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Florica Courriol (Traducteur)
EAN : 9782721012203
440 pages
Editions des Femmes (19/10/2023)
2.38/5   4 notes
Résumé :
En Roumanie, sous la dictature de Ceausescu, la jeune Maïa se retrouve impliquée dans une enquête sur un avortement illégal. C'est elle qui a trouvé le petit corps inerte dans les douches de l'hôpital communiste, îlot entre sexe et mort, dans lequel elle travaille comme instrumentiste et où elle rêve d'un ailleurs, là-bas, de l'autre côté du mur. Dans un second scénario, Maia, exilée, travaille dans la maison médicale suisse d'un canton catholique, dont les règles s... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Un roman en diptyque, pourquoi pas, l'idée est attrayante.
Une seule héroïne Maïa,
2 pays, la Roumanie, sous la férule de Ceaucescu, sa Securitate et ses lois liberticides, puis cette Suisse si paisible et bien ordonnée.
2 milieux, différents, mais pas tant que cela, l'hôpital en Roumanie, et, en Suisse, un travail à "La Chance" qui comme son nom ne l'indique pas est une maison de retraite où l'on accueille des "hôtes" en fin de vie, des invités (payants bien sûr) et non des patients.
Le fil rouge reliant les expériences vécues par Maïa dans ces contextes : l'interrogatoire qu'elle est amenée à subir et, que ce soit à l'Est comme à l'Ouest, l'hypocrisie qui règne en maître et détermine les relations entre les êtres.

Vingt quatre secondes dans un ascenseur pour faire basculer votre vie !
Cela aurait pu être passionnant ! Hélas, comme ce fut fastidieux !
Je me suis à plusieurs fois demandé si je parviendrais à lire ce pensum jusqu'au bout !

Un récit pesant, un style lourd - la traduction y est peut-être pour quelque chose - mais en tous cas, la lecture n'est pas aisée, c'est le moins qu'on puisse dire.
Car, non seulement la relation est obscure, embrouillée, mais elle fourmille d'innombrables digressions, de tours et détours, dont l'utilité ne m'est pas apparue évidente, et qui, en tous cas, n'éclairent pas le sens de l'histoire, et elle est en outre truffée d'interminables descriptions, qui alourdissent la narration et nuisent à sa compréhension.

J'ai reçu cet ouvrage dans le cadre de la dernière Masse critique. J'en remercie Babelio ainsi que les éditions des femmes. Je me réjouissais de cette découverte, ma déception en est donc d'autant plus grande !
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On retrouve cette année, à l'occasion de la rentrée littéraire, quelques titres traduits du roumain, dont ce roman constitué par un récit en deux temps de l'autrice Simona Sora, et paru aux Éditions des Femmes-Antoinette Fouque. Des 466 titres mis en avant cette année, celui-là se démarque en bien des points. À commencer par le fait, qu'il s'agit de deux récits, imprimés tête-bêche, ce qui implique deux couvertures inversées : deux premières de couvertures, en revanche aucune quatrième de couverture, les rabats serviront à présenter résumé et biographie de l'auteure. de titre, il n'y en a qu'un, Complaisance, de sous-titres, il y en a deux en revanche : chaque récit possède le sien, Ascension en orthopédie puis Hôte à vie. Au centre de l'un et de l'autre récits, une seule héroïne, Maïa. Deux pays, la Roumanie puis la Suisse.


Simona Sora publie ici son deuxième roman traduit en français après Hôtel Universal (Belfond, 2016), elle est reconnue en Roumanie non seulement en tant qu'autrice, mais également pour ses critiques littéraires respectées et appréciées. J'ai eu la chance de l'entendre parler à Morges en Suisse à l'occasion Du Livre sur les quais en ce début septembre, en compagnie de la traductrice du roman, Florica Courriol. Dans le premier récit, nous retrouvons Maïa qui occupe la fonction d'instrumentiste, elle est celle qui prépare les instruments au chirurgien en salle d'opération, dans un hôpital roumain, dans le second, elle travaille dans une clinique suisse. L'une et l'autre histoire sont à la fois le calque l'une de l'autre, en ce qui concerne les grands traits de la narration, pourtant elles vont dans des directions opposées. Forcément, l'une se déroule dans le grand pays des Balkans qu'est la Roumanie, sous la dictature et le totalitarisme de Ceausescu, l'autre dans ce petit pays à la fois au centre de l'Europe et en dehors de l'union européenne, cette démocratie bénéficiant l'un des meilleurs niveaux de vie de la zone européenne. Et un pays multilingue, comme la Roumanie, où vivent ensemble communautés allemandes, hongroises, et roumaines naturellement. le premier récit présente Maïa, minutieusement interrogée par deux procureurs car elle est celle qui a retrouvé un foetus, conséquence d'un avortement clandestin. Dans l'autre, elle est interrogée parce qu'elle a eu le malheur de faire un massage cardiaque à un patient – ou plutôt à un client, on ne sait plus trop – en détresse cardiaque. Il faut se rappeler qu'en Roumanie, l'avortement a fait l'objet d'un décret rien que pour l'interdire, la dictature nataliste de Ceausescu faisait partie intégrante de ce gouvernement totalitaire intervenant dans l'intimité la plus profonde des femmes, et des couples.

