Le professeur Costigan a mis au point un appareil très curieux. Lorsqu'on y introduit la main ou le bras, ceux-ci disparaissent et on voit en coupe les muscles, os, veines et vaisseaux à l'endroit où la disparition s'est produite. Mais où donc la main et le bras vont-ils lorsqu'ils disparaissent ? C'est toute la question. ● Les éditions de l'Arbre vengeur ont ressorti un roman de SF à l'ancienne, par un petit maître, publié aux Etats-Unis en 1953 et traduit pour la première fois en français en 1967. ● Je me demande bien si cela valait le coup de le republier. Certes, la première partie est passionnante car on se demande bien ce qu'est au juste cette « aiguille » du Pr Costigan. ● Et puis, on est replongé dans un univers d'avant le wokisme où les hommes dominent sans vergogne des femmes qui ne sont que des secrétaires un peu bébêtes ; même si par hasard l'une d'entre elles participe aux conseils d'administration de la société du professeur, elle passe son temps à y faire du tricot ! On voit que depuis l'ambiance a beaucoup changé ! ● Mais la seconde partie est beaucoup plus convenue, c'est une robinsonnade utopique assez niaise et complètement invraisemblable dans laquelle je me suis ennuyé. ● « Prenez tout l'or de la Terre et faites-le disparaître. À qui manquera-t-il ? Aux gardiens des coffres-forts de Fort Knox, aux dentistes, aux métallurgistes et aux bijoutiers. Mais, si l'on supprime le fer, c'est la fin de toute civilisation. Plus d'acier inoxydable, plus d'automobiles, plus de moteurs, plus d'avions, plus de gratte-ciel, plus de ponts, plus de couteaux, plus de ciseaux. »
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Imaginez un roman de SF qui vous surprenne, ça arrive de moins en moins souvent ? Peut-être faut-il aller chercher du côté de récits plus anciens, d'une époque où la SF était positive : L'Aiguille de Costigan est un roman original avec un invention improbable, un monde parallèle et une ambiance bienveillante. Une lecture qui fait du bien !
Lire la critique sur le site : SciFiUniverse
Le roman de l’américain Jerry Sohl convoque habilement les intrigues de “Robinson Crusoé” et “L’Île mystérieuse” et revisite le vieux rêve de l’humanité de créer une nouvelle civilisation. Et ce n’est évidemment pas si simple…
Lire la critique sur le site : Telerama