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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Des vacances interrompues dès le premier jour pour l'enquêteur Martin Beck. Une enquête qui débute à Budapest à la recherche d'un journaliste disparu. C'est le Ministère des Affaires étrangères, de façon officieuse, qui mandate Martin Beck pour cette disparition inquiétante.
Ce deuxième opus d'une série de dix est préfacée par Val McDermid.
C'est avec plaisir que j'ai retrouvé Martin Beck dont la troisième aventure m'attend dans ma PAL.
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Alf Matsson journaliste dans un journal pas vraiment recommandable a disparu à Budapest, Martin Beck y est envoyé pour enquêter discrètement, cette disparition inquiétant les Affaires étrangères. Qui est ce journaliste?, de réputation il est très professionnel, mais il peut être très violent avec ses amis et ordurier avec les femmes quand il est ivre. Que faisait-il à Budapest ? de l'espionnage ?, trempait-il dans un trafic quelconque ?, une liaison ?

Avec cette deuxième enquête - L'Homme qui partit en fumée - , le couple Sjöwall - Wahlöö nous emmène au delà du rideau de fer..en 1966 le monde est toujours bipolaire entre Est et Ouest, les nombreux allers et retours du journaliste en zone Est sont peut-être politiques....et c'est à Budapest que l'on s'immerge pour découvrir pas à pas la progression de l'enquête pas toujours facile, peu d'indices, l'impression d'être suivi, les renseignements de la police locale sont parcimonieux, mais c'est sans compter sur la patience du flic qui se frotte à la fois au milieu politique et également au milieu journalistique pas toujours reluisant.
Un deuxième épisode qui tient toutes ses promesses et qui laisse une grande part au temps, celui de la réflexion, celui de l'attente d'un appel de l'étranger transmis par une opératrice, les telex et les temps morts et ce temps installe un rythme qui permet le recul et l'introspection de Martin Beck.
Un deuxième essai réussi....
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L'heure des vacances est arrivée pour l'inspecteur Martin Beck, il rejoint sa femme et ses enfants déjà installés. Mais dès le lendemain, il est rappelé par sa hiérarchie, un reporter a disparu lors de son séjour en Hongrie, derrière le rideau de fer. Une enquête doit être menée en toute discrétion.
D'abord peu enthousiaste, l'inspecteur débute ses recherches. Les difficultés qu'il recontre sont liées à la barrière de la langue et à l'etrangeté de l'enquête. le journaliste a disparu le lendemain de son arrivée, sans avoir rencontré les personnes qu'il devait voir.
Une intrigue qui s'installe assez lentement, mais qui crée une ambiance d'un autre temps, le danger est bien présent. Un polar réussi.
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Deuxième ouvrage que je lis de ce couple d'auteurs. Je pense ne pas en rester là..à suivre.

Première impression l'inspecteur Beck me semble plus jeune et plus dynamique que dans Roseanna.

L'inspecteur est chargé, confidentiellement par les Affaires Étrangères, de retrouver un journaliste suédois disparu à Budapest.

La plus grande partie du roman se déroule à Budapest. Avec l'inspecteur seul ou accompagné soit d'un de ses collègues hongrois soit d'une jeune femme énigmatique nous visitons Budapest, nous déjeunons à l'Hôtel. L'enquête au point mort s'accélère enfin.

De retour en Suède, les faibles informations et indices relevés à Budapest sont justifiés. L'affaire est résolue.

Avec ce livre écrit en 1966 on se retrouve dans un monde presque archaïque ! L'Europe était divisée en deux par le rideau de fer, la circulation entre ces deux Europe n'est pas simple tant au niveau fourniture de papier administratif que transport. Beck pour se rendre de Stockholm à Budapest prend un avion à Copenhague avec escale technique à Berlin-Es, puis arrêt à Prague pour enfin atterrir à Budapest avec autorisation de fumer dans les avions. Pour téléphoner il faut passer par des standards.
Excellent polar à l'ancienne.
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La deuxième enquête de Martin Beck envoie le policier en Hongrie, dans une Europe encore scindée en deux. Sans mission officielle, il marche sur des oeufs et finit par trouver son alter ego hongrois, avec lequel la collaboration fonctionne, en toute cordialité, et avec une belle pointe d'humour.

Comme pour Roseanna, le tempo est lent, mesuré. On progresse peu à peu et les auteurs donnent progressivement toutes les clés au lecteur pour qu'il débrouille l'écheveau.

Martin Beck réussit à y voir clair, grâce à son flegme et à son pragmatisme. Tenace, il ne lâche pas sa proie. La scène où il fait "craquer" son agresseur à Budapest, ou la confrontation finale, sont deux moments forts, démontrant l'âpreté de Beck lorsqu'il s'agit de découvrir la vérité. Comme dans le premier tome de la série, les dialogues sentent le quotidien et l'interrogatoire détonne tout à fait. Un grand moment.

Davantage qu'à Ed McBain, j'ai pensé à Simenon, car j'ai vu un parallèle avec la progression des enquêtes du commissaire Maigret. Ici, Martin Beck commence à prendre de l'épaisseur, sa famille, ses collègues aussi. On a un microcosme complet qui prend vie. Pas de super héros. Des hommes, des maris, des gens assez simples, presque banals. C'est cela qui fait la force du livre.

Ce roman illustre un excellent aphorisme de Didier Daeninckx, "le personnage le plus important dans un roman policier, c'est le disparu".

