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3,4

sur 131 notes
ATTENTION, le billet qui va suivre me révèle en peau de vache carrément snob !

Dans un blurb en quatrième de couverture, Stephenie Meyer (auteure de la saga de Bella, nénette un peu cruche qui ne sait pas choisir entre un vampire blafard et un loup-garou bodybuildé) nous prouve qu'elle lit/a lu autre chose que de la bit-lit : "Quand on me demande un conseil de lecture, le premier roman qui me vient en tête est La fille qui voulait être Jane Austen." Ok, Miss Meyer, on prend note. Question bonus : pourquoi ne pas lire et conseiller plutôt les livres de Jane Austen ?

Bon, je suis mauvaise langue... Les romans pour adolescents ne sont pas et n'ont jamais été ma tasse de thé. Détaillons un peu la forme de celui-ci. La première de couverture est flashy (Si, rose et mauve, c'est flashy !) et plutôt drôle : une silhouette de femme en robe empire et Converses, Ipod vissé aux oreilles et gobelet façon Starbuck à la main, c'est aguicheur et ça dépoussière les iques. Nouvelle question bonus : Jane Austen a-t-elle vraiment besoin d'être dépoussiérée ? Vous me répondrez que Miss Coppola a fait de même avec Marie-Antoinette, mais ne mélangeons pas les mouchoirs de papa et les carrés Hermès !

J'en viens au texte. Qu'avons-nous là ? La narratrice, Julie/Julia, raconte les déboires et autres humiliations vécus auprès et à cause de sa meilleure amie, Ashleigh, une Enthousiaste qui se passionne pour un nouveau sujet tous les deux mois. La dernière tocade de la remuante Ashleigh, c'est Jane Austen et son roman Orgueil et Préjugés. Dès lors, l'adolescente n'a qu'une idée : dégoter les petits amis parfaits, dignes de Mr Darcy et Mr Bingley (Hum, chacun ses goûts...). Pour ce faire, elle entraîne son acolyte et cobaye au bal de Forefield, lycée privé pour garçons. Sur place, miracle, les deux ados rencontrent Parr et Ned, deux potes charmants, attachants et, ce qui ne gâche rien, bien faits de leur personne. Pour Julie/Julia, le choix est fait, mais c'est compter sans les sentiments de son amie. de jalousie en déconvenues, de malentendus en répétitions de théâtre, la jeune fille se consume d'amour pour son Prince tout en repoussant les avances de plusieurs déplaisants personnages. Mais comme tout est bien qui finit bien au pays de Jane Austen, chacune trouvera son chacun, ce qui tend à prouver que Cendrillon et son chausson de vair ne sont carrément pas has been.

Si ce roman donne envie aux jeunes lectrices de découvrir l'oeuvre de Jane Austen, je dis bravo. Mais le roman de Polly Shulman n'évoque qu'Orgueil et préjugés et son flamboyant Mr Darcy. Et encore, la passion d'Ashleigh pour la dame de lettres britannique ne nourrit que les premiers chapitres : la suite du roman n'est plus qu'une histoire d'adolescents qui s'envoient des mails et pensent (un peu) à l'université. Jane Austen est donc rapidement remisée, on croise brièvement Shakespeare et on lit quelques sonnets et acrostiches bien tournés. le reste, c'est de la bluette adolescente. Mais je dis ça parce que je suis une vieille peau, hein ? Ma petite flamme romantique a quand même vibré quand le beau gosse élu du coeur de Julie/Julia/Juliette monte dans sa chambre en pleine nuit et sous la neige, en grimpant à un arbre. (Avis à la populace : j'ai tout ça chez moi et il neige assez souvent entre décembre et mars !)

Loin d'être un livre déplaisant ou honteux, sa lecture est à réserver aux toutes jeunes filles qui sauront s'émouvoir des atermoiements amoureux d'une bande de lycéens et qui ne tiqueront pas devant l'abus de majuscules et de !!!! . Conclusion à envoyer par mail à l'auteure : pas facile d'être Jane Austen. Alors, plutôt qu'essayer de la copier, mieux vaut la prendre comme elle est et lire ses oeuvres. Il y a largement de quoi s'émouvoir, rire et réfléchir dans ses textes ! Pour ma part, je retourne dans le monde des vieux avec des bouquins lourds et poussiéreux.

