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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Sabine a 11 ans, elle fréquente un collège, en classe de 5ème ( Pourquoi Marie Sizun parle-t-elle de lycée?) et vit seule avec sa mère, avec laquelle les rapports sont très limités. Son père est parti. A la suite d'une remontrance de sa prof de français" La petite" va connaître une journée décisive dans sa vie d'adolescente.
C'est une jolie histoire, dans laquelle le lecteur découvre une petite fille imaginative et artiste. Pour moi, ce roman s'adresse aux jeunes lecteurs.
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Voilà un joli livre délicat dédié par l'auteure aux « enfants solitaires » dont l'héroïne sabine 11 ans fait partie.

Celle-ci, vit seule avec sa mère, une femme de ménage à la peine, quittée par le père, presqu'obèse, portée sur l'alcool et qui « parle mal » au point qu'elle fait honte à Sabine. A l'école cette dernière s'ennuie et ses résultats ont chuté depuis le départ du père qu'elle ne voit plus beaucoup depuis qu'il a refait sa vie avec une autre femme qui attend un enfant. Il faut dire aussi que la prof de français ne sait pas trop s'y prendre avec Sabine et quand celle-ci convoque la mère pour lui parler des mauvais résultats de sa fille et de son attitude inattentive en classe, Sabine s'inquiète de ce face à face à venir entre la prof sévère et la mère si atypique. Alors elle fugue, espérant retrouver son père qui a malheureusement changé d'adresse.

Tandis qu'elle déambule seule dans Paris, Sabine rencontre un jeune couple d'étrangers grâce auquel elle va passer une agréable journée et reprendre goût à la vie et aux études. Et elle finira par retrouver la trace de son père.


Voilà un bref résumé de ce petit roman un peu triste mais très agréable à lire car le style est alerte et le lecteur se demande comment va se terminer cette journée pour cette petite héroïne à laquelle on s'attache immédiatement. En effet, il est difficile de ne pas être ému par sa solitude, son aspiration à la beauté, son intelligence et sa sensibilité ignorés par son entourage.
Le personnage de la mère est également attachant car, malgré ses failles, elle n'est pas une si mauvaise mère.

Dans ce livre, il est beaucoup question aussi du métier d'enseignant, de la transmission, avec un portrait sans concession d'une prof de français très sèche, peu appréciée de ses élèves.

J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce livre même si la rencontre inopinée de Sabine avec Kate et John, deux jeunes touristes anglais, m'a paru artificielle, invraisemblable et même un peu gnan gnan.

Marie Sizun a un vrai don d'écriture, un style limpide et poétique, ainsi on se laisse facilement bercer par ses mots. Ce livre charmant n'a cependant pas la force de la « femme de l'allemand », inoubliable et en partie autobiographique, autre roman de Marie Sizun qui évoque aussi la relation mère-fille au coeur de son oeuvre.
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Sabine, onze ans, n'aime plus l'école et n'est pas attentive aux cours. Sa mère a été convoquée par le professeur de français et l'enfant, très contrariée par cette future rencontre ne veut pas y assister. Tout en aimant beaucoup sa mère, la petite ne peut s'empêcher d'avoir honte de son apparence et de son manque de conversation. Elle ne ressemble pas aux autres mères, ça saute aux yeux. Ne pouvant envisager l'idée même de ce rendez-vous, l'enfant décide de faire l'école buissonnière. Durant cette journée de totale liberté, Sabine va faire une jolie rencontre qui va l'ouvrir au monde de la poésie...

Dans "un jour dans la forêt", Marie Sizun aborde le sujet l'éducation, sujet qu'elle connait bien car elle a été enseignante. Son personnage principal, la petite Sabine, fait partie de ces enfants peu stimulés à la maison, qui peuvent vite décrocher s'ils ne sont pas soutenus par leurs professeurs. Résolument optimiste dans ce roman, Marie Sizun choisit de donner sa chance à Sabine mais je ne peux m'empêcher de trouver la fin un peu trop idyllique. C'est toutefois une jolie histoire, qui donne à réfléchir sur la façon d'enseigner dans nos écoles, bien souvent décourageante pour les élèves qui n'ont pas la chance d'être soutenus à la maison.

Malgré mon bémol, j'ai retrouvé avec plaisir la plume de Marie Sizun, que je suis depuis ses débuts.

