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Mir (31/12/1940)
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I partie -

Attends-moi, (1941)

Si tu m'attends, je t'attendrai
Mais attends-moi très fort
Attends quand la pluie jaune
Apporte la tristesse
Attends quand la neige tournoie
Attends quand triomphe l'été
Attends quand le passé s'oublie
Et qu'on n'attend plus les autres
Attends quand des pays lointains
Il ne viendra plus de courrier
Attends lorsque seront lassés
Ceux qui avec toi attendaient

Si tu m'attends, je reviendrai
Ne leur pardonne pas à ceux
Qui vont trouver les mots pour dire
Qu'est venu le temps de l'oubli
Et s'ils croient, mon fils et ma mère
S'ils croient que je ne suis plus
Si les amis las de m'attendre
Viennent s'asseoir auprès du feu
Et s'ils portent un toast funèste
A la mémoire de mon âme
Attends. Attends et avec eux
Refuse de lever ton verre

Si tu m'attends, je reviendrai
En dépit de tous les morts
Et qui ne m' a pas attendu
Peut bien dire : "c'est de la veine"
Ceux qui ne m'ont pas attendu
D'où le comprendraient-ils, comment
En plein milieu du feu
Ton attente
M'a sauvé
Comment j'ai survécu, seuls toi et moi
Nous le saurons
C'est bien simple, tu auras su m'at-
-endre comme personne


Tous les russes ont aimé ce grand poète, même s'il ne parle pas beaucoup aux gens ici, il est encore présent dans le coeur de tous les russes à travers ce cri à sa bien-aimée, la comédienne Valentina Sérova. Constantin Simonof a insufflé dans le coeur des russes au combat une nuée d'espoir qui vaut trente-six gnoles.

II partie -
L"écho ukrainien (2022)

Pour l'instant l'incorporation a cessé en Russie pour aller se battre en Ukraine, un répit pour nombreux ceux qui étaient concernés et qui ne voulaient pas aller se battre, non pas qu'ils n'étaient pas patriotes, mais aller combattre contre des frères voisins alors que le pays n'était pas directement menacé dans son existence même comme à la dernière grande guerre, ils en avaient gros sur le coeur. D'autres n'ont pas attendu, ont bravé les consignes et sont allés trouver refuge en Georgie ou dans les pays du nord. Qui leur en voudraient dans le fond ? Pour ceux-là, Simonov a un autre mot à son ode ci-dessus : "Jamais un homme qui a connu la guerre ne pourra en déclarer une autre. Ceux qui les décident, qui les déclenchent n'ont ni attache, ni amour .."

III partie -

La rencontre Steinbeck-Simonov (1947)

Un autre grand auteur qui m'est cher : John Steinbeck note dans son Journal russe de 1948 à l'endroit de Constantin Simonof qu'il a rencontré chez lui et y apporte son témoignage vibrant, péremptoire comme il sait le faire :

"Mr Simonov est sans conteste l'écrivain le plus populaire en Union soviétique aujourd'hui. Tout le monde lit et récite ses poèmes. Ses reportages de guerre sont lus aussi
assidûment que ceux d'Ernie Pyle chez nous. C'est par ailleurs un homme tout à fait charmant. Il nous a invités dans sa maison de campagne, qui est toute simple et confortable dans un grand jardin. Il y mène avec sa femme une vie tranquille, non pas luxueuse, mais aisée. Nous y avons très bien déjeuné. Il aime les belles voitures, possède une Cadillac et une Jeep. Son potager, son verger et sa basse-cour approvisionnent sa table. Il a des ennemis, bien sûr, du genre de ceux que suscite sa popularité. C'est le chouchou du gouvernement ; il a reçu de nombreuses décorations, et le peuple russe l'adore.
Sa femme et lui forment un couple délicieux et affable. Ils nous ont beaucoup plu. (..). Nous avons fait une partie de fléchettes, dansé et chanté. Nous sommes rentrés à Moscou tard dans la nuit.."

Eh ben j'aurais bien passé la soirée avec eux dans cette datcha de la banlieue moscovite un peu autarcique si j'ai bien compris, bien après que les poules furent couchées ..

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