Matthew Sharpe
Stéphanie Levet (Traducteur)/5 8 notes
Stéphanie Levet (Traducteur)/5 8 notes
Résumé :
Chris Schwartz a beau avoir dix-sept ans et cultiver l'ironie, sa vie l'ennuie. Il voudrait qu'elle ressemble enfin à quelque chose. Et, devenir quelqu'un. En vain. Depuis la séparation de ses parents, le lycée n'en finit pas de finir, les filles de lui échapper, sa soeur de l'agacer, sa mère de s'absenter, son père, Bernie, de déprimer. Jusqu'au jour où une interversion de médicaments plonge Bernie dans le coma. A son réveil, il doit tout réapprendre, les gestes él... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2)
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Chronique douce amère d'une famille américaine atypique , mais quelques phrases géniales parviennent à donner à ce roman un souffle d'air original que le fait sortir du lot , auteur à suivre donc .
Des personnages décalés pour former une famille qui tient malgré les aléas d'une vie de famille bringebalante. Un roman pour le moins étrange mais qui se laisse lire.
Citations et extraits (5)
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Si on a de la chance, on trouve une personne, ou un métier, ou un système de croyances qui nous aide à apaiser la terrible inquiétude inhérente au fait d'être vivant. Si on a de la chance et si, en plus, on est déterminé et fort, comme à mon avis tu l'es, alors on n'a pas à dépendre de quelqu'un d'autre pour être apaisé. On trouve la tranquillité dans une forme de concordance entre le monde et son cœur.
Ouah! s'exclama Richard Stone, leur camarade de classe. Je fais tranquillement mon jogging dans le bois sans rien demander à personne et c'est tout juste si je me casse pas la gueule à cause d'un Juif, d'un coco, d'un négro, d'un ami des nègres et de deux pédés. Et le truc complètement dingue, c'est qu'y a que vous deux!
Parfois il voyait plus qu'il n'était capable de ressentir ; parfois il ressentait plus qu'il n'était capable de voir ; parfois ni l'un ni l'autre.
Après un déjeuner composé d'un sandwich que personne n'oserait manger en public , il quitta la maison pour aller chercher le Prozac dont la posologie avait été modifiée par son psychiatre le matin même.
Se dire que chacune de ses pensées dépendait de la quantité de sérotonine que le médicament laissait circuler dans ses veines perturbait Bernie.
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