emportée par le récit. Une lecture marquante qui nous pousse à nous interroger sur notre héritage familial. Si vous aimez l'histoire, l'art et les enquêtes, je vous recommande chaudement cet ouvrage.
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Si je me suis un peu inquiétée de ce que ça allait donner quand j'ai commencé ma lecture, j'ai pris beaucoup de plaisir à partir de la seconde partie. La première partie un peu longue et informative nous dresse le contexte: Stéphane hérite d'un tableau qui devient objet de la discorde avec sa femme. Parti en Israël pour rendre hommage à ses grands parents résistants, il en revient honteux. C'était très long, je m'attendais à quelque chose qui ne viendra jamais (merci la classification du livre… sans commentaires) et j'ai dû me recentrer et juste lire. Heureusement, ça a fonctionné, j'ai compris que je devais me laisser porter et la seconde partie est, en plus, terriblement addictive, de Toulouse à Madrid, on y suit Stéphane parti à la recherche de la vérité afin de comprendre ce qui s'est vraiment passé en 44. J'ai été véritablement happée par cette enquête familiale, cette volonté du personnage à vouloir sauver l'honneur de ses grands parents. Plus qu'une quête pour sauver son histoire familiale c'est aussi une plongée dans sa propre vie avec Irene, à quel moment cesse t'on de se regarder? A quel moment les coups durs prennent le pas sur la vie à deux?

La fin du roman m'a beaucoup bouleversée et j'ai bien sûr verser ma larme, c'était un très beau roman, dur, empli de ce petit truc, l'authenticité.


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Malgré une lecture légèrement laborieuse, la quête du héros - Stéphane - afin de retrouver une trace sur la disparition d'un célèbre peintre d'origine juive au travers l'un de ses tableaux reste intéressante.

Benoit Severac s'intéresse à tout un pan méconnu de la Seconde Guerre Mondiale : celle de la spoliation des biens des juifs. On suit donc pas à pas grâce à une enquête policière minutieuse, au détail près, les différentes recherches afin de découvrir ce qui est réellement advenu à ce peintre - Eli Trudel - ainsi que sur le pourquoi du comment concernant le fameux tableau.

De nombreuses recherches concernant les démarches à suivre afin d'être reconnu comme Juste par Israël ainsi que afin de retrouver les oeuvres d'art ont été volées par les nazis afin de les rendre à leurs légitimes propriétaires et/ou descendants ont le mérite d'avoir été effectuées par l'auteur
Parfois, cela s'apparente à un livre d'histoire tant les faits sont précis et pointus. On se rends compte rapidement que l'auteur maîtrise à la perfection son sujet.

Pour la petite histoire, Benoit Severac s'est basé sur un tableau composé par un peintre juif, bien réel, quant à lui. Il s'agit de Willy Eisenschits (1889 - 1974). D'après ce que j'ai compris, ledit tableau appartenait à sa famille. Sinon, l'histoire en elle-même est fictive.

Même si par moment, le récit n'est guère évident à suivre et à comprendre, on suit avec beaucoup d'intérêt l'épopée de Stéphane afin d'arriver à ses fins.

On peut dire que le Tableau du peintre juif est un excellent ouvrage de fiction que l'on prend plaisirs à lire, et, cela avec intérêt.
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Un vrai coup de coeur pour ce livre.

Tout part d'un tableau accroché pendant des décennies chez les grands-parents du personnage principal. Cette aquarelle va emmener Stéphane, le héros des Cévennes vers Jérusalem, Tel-Aviv, Madrid… sur les traces d'un peintre juif et celles de son propre passé. A la recherche de l'histoire de ses aïeux, Stéphane m'a embarquée avec lui dans la grande Histoire. A travers cette aventure, lui aussi s'est sans doute trouvé…

Une enquête passionnante, un texte très ancré dans la réalité qui pourrait être celle de chacun d'entre nous. Un polar sans sirène hurlante, un thriller qui n'en n'est pas un au démarrage, une histoire familiale dont je voulais connaître tous les ressorts. Un voyage dépaysant. L'Israël a cette faculté à fasciner. A certains égards, j'ai eu très envie d'y être moi aussi. Un véritable récit incarné que je ne pouvais pas lâcher. Profondément humain et sensible mais aussi très instructif.