La narration semble très anarchique, passé, présent mélangés, une narration fragmentée entre récit au présent, sous la focalisation de Maïa principalement – d'autres personnages parfois -, de sa douche post coïtale et de la découverte, et de multiples digressions, sauts en arrière dans des épisodes passés plus ou moins lointains, enchainements intempestifs sur la base de mots, d'images, de souvenirs – c'est quelquefois rude de suivre le cours chaotique de la pensée de Maïa : comme si l'autrice voulait dessiner l'absence de sens, du moins dans cette vie-là au sein de cet hôpital roumain, où l'on devrait réparer les gens, mais où l'on avorte illégalement et où l'on y retrouve des foetus dans les douches. Au contraire, le second récit se déroule à la façon d'un interrogatoire, longue question suivie d'une réponse scrupuleusement étayée.

Complaisance. C'est à mi-chemin du premier récit que l'on commence à cerner de quoi veut nous entretenir Simona Sora. L'idée de faire des concessions à soi-même et ses idées pour ne pas finir excommunier, sur le bûcher, exclu de la société. Complaire à soi-même, aux autres : c'est dans le second récit que l'idée fait véritablement l'objet d'un débat, celui de deux conceptions différentes, celui d'un homme qui n'a pas vraiment besoin de se battre pour se faire accepter, accepter surtout ce qu'il est et ses idées, et de l'autre une jeune femme, qui passe son temps à essayer de se faire une place quelque part, où l'autoritarisme de son pays d'origine est remplacé par le carcan rigide de la liste des règles que son pays d'adoption attend d'elle. Complaisance ou compromis, ce mot se lit avec l'idée d'une perte, d'un sacrifice d'une de soi-même, matérialisée par l'idée et la présence du foetus.

L'introduction de Florica Courriol qui a traduit Simona Sora est vraiment la bienvenue dans la mesure où elle défriche quelques passages qui font appel au folklore roumain, ses mythes et légendes, parmi eux la légende du maître bâtisseur Manole que j'ai découverte ici, représentant le mythe de la création et qui a donné lieu à beaucoup d'extrapolations et interprétations notamment dramatiques. Cette légende, dans laquelle la femme aimée est sacrifiée à la construction d'un monument, me parait symbolique dans ce contexte ci. La présence de ce foetus est justement dérangeante pour le lecteur à plusieurs égards passant outre l'horreur même de la scène ; à mes yeux, il n'a pas que le but d'évoquer ce fameux décret et ses conséquences, les avortements clandestins, peut-être symboliser cette complaisance, qui ronge Maïa, et celles à qui on exige toujours plus, qui exige des femmes un sacrifice, un abandon de soi qui n'est pas sans conséquence et retour en arrière possible.
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Noir sur blanc, vous comprendrez peut-être alors !

« la forme du livre à doubles couvertures inversées : une fois parvenu à la fin de la première partie, il faut retourner le livre pour poursuivre la lecture »
Dans sa préface, Florica Couriol aborde, entre autres, la complaisance, la corporalité, la liberté, la mise en miroir des « deux expériences de la protagoniste », les mécanisme de broyage de l'individu « par les régimes totalitaires, la privation de liberté, y compris celle de disposer de son propre corps », les règles intériorisées, l'éblouissement d'une jeune fille, le mélange « de fiction, passé de légende et réalité », les absences et la présence au monde, l'Est et l'ouest, une « tentative pour échapper à l'absurdité de l'existence par la littérature »…

Ascension en orthopédie
« Elle l'a fait, finalement elle l'a fait ». Un hôpital sous la dictature Ceausescu, le travail d'une instrumentiste l'interdiction des avortements, le sexe et la mort, la découverte d'un petit corps, l'implication dans une enquête sur un avortement illégal.