Enfin, lire ces romans 40 ans plus tard, cela permet de se figurer la vie d'alors. Les vols fumeurs, les formalités d'aéroport, d'hôtel, etc. le livre prend alors la forme d'un témoignage, social, culturel, sociétal. Pour cela, déjà, il vaut la peine d'être lu.
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Plutôt qu'une critique, je donnerai mon ressenti après cette lecture où on (re)plonge dans une vie, pas si lointaine que ça, où les portables n'existent pas, ni l'Internet, ni l'identification par cellule adn ...
Bref, on est loin des" experts"!!!
Les personnages qui ont une trentaine d'années dans le livre sont nés vers 1935, on vit donc à la mode suédoise des années 60.
L'histoire est lente, les personnages sont plutôt montrés de façon très froide, quelques pics ironiques à droite et à gauche assez inattendus, bref l'ensemble est pour moi rafraîchissant.
L'enquête est secondaire, l'ambiance prime.
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Deuxième volet du Roman d'un crime de Maj SJOWALL et Per WAHLOO, L'homme qui partit en fumée est un journaliste suédois qui disparaît derrière le rideau de fer, à Budapest pour être précis. Martin Beck est envoyé sur place avec une contrainte : éviter tout incident diplomatique...

Avec ce roman le lecteur prendra déjà conscience de la filiation entre Martin Beck et Kurt Wallander, notamment quand ce dernier enquête en Lettonie. SJOWALL et WAHLOO mettent en avant pour leur part les collusions entre la presse et la politique, émettent quelques doutes sur les compétences des fonctionnaires de l'Etat suédois, et révèlent une véritable ordure sous le masque d'un spécialiste de la guerre froide. En d'autres termes, il est urgent d'aller au-delà des apparences pour démêler le vrai du faux, ce qui est bien tout l'objet de la série.
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Très belle ballade en Hongrie, de l'autre côté de l'ex rideau de fer.
On de laisse prendre à la lenteur de cette enquête où, longtemps, il ne se passe pas grand chose. Et puis on finit par découvrir soi même la vérité, ou du moins à largement l'entre-apercevoir.
Dommage que Beck soit aussi inhumain : pas de désir, pas de faiblesse.
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L'homme qui partit en fumée est la seconde enquête menée par Martin Beck sous la plume du duo d'auteurs suèdois Maj Sjöwall et Per Wahlöö. Il marque d'emblée deux nettes différences avec le précédent : son action se déroule en grande partie en Hongrie alors que Roseanna se passait en Suède et le temps de l'enquête est d'emblée raccourcis (p 67 : "l'inspecteur principal Lidberg disposait d'un temps illimité. Lui n'avait qu'une semaine.") alors que le premier roman avait fait du temps dilaté un élément principal de l'intrigue que ne cessait d'entretenir la correspondance entre Stockholm et les USA ou Interpol.

La troisième occurrence qui tend à différencier les deux récits concerne le crime lui-même : comme le titre l'indique, dans l'homme qui partit en fumée il n'y a pas de crime. On peut noter rapidement toute l'intelligence de mise en scène du duo d'auteurs qui sachant peut-être que les enquêtes de Martin Beck les mèneraient sur 10 épisodes choisissent délibérément de rompre une monotonie qui pourrait s'installer en cassant les principaux codes mis en place dans la première intrigue. Une fiche de lecture d'un lycéen serait presque nécessaire pour recenser comment les récits différent. de l'absence de la femme de Beck à l'intérêt net de celui-ci pour l'été hongrois, un éveil sommaire aux libéralités, à la moquerie affichée de la hiérarchie suédoise, l'homme qui partit en fumée offre de nombreuses pistes de lectures.

Sur le plan de l'intrigue elle-même, autant la partie hongroise est délectable, le retour en Suède est plus brouillon, ou plutôt non, il est moins clair. On s'embrouille entre les noms des protagonistes et si c'est effectivement le but des auteurs de nous masquer la vérité comme elle l'est à Martin Beck, c'est réussi mais pas forcément des plus agréables à lire.
Son personnage évolue bien, dans une complexité psychologique faite de rigueur et d'attention. Un brin d'humour perce même lorsqu'il se moque gentiment de ses subalternes ou qu'il drague l'air de rien les jolies Hongroises.

Si les dix romans de la série ont posé la pierre angulaire sur laquelle vient se poser le polar nordique contemporain, on ne saurait trop regretter que le niveau d'exigence littéraire ne soit pas aussi respecté que l'ambiance ou le caractère taciturne des personnages. Une série à recommander froidement !
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Martin Beck, l'enquêteur de la police de Stockholm, part enfin en vacances après une année chargée. Il rejoint sa femme et ses enfants sur une île de l'archipel : pêche et farniente au programme. Mais à peine arrivé, il est rappelé par ses supérieurs pour une sombre affaire de disparition d'un journaliste suédois en Hongrie. Beck, la mort dans l'âme, quitte sa famille et se rend en Hongrie pour essayer de retrouver le reporter.
Deuxième enquête de Martin Beck écrite par le duo d'écrivains suédois, L'Homme qui partit en fumée est d'abord un roman de personnages, de décors et d'atmosphère. L'enquête n'avance pas d'un pouce jusqu'à la moitié du livre mais on observe avec plaisir Beck se confronter à la police hongroise dans un pays qui était encore derrière le rideau de fer. Chacune de ses pistes est une impasse et Beck finira par retourner dans son pays où il trouvera, grâce à son bon sens et l'aide de ses collègues et du hasard, le fin mot de l'histoire. Délectable !
Lien : http://puchkinalit.tumblr.com/
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