Et une lecture de plus pour le mois de la littérature jeunesse de Babelio !
Lien : http://www.desgalipettesentr..
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La fille qui voulait être Jane Austen, et on a attendu du Jane Austen...euh non, la fille voulait plutôt devenir un personnage de la fabrique littéraire de Jane Austen, euh bien pourquoi pas, ça rêve, un peu de conte de fées, rencontrer un Darcy ou un prince charmant, pourquoi pas, un rêve d'adolescente...on vous le permet mais seulement je m'attendais à mieux...
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Une histoires d'adolescentes de 15 ans qui se prennent de passion pour l'oeuvre de Jane Austen. S'ensuivent un bal, une pièce de théâtre et des rencontres amoureuses.
Un roman plein de bons sentiments; les héroïnes sont attachantes et il n'y a pas trop de scènes ridicules. C'est assez sain comme lecture je trouve et il y a une bonne humeur générale, pas de tromperie ou jalousie mesquines propres à ce genre de livres.
Bon, j'ai clairement passé l'âge, mais je suis sûre que j'aurais beaucoup aimé à 15 ans! En tout cas ça détend!
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En écrivant l'article précédent sur La Malédiction Grimm, je me rends compte qu'il est intéressant de chroniquer en même temps deux livres du même auteur. Car on y retrouve les mêmes défauts …

Dans « La fille qui voulait être Jane Austen » (un titre qui n'a d'ailleurs aucun rapport avec celui en anglais, Enthousiasm, ce qui est d'ailleurs très significatif quand on pense au contenu), on découvre la jeune Julie, adolescente assez banale et pourtant pourvue d'un humour très caractéristique qui me l'a fait apprécier d'emblée. Elle raconte ses aventures avec sa meilleure amie, Ashley, qu'elle appelle l'Enthousiaste de par sa capacité justement à s'enthousiasmer, pour des temps des courts … après la période pâtisserie, Julie s'apprête à subir la période Jane Austen ! Robes longues, beau parler et séduction seront donc désormais les credo d'Ashley qui s'est mis dans la tête de se trouver un Mr Darcy et un Mr Wickham pour elles-deux. Des situations rocambolesques se préparent …

Si j'ai aimé le début pour son côté original (le caractère des filles, les allusions à la littérature même si elles se limitent à Orgueil et Préjugés, c'est déjà pas mal !), très vite Polly Shulman retombe dans le mielleux que j'ai critiqué dans La Malédiction Grimm. le roman perd en richesse au fur et à mesure, me perdant en même temps. Alors certes il se lit vite, mais je n'ai pu m'empêcher d'en garder un arrière-goût de déception en le refermant, puisqu'il ne tient pas toutes ses promesses.

Pour conclure sur ces deux romans : au final j'en ai tiré la même réflexion, un bon départ, une bonne idée et puis ça se perd … Et c'est dommage !
Lien : http://missbouquinaix.com/20..
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J'avais repéré ce livre à sa sortie française et ensuite sur plusieurs blogs que je suis régulièrement. Evidemment, la mention de Jane Austen ne pouvait que me tenter et c'est parce qu'elle me connait si bien que ma copine parisienne m'a offert ce titre il y a quelques semaines, pour mon anniversaire ; merci à elle !
Luttant vaillamment entre deux pages de Petite soeur, mon amour de Joyce Carol Oates, j'avais besoin de faire une pause et de me détendre quelques heures avec quelque chose de léger et rafraichissant (pour tout vous avouer, je n'ai toujours pas repris ma lecture du Oates en question…).
En l'ouvrant, je savais que la mention de Jane Austen dans le titre était un peu un leurre, j'étais prévenue donc n'ai pas été particulièrement déçue. Même si on sent venir le dénouement à des kilomètres et que les personnages sont parfois agaçants, j'ai passé un bon moment avec ce livre très « girly » (qui l'eut cru me connaissant ?) !

Julie et Ashleigh sont les meilleures amies du monde depuis l'enfance. Si la première, grande et mince, est du genre timide et réservée, elle ne peut pas toujours calmer l'exubérance et l'originalité de la deuxième que jamais rien ne peut arrêter. Après son obsession pour la confiserie ou la légende arthurienne, voilà qu'elle se prend de passion pour les romans de Jane Austen, auteure préférée de la timide Julie.
Dans le but de vivre une aventure austenienne, Ashleigh se met en tête d'aller au bal très sélect de Forefield. Un peu contre son gré, Julie se retrouve entraînée dans cette histoire… Sans invitation officielle, les deux jeunes filles sont sur le point de se faire poliment renvoyées quand deux gentlemen leur sauve la mise en les faisant passer pour leurs cavalières. Seraient-ce là les deux réincarnations de Mr Bingley et de son grand ami Mr Darcy ? C'est en tout cas ce qu'espère Ashleigh !