Simona Sora souligne la place du sexe, le comportements des médecins hommes envers les infirmières, les séductions et les aspirations. L'autrice intègre des contes et des légendes, juxtapose le monde féérique et les mots crus des situations hospitalières.

Elle jongle avec les mots des rêves, des protocoles médicaux, des peurs, des réalités. Avec les moyens propres à l'écriture, Simona Sora construit un tableau alimenté par les codes sexistes, la dépréciations des femmes, le « sport » dans les nuits, les initiations, le sexe pour le plaisir, les procureurs en costumes gris et pèlerines blanches, les trois S « sexy-seuls-silence », l'écran mental et les scènes rejouées.

Maïa et le fil des événements, les authentiques souvenirs et les faits avérés, « ne vous étonnez pas qu'elle finisse par raconter toute cette histoire ou même l'écrire un jour ! », la rencontre en ascenseur, « cette rencontre brutale allait devenir une des rencontres de sa vie », la menthe frottée, l'île « prise entre sexe et mort », les effets de la bouffée amoureuse secrétée par le docteur, « il était totalement présent » et « on ne pouvait faire abstraction de sa présence sans repos », des oeuvres musicales en contrepoint, les choses qui ne devaient pas être mélangées, le vide qui bloquait tout, les procureurs et le film érotique de la soirée précédente, les souvenirs plus lointain, l'enfant mort de la douche, les nains dans les jardins, les protocoles à rédiger, les mauvaises langues et les ragots de l'hôpital, le trou pratiqué dans la porte « découpait la réalité et la rendait intelligible », la Fontaine aux grenouilles, le silence plein de sens, la porte et la suite racontée…

« Tout aurait été plus simple si elle avait déjà su ce qui est l'essence de la complaisance : ne penser que ce que tu peux dire ».

Hôte à vie
Maïa exilée, « notre roumaine », une maison médicale en Suisse La Chance, des règles strictes et leur respect, monsieur Stoltz, ceux que l'on nomme les hôtes, les « derniers mois », les instructions préliminaires à l'embauche, les souvenirs de la Roumanie, La Dernière Chance et la longue expérience du déni de réalité.

Simona Sora nous entraine dans un univers très policé mais tout aussi absurde que celui de l'orthopédie. Son écriture se fait plus dense. Elle nous conte les instructions, les exercices de volonté, les interrogatoires, l'écart entre le dire et le faire, celui entre le soin et le laisser mourir, l'obsession de la stérilité, les soignant·es venu·es des quatre coins du monde. L'autrice construit son récit dans le paysage suisse, « le pays des cantons est le pays des protocoles et elle avait signé un contrat par lequel elle s'engageait à ne rien faire de sa propre initiative, aucun geste autonome, même pas pour sauver la vie d'un « invité » » ; Ici l'interrogatoire est « systématique et minutieux ».

Je souligne, entre autres, le mur poreux entre femmes, les fissures refermées hermétiquement, les écarts d'existence nommés syndromes, le sens d'un cahier vert, le temps de la lecture, « je lui ai fait la lecture », ce que ne signifie pas l'expression l'hôte à vie.

Hier là-bas, aujourd'hui ici, l'exigence – ouvertement affirmée ou plus que sous-entendue – de conformité, de respect jusqu'à l'absurde des protocoles. Une femme face aux contraintes sociales, aux regards et aux impositions des hommes en termes de sexe, de corps, de mort… Un roman fascinant sur le mensonge sociale autour de la vérité…

Le titre de cette note est empruntée à l'autrice
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J'ai eu beaucoup de mal à aller au bout de ce roman, qui pourtant m'attirait par sa forme très particulière, deux histoires publiées tête-bêche dans le même livre, avec la même héroïne dans deux pays différents, la Roumanie et la Suisse. Mais l'écriture m'a perdue assez vite, je n'ai pas réussi à accrocher à son déroulement très anarchique, en dehors de toute chronologie, avec des temps de conjugaison divers, et un contexte flou, surtout pour la partie qui se déroule en Roumanie. Celle qui se passe en Suisse est décrite de façon un peu plus classique, bien que subsistent beaucoup de non-dits et que l'on ne comprenne que très tard pourquoi l'héroïne est mise en cause. J'imagine que l'autrice peut parfaitement justifier de ce parti pris obscur, et que j'ai peut-être manqué d'agilité intellectuelle ou d'ouverture pour entrer dans ce récit, mais du coup je reste sur ma faim et ai beaucoup de mal à saisir exactement, même si j'en ai une vague idée, ce qui donne le titre à ce double roman, "Complaisance". Je regrette d'être passée à côté de cette autrice roumaine mais ne m'avoue pas vaincue : je ferai un nouvel essai avec son précédent roman !
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C'est dans le cadre de la Masse critique de cet automne que j'ai lu le livre de Simona Sora, Complaisance. A ce titre, je remercie Babelio et les Éditions « des femmes, Antoinette Fouques » qui m'ont permis de lire ce livre.