J'ai découvert Benoît Séverac avec ce roman, sa plume sobre mais incisive m'a beaucoup plu et me donne envie d'aller creuser et déterrer quelques anciens titres de cet auteur de polar, entre autres…
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J'avais vu passer d'excellentes critiques sur ce roman en fin d'année, le nom de l'auteur me parlait vaguement, jusqu'à ce que je comprenne que c'était lui qui a écrit « Les chevelues », polar chez les Gaulois que j'avais beaucoup aimé.

Changement d'époque avec le roman dont je vous parle aujourd'hui. Stéphane, la cinquantaine, avait une petite entreprise de transports, trois camions et trois employés. Au moment de la crise des Gilets jaunes, son entreprise fonctionnait à flux tendu et connaissait quelques difficultés financières. Quand la France a été paralysée par la crise, l'entreprise a perdu tous ses contrats avec les grosses entreprises, un de ses camions a été brûlé sur un rond-point. le camion n'était pas assuré contre l'incendie ; Stéphane a dû mettre la clé sous la porte.

Il se retrouve sans emploi, sans réelle perspective d'avenir et c'est sa femme Irène qui assure le quotidien grâce à son emploi de vendeuse dans une boutique de prêt à porter. C'est peu de dire que les tensions et incompréhensions dans le couple sont à leur firmament.

Pourtant, une lueur d'espoir apparaît : la tante de Stéphane lui donne un tableau qui est dans la famille depuis la Seconde Guerre mondiale, un tableau donné au grand-père de Stéphane par le peintre juif qu'il a caché pendant la guerre. Si Stéphane connaissait le passé de grand résistant de son grand-père, il n'a jamais entendu parler de cette histoire et encore moins du tableau.

Eli Trudel jouissait d'une certaine côte avant guerre et en faisant des recherches, Irène découvre que l'aquarelle pourrait être vendue pour environ 100.000 €, de quoi voir tous leurs soucis financiers s'envoler.

Mais Stéphane se refuse à vendre le tableau, il a une autre idée en tête : faire reconnaître ses grands-parents comme des Justes parmi les Justes. Malheureusement pour lui, le comité « Art juif volé » de Yad Vashem à Jérusalem identifie le tableau comme ayant été volé. Les époux Trudel ayant été déportés et tués dans les camps, le grand-père de Stéphane est considéré comme un collabo.

Stéphane ne peut admettre que son aïeul, décoré de la Résistance, soit coupable des faits qu'on lui impute. Il décide alors de rétablir la vérité et s'engage dans une quête qui va le mener jusqu'à Madrid.

J'ai accroché à cette histoire tout de suite et en ai trouvé la lecture passionnante. Notamment tout ce que j'ai découvert quant à l'organisme Yad Vashem à Jérusalem. J'ai trouvé le personnage de Stéphane très attachant.