Comme je viens de le dire, la référence à Jane Austen n'est vraiment qu'un prétexte (sa présence dans le titre est sans doute un choix purement commercial vu le succès de la Dame 200 ans après son passage sur Terre…) pour mettre en place l'histoire des deux adolescentes. L'adoration que porte Ashleigh aux romans austeniens lui donne une excuse pour entraîner sa meilleure amie au bal interdit et de là en découle évidemment une rencontre clef pour les demoiselles et des histoires de coeur…
Par la suite, le côté Jane Austen est vite oublié et rarement remis en avant. Soyez prévenues avant de commencer cette lecture car quand on le sait, je pense qu'on s'indigne beaucoup moins de cette « publicité mensongère « !

L'intrigue en elle-même n'a rien d'extraordinaire et on connait le fin mot de l'histoire dès les premières pages mais, comme les comédies romantiques au cinéma qui ne brillent pas par l'originalité de leur scénario, La Fille qui voulait être Jane Austen détend, fait sourire et fait passer un bon moment ; c'est ce qu'on attend d'un tel titre.

Les personnages autant de points forts que de points faibles dans cette lecture. En effet, la figure d'Ashleigh la marginale (un peu la luna Lovegood du coin) est marquante et sort de l'ordinaire. Malheureusement, si son excentricité me faisait sourire et me plaisait au début, elle se révèle parfois sacrément bornée (quand Julie tente de lui dire quelque chose par exemple) ce qui m'a agacée. Julie, parlons-en d'ailleurs. C'est l'héroïne du livre (c'est l'unique narratrice) mais je l'ai trouvée finalement beaucoup plus effacée et fade que sa camarade. Les jeunes lectrices se reconnaitront sans doute dans sa réserve et sa timidité, mais, même si je l'ai trouvée sympathique, elle manque un peu de punch à mon goût. Les figures masculines - notamment les deux cavaliers de ces demoiselles, Parr et Ned - manquent cruellement de charisme. Sans relief, ils sont beaux, gentils et serviables ; ça manque un peu de profondeur tout ça.
Dans l'ensemble, les personnages sont un peu trop gentillets, un peu trop beaux, trop « parfaits » (sauf Ashleigh). L'histoire aussi d'ailleurs ; comme si c'était aussi évident et « facile » dans la vraie vie… Cela dit, et je me répète, ça n'en reste pas moins très mignon et rafraichissant, idéal pour les jeunes filles en fleur en quête de leur Mr Darcy.

Quelques mots encore pour ajouter que le texte est à la première personne du singulier (Julie est l'unique narratrice) ; on suit donc l'histoire exclusivement du point de vue de l'héroïne ce qui plaira d'autant plus aux lectrices qui pourront s'identifier à la demoiselle timide et à ses rêves… Bon, j'ai un peu passé l'âge, mais je me suis tout de même prise au jeu et j'ai apprécié les quelques touches d'humour qui se sont glissées dans ce « journal intime » (le coup du Prix de la Paix des Familles m'a beaucoup fait rire, par exemple).

Ce n'est donc pas un incontournable mais un livre que je conseille à celles (non pas à ceux…) qui ont besoin de retrouver leur âme d'adolescente et leur sourire pendant quelques heures. Et si grâce à ce titre, certaines jeunes filles ont ensuite envie de se tourner vers du Jane Austen (et notamment Orgueil et Préjugés), je dis bravo à Polly Shulman !
Lien : http://bazar-de-la-litteratu..
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L'histoire de Julie et d'Ashleigh est passionnante. A partir d'un monde qu'elle se sont créées, en s'inspirant de celui de Jane Austen, elles vont vivre des expériences extraordinaires. Les deux jeunes filles sont très attachantes. On pourrait se lier d'amitié aussi bien avec Julie qu'avec Ashleigh.

Je ne suis pas déçue par cette lecture car j'avais lu des critiques sur la blogosphère. Suite à cela je n'avais pas d'attente particulière. Les références à Jane Austen sont présentes dans la plupart du livre : quadrille, mode du XIXème siècle, bienséance etc.

