Il s'agit de l'histoire de Mozart et d'Antonio Salieri, compositeur officiel de la cour de l'empereur Joseph II. Salieri entraîne lentement Mozart vers sa chute finale : il meurt empoisonné et Salieri avoue sa culpabilité juste avant de mourir. La machination de Salieri prend plusieurs tours : la réputation de Mozart est dénigrée, il a de moins en moins d'élèves et Salieri lui refuse l'appui lorsqu'il sollicite des postes. Il tente même de séduire Constance Weber sans succès. Salieri incite également Mozart à mettre en scène les rites maçonniques. Son commanditaire, franc-maçon en est fort incommodé. Néanmoins les oeuvres de Mozart, malgré la pauvreté et la déchéance sont de plus en plus parfaites, au grand désespoir de Salieri qui veut que Dieu lui donne ce talent. Dieu est un personnage important dans la pièce. Il s'agit de ce Dieu que Salieri ne cesse d'invoquer et avec lequel il est en conflit permanent. Mozart, assez étrangement est présenté comme très porter sur le « pipi-caca » et limite nymphomane.
Le thème central est la médiocrité : Salieri est présenté comme le patron des médiocres, tiède et sans intérêt. Mozart au contraire est le génie, peu conscient de son talent, presque alimenté par ses excès.
J'ai aimé la pièce, j'ai adoré le film (Miloš Forman, 1984).
Commenter  J’apprécie         963
Chacun abrite en lui les sentiments patriotiques qui lui sont propres. Le mien ce sont les tartelettes amandines au sucre glacé.