Un excellent moment de lecture.
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L'oncle et la tante de Stéphane vident leur appartement et lui proposent de venir récupérer quelques souvenirs notamment le tableu du peintre juif. Stéphane découvre aors un pan de l'histoire familiale qu'il ignorait.
Eli Trudel, célèbre peintre, aurait été hébergé pendant l'Occupation par ses grands-parents.
La vente de cette oeuvre de maître pourrait être un nouveau départ pour son couple mais Stéphane n'a plus qu'une obsession : offrir à ses grands-parents la reconnaissance qu'ils méritent, à savoir les faire reconnaître comme des Justes parmi les Justes.
Mais lorsque le tableau est présenté aux experts à Jérusalem, Stéphane est placé en garde à vue, traité en criminel : l'oeuvre aurait été volée à son auteur. Quel secret recèle cette toile ? Que s'est-il vraiment passé dans les Cévennes, en hiver 1943, pendant la fuite éperdue d'Eli Trudel et de sa femme ?
Stéphane se lance alors dans une enquête pour savoir ce qu'il s'est réellement passé.
Le début du livre est un peu lent, mais une fois que l'enquête démarre on est pris dans le tourbillon de l'Histoire. J'ai appris comment se passe les choses pour faire reconnaitre quelqu'un comme un Juste, c'est intéressant.
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aujourd'hui nous faisons un aller retour entre le présent et deuxième guerre mondiale avec "Le tableau du peintre juif" de Benoît Severac.
Parce que son oncle et sa tante partent en maison d'accueil , Stéphane hérite d'un tableau de Eli Trudel un peintre juif. Connaissant le rôle de résistant de son grand-père il décide de se renseigner et de faire obtenir le statut de "Justes" pour ses grands-parents auprès des autorités compétentes. Commence alors un long chemin dont la finalité n'était peut-être pas celle de départ.
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On aborde ici un sujet que l'on trouve moins dans les romans, les reconnaissances et les spoliations de tout ce que la seconde guerre mondiale a engendré. J'ai beaucoup aimé découvrir le processus de reconnaissance mais je vous avoue que le passage sur le pays d'Israël m'a fait froid dans le dos, tout simplement car le pays est décrit froidement et hostile. Stephane y est traité de façon insensible, sans humanité, avec le recul on le comprend cette méfiance car l'holocauste est un sujet si délicat, si fort pour ce peuple pourchassé, meurtris, spoilé mais j'aurais aimé plus d'empathie envers cet homme qui demande une reconnaissance et qui n'a aucune mauvaise intention. Stéphane va vite comprendre qu'il y a trop d'incohérences dans toutes les explications qu'il possède et se met en tête de prouver que ses grands-parents ont toutes les qualités pour accéder à ce statut qu'on lui refuse malgré son tableau. Il emprunte alors un chemin de vérités pour sa famille , il se raccroche à cet objectif, lui qui depuis des mois a tout perdu ( boulot, argent) il ne lui reste plus que ça. Plus d'une fois il est tenté d'abandonner mais il va poursuivre jusqu'à faire toute la lumière car lui non plus ne digère pas la façon dont il a été traité. le réseau d'archives et des musées sera son meilleur allié, c'est si rare de retrouver des objets chez des particuliers que beaucoup tendent la main à cet homme désireux de connaître le fin mot de l'histoire, si elle existe quelque part.
Quand on décide de prendre un chemin, on voit les premiers pas, les premiers obstacles mais l'on ne s'imagine pas ce qui se cache derrière la forêt ou le buisson, les surprises, le découragement, l'étincelle pour arriver au bout de cette quête. Sur la ligne d'arrivée on se rend compte que le chemin parcouru n'est pas anodin et que même si plus d'une fois on se sent seul, abandonné , cette force qui nous pousse à avancer c'est aussi celle qui nous apportera la quiétude.
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Bonne lecture.
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Stéphane, 50 ans, chômeur, un mariage qui bat de l'aile, vit avec sa femme à Firminy en banlieue stéphanoise. Dès le début du roman, nous retrouvons Stéphane aux mains des autorités israéliennes pour détention d'un tableau volé et il nous raconte comment il en est arrivé là !
Un jour, il reçoit un appel de son oncle et sa tante afin qu'il vienne chercher un héritage de son grand père, un tableau du peintre juif, le célèbre Eli Trudel.
D'abord incrédule, il écoute avec attention l'histoire de ses grands-parents qui ont caché le peintre et son épouse pendant la guerre et à qui le couple a offert en remerciement le fameux tableau !
Quelle histoire, ,il n'en revient pas : ses grands-parents, des héros anonymes de la résistance ! C'est décidé, il veut les faire reconnaître au statut de « Juste pour les nations ».
À partir de ce jour, Stéphane n'a plus que cette idée en tête : la reconnaissance de ses grands-parents, qui petit à petit devient également une quête personnelle. Ses démarches vont le mener en Israël où il est arrêté. Alors qu'il pensait emmener le tableau en tant que preuve, on le soupçonne de détenir un tableau volé. Il va surmonter sa déception et se lancer dans une enquête personnelle qui va le mener de Paris à Jérusalem, en passant par les Cévennes, l'Occitanie et l'Espagne. S'il entreprend cette quête c'est, bien sûr, pour connaître la vérité et pour l'honneur de ses grands-parents, mais c'est aussi pour donner du sens à sa vie et reconquérir sa femme.
Le roman suit alors une double temporalité ; il alterne le présent et les recherches de Stéphane ainsi que son questionnement sur sa propre vie et les flash-back dans le passé qui nous racontent l'histoire du peintre et de son épouse.
Histoire, intrigue, histoire de l'art pendant la guerre, la résistance avec ces héros anonymes… Premier roman que je découvre de l'auteur, je l'ai trouvé passionnant et très bien écrit.
L'histoire est prenante.
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