Tout d'abord, je dois dire que le format de ce livre a quelque chose de spécial qui m'a un peu dérangée de prime abord mais je m'y suis finalement habituée. le livre est conçu en deux parties et présenté avec une double couverture inversée. Quand vous avez fini la première partie appelée « Ascension en orthopédie » vous retournez tout simplement le livre et, avec une même couverture vous commencez la deuxième partie intitulée « Hôte à vie ».

Maïa est roumaine, sous la dictature de Ceaucescu, elle est étudiante en littérature et travaille à l'hôpital à la stérilisation des instruments. Elle se trouve impliquée dans une enquête sur un avortement illégal. En effet, elle a trouvé par terre dans les douches, un petit corps sans vie. Elle va se retrouver prise en étau entre les médecins puissants et les enquêteurs. En même temps, Maïa a des rêves de liberté.
Elle réussit à s'enfuir de Roumanie, et nous la retrouvons dans la deuxième partie, en Suisse dans un canton très catholique, employée dans une maison médicale qui est très stricte. Elle va de nouveau se retrouver dans une position plus qu'inconfortable.

Ces deux situations positionnées en miroir confrontent le monde de l'Est et celui de l'Ouest. Cela lui demandera obéissance et concessions, bref de la Complaisance vis à vis des supérieurs hiérarchiques. Maîa essaiera de se conformer aux exigences de son poste mais comprendra que ce sont toujours les subalternes qui sont responsables des erreurs commises même si les exigences des chefs en sont bien souvent la cause.

J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans cette lecture. le style de S. Sora m'a souvent déroutée, elle fait des digressions, repart en arrière, revient. Je me suis sentie souvent un peu perdue.
Je suis sans doute passée à côté de ce livre, je me suis un peu ennuyée.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
La complaisance est peut-être une forme d’amour – aurait-elle voulu dire à monsieur Stoltz – car on ne connaît vraiment que ce que l’on aime totalement, sans peur et sans honte et tout ce qui s’ensuit. Allez savoir ! Mais elle ne le lui avait pas dit car elle n’avait pas encore digéré l’histoire que lui racontait monsieur Stolz sur elle-même et qui modifiait sa perception antérieure. Pour elle, la complaisance c’était l’enfer : mimer la bienveillance, l’ouverture, l’acceptation quand on éprouve tout le contraire, se taire et faire, alors que se taire et faire vous arrachent les organes internes les uns après les autres ; subir et attendre en appuyant sur un « bouton de complaisance » que l’on se fabrique soi-même, une sorte de muscle autonome et exercé, juste pour éviter le conflit. Mais n’est-ce pas justement le conflit qui peut libérer ? L’indignation qui peut circonscrire le mal ? N’est-ce pas justement de cette manière, par le conflit, la dénonciation et l’indignation que l’on parvient à mieux se connaître, en se délimitant ? et de cette manière que l’on connaît le mieux, l’Autre, en soi-même, là où on l’amène, par le conflit ? N’était-ce pas du fait qu’elle détestait un grand nombre de ceux qu’elle avait quittés qu’elle les amenait avec elle dans ce pays plein de règles strictes, de complaisance assumée et pendules à coucou ? Et alors, d’où venait cette colère qui n’avait plus d’objet, d’où venait ce conflit permanent qu’elle cultivait – surtout avec l’autorité, tout type d’autorité, sauf une, celle qui ne se voit pas – d’où venait cette constante incompréhension des choses pratiques ?
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le pays des cantons est le pays des protocoles et elle avait signé un contrat par lequel elle s’engageait à ne rien faire de sa propre initiative, aucun geste autonome, même pas pour sauver la vie d’un « invité »
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la forme du livre à doubles couvertures inversées : une fois parvenu à la fin de la première partie, il faut retourner le livre pour poursuivre la lecture
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Tout aurait été plus simple si elle avait déjà su ce qui est l’essence de la complaisance : ne penser que ce que tu peux dire.
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Tout aurait été plus simple si elle avait déjà su ce qui est l’essence de la complaisance : ne penser que ce que tu peux dire
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