Que voilà une fin… zut j'ai perdu le mot, ah oui ! Mouvementée !
Nous voici donc rendus au dernier tome de la Faucheuse, cette série formidable pour laquelle j'ai eu un coup de coeur dès la lecture du premier tome. Je ne voudrais pas vous spoiler aussi, je ne vous dirai pas comment nous avions laissés nos héros à la fin du tome précédent. Mais… vous vous en doutez, le suspens était insoutenable !
Ce tome 3 se déroule su deux temporalités différentes. D'un côté, nous retrouvons Maître Faraday précisément au même moment que la fin du tome 2 et dans la suite immédiate. de l'autre, nous poursuivons l'aventure avec Maître Possuelo (que nous avions rencontré dans le 1er tome vous vous rappelez ? ) 3 ans après. Et je dois avouer qu'au départ, j'ai eu du mal à me faire à cette double temporalité, étant donné que les deux s'entremêlent, un chapitre après l'autre ou presque, sans forcément qu'on n'ait d'éléments de date nous permettant de bien nous situer. Mais rapidement, les deux temporalités se rejoignent pour que l'histoire redevienne plus linéaire.
Il se passe tout un tas de choses dans ce dernier tome. Nous faisons face à pas mal de découvertes, de retournements de situations, de suspens, de chocs aussi. L'univers de
Neal Shusterman vit des moments très difficiles et sombres, au point qu'on a du mal à entrevoir la lumière qu'il pourrait y avoir au bout du tunnel. Mais bon, c'est un roman ado, il y a forcément une lueur d'espoir à un moment ou à un autre.
Là encore, nous retrouvons avec délices cet univers si riche créé par l'auteur. Tout se tient, tout est cohérent, jusqu'à la toute fin. Des questions trouvent leurs réponses et des situations hasardeuses se dénouent parfois de façons fort surprenantes. Et ce n'est pas pour me déplaire. J'aime être surprise, voir arriver des choses que je n'avais pas anticipées.
Les événements s'enchaînent, nous laissant peu de répit. On n'a pas le temps de s'ennuyer une seule seconde. Comme pour les tomes précédents, l'écriture de
Neal Shusterman nous embarque au point qu'on dévore les 700 pages de ce roman sans s'en rendre compte.
Une très bonne conclusion à cette formidable série.