Les deux adolescentes se posent également des questions existentielles qui correspondent à leur âge et à leur époque. Même si le dénouement est évident, le style est léger et fluide.

J'ai donc passé un bon moment avec ce roman très divertissant.
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Julie a une amie très chère, l'exubérante Ashleigh, qui se prend de passion pour les romans victoriens de Jane Austen et décide aussitôt de provoquer les choses afin de vivre une aussi belle histoire d'amour que celle d'Elisabeth Bennett et du ténébreux Darcy. C'est parti pour une suite d'évènements aussi loufoques qu'inattendus !

Un roman "de filles" très léger, plaisant, pour passer un bon moment drôle sans se prendre la tête. Certes pas de la grande littérature pour ados mais ça fait aussi du bien de leur proposer des romans qui ne soient ni tristes, ni sérieux !
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C'est un roman sympathique, mais il n'y a pas de quoi sauter au plafond. C'est assez gentillet en fait.

L'héroïne, Julie, est la plupart du temps assez drôle dans sa manière de donner sans cesse des surnoms aux gens ou aux endroits. Elle excelle d'ailleurs dans l'utilisation de métaphores percutantes et très marrantes. Malheureusement, sa manie de cacher ce qu'elle ressent et de s'enfoncer toujours plus loin dans l'erreur la rend par moment très agaçante.>
Sa meilleure amie, Ashleigh, est carrément surréaliste ! J'ai eu beaucoup de mal à me faire à ce personnage. Mais sa loyauté sans bornes à Julie est tout à son honneur et me la rendue un peu plus "potable".
Quant à Parr, le mystérieux inconnu de Julie, il est mignon, sans plus. Un peu trop parfait et trop lisse pour être vraiment intéressant.

Il y a pas mal de références à Jane Austen dans les situations et quiproquos, mais plus on avance dans le récit plus ce côté-là est relégué à l'arrière-plan. Ce sont bien souvent Ashleigh et Julie qui font référence aux livres de Jane Austen, même si, parfois, c'est à nous de remarquer le parallèle si on connaît un tant soit peu les romans. Néanmoins, j'ajoute qu'il n'y a pas besoin de lire les livres de Jane Austen pour pouvoir apprécier. J'en suis la preuve vivante (je ne connais que les adaptations télé ou cinéma).

J'ai trouvé que l'histoire ne tombait pas trop dans les clichés, et ça, c'est plutôt appréciable. de même, la romance n'est pas particulièrement rapide et s'étale sur plusieurs mois (même si les nombreux quiproquos font qu'il ne se passe pas grand chose entre Parr et Julie).
La fin est plutôt précipitée, cependant, c'est un happy-end, alors je ne m'en formalise pas trop.

En conclusion, ça a été, au final, une lecture légère et plaisante, bien que très jeunesse.
Lien : http://lesvictimesdekelith.b..
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J'ai acheté ce livre en pensant à que ce serait un Jane Austen des temps moderne, qu'on y trouverait de fréquentes allusions à l'oeuvre de base. En fait, c'est un livre purement pour adolescent dont le seul parallèle avec Jane Austen réside dans l'allusion aux protagonistes du livre et peut être, l'issue heureuse du roman. Vocabulaire, contexte, tout m'a rapidement prouvé que c'était le cas. Difficile donc de s'identifier véritablement à l'héroïne de 15 ans en proie à ses premiers émois amoureux. L'histoire est simple : deux amies, sous prétexte de rencontrer leur Darcy & leur Bingley comme Elizabeth et Jane dans Pride and Prejudice, décident d'aller à un bal d'une école privée exclusivement composée de garçons. Elles y rencontrent bien sur deux garçons mais bien entendu, il y a des "obstacles" au véritable amour...
C'était une lecture divertissante, très fleur bleue et romantique avec le personnage de Julie si timide et trébuchante à côté de sa meilleure amie vive et exubérante.Je pense que j'aurais vraiment adoré lire ça pendant mon adolescence. Je l'ai toutefois apprécié aussi à mon âge même si on n'a aucune peine à anticiper la fin de l'histoire et l'issue de ces chassés-croisés amoureux. Malgré cela, c'est toujours agréable de lire une histoire romantique avec un happy end à la Austen!
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déçu à la lecture, il est peu question de jane austen. Reste une lecture assez plaisante mais pas transcendante.
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