Lien : http://sylire.over-blog.com/..
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Une histoire touchante qui se lit facilement. Malheureusement le manque de réalisme et les clichés sur les profs sont la petite touche négative. L'auteur est à découvrir.
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L'histoire, une journée d'école buissonnière par une fille en échec scolaire qui redoute la rencontre entre sa mère et un de ses professeurs. le livre est agréable à lire et il rappelle aussi ce qu'est la poésie, l'art, la culture. Il montre aussi la misère culturelle de certains milieux. Par contre, je trouve la fin un peu optimiste et bien "pensante" ...
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" Qu'est-ce qu'il penserait, Hugo, de ces élèves ratés d'aujourd'hui qu'on n'envoie pas travailler dans les mines, non, mais qu'on laisse sur le bord de la route, qu'on abandonne en cours de scolarité, sans aucun diplôme, livrés à quel avenir ?"

Marie Sizun, avec un récit à la troisième personne, raconte une journée d'école buissonnière d'une jeune collégienne.
Sabine vit avec sa mère, femme de ménage dont elle a un peu honte à cause de son métier, de son langage et de son apparence. Son père violent a quitté le foyer pour une autre femme. Depuis, Sabine est rêveuse. Ses drôles d'idées l'emmènent parfois "si loin à partir d'un objet, d'une lumière, d'un nuage, d'un mot". Son peu d'attention en classe en fait une mauvaise élève. Dans ce monde fermé, elle a peu d'amis. Et cette bornée ou désabusée Madame Lemagre, professeur de français l'humilie, la pousse à bout et convoque sa mère pour lui signifier son impertinence.
Cette rencontre n'est pas possible et Sabine préfère fuir, ne plus aller à l'école. Elle part "par la forêt" comme dans son poème d'école, retourne voir Notre Dame parce qu'elle avait aimé cette visite avec la professeur de dessin, seule matière qu'elle adore. Elle a aussi de revoir son père et elle va surtout rencontrer un jeune couple de professeurs anglais, une rencontre providentielle qui telles des fées sur le berceau d'un enfant vont lui donner l'art de la poésie et de la peinture.
"Est-ce que c'était ça la poésie ? Ce trouble pour un mot."
C'est le genre histoire simple qui met en évidence toutefois les failles de l'enseignement, les difficultés de certains milieux familiaux, un réflexion sur la culture.
Lien : http://surlaroutedejostein.w..
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J'ai un avis très mitigé sur ce roman: j'ai pris beaucoup de plaisir à le lire, mais il est truffé de clichés qui le rendent très utopiste : enfant issue d'un milieu défavorisé, parents divorcés, qui habite Montreuil et qui fréquente un collège huppé à Paris; une professeure de français et un proviseur très caricaturés (heureusement que tous les enseignants ne sont pas comme ça!), un couple de touristes anglais, professeurs eux-aussi, qui vont s'occuper de la petite pendant sa journée de fugue... C'est un peu le monde des Bisounours dans ce roman, mais la construction est bien faite et on a envie de connaître l'épilogue. En refermant le livre, je me suis faite la réflexion suivante: si toutes les histoires d'enfant décrocheur pouvait aussi bien se terminer, que la vie serait belle! Mais la vie n'est pas un roman!
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Voilà un livre de rentrée écrit par une enseignante et qui parlera sans doute aux enseignants.
C'est un peu un conte où une bonne fée se penche sur Sabine pour rallumer l'étincelle du désir d'apprendre, lui permet de panser ses blessures et de se réconcilier avec son milieu d'origine. C'est une histoire finalement optimiste où, malgré les difficultés sociales ou familiales, l'inadaptation au système scolaire pour certains, la rédemption est possible.
On a envie d'y croire et que ceux qui décrochent rencontrent quelqu'un comme Kate ou John qui porte sur eux un regard bienveillant, alors que trop souvent on les condamne.
Parfois, il suffit de si peu...

Une semaine après avoir terminé cette lecture, j'ai le souvenir d'avoir passé un bon moment avec ce roman truffé de citations poétiques, Victor Hugo, Verlaine, Apollinaire, Rimbaud, mais sur un thème proche, j'ai préféré Les demeurées de Jeanne Benameur.
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