Même si certaines de ses conclusions peuvent paraître hâtives (mais pas toutes, loin de là !) et si quelques extrapolations un peu captieuses apparaissent ici ou là, c'est sans doute la rançon d'un essai de style journalistique au demeurant fort intéressant et documenté sur un sujet très peu exploré que l'auteur, aussi à l'aise semble-t-il en chinois qu'en arabe, est particulièrement bien armé pour traiter, à partir de ce genre de rencontres de terrain que le journalisme anglo-saxon sait pratiquer avec bonheur depuis longtemps.
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C'est grâce aux efforts de tous ces négociants que la Chine sera sans doute bientôt le premier partenaire commercial du monde arabe, avec pour conséquence dans les pays occidentaux des pertes de production et d'emplois.
Le gouvernement chinois se heurte en effet à l'hostilité de la minorité musulmane des Ouïgours, lesquels ne représentent, en réalité, que 8 des 20 millions de musulmans chinois, dont la majorité sont des membres de l'ethnie Hui. Les Hui sont les descendants des marchands de la route de la soie convertis à l'islam.