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Alain Delahaye (Traducteur)
EAN : 9782268067032
379 pages
Les Editions du Rocher (21/11/2008)
2.9/5   5 notes
Résumé :
Muriel Spark raconte son enfance idyllique en Ecosse dans les années vingt et trente, l'histoire de son mariage malheureux en Rhodésie, son travail dans les services secrets britanniques pendant la Seconde Guerre mondiale et ses premiers succès littéraires. Elle dresse également d'admirables portraits de ses proches, qui lui inspirèrent certains de ses personnages parmi les plus savoureux (dont l'institutrice qui servit de modèle à Mlle Brodie), retraçant ainsi les ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Il y a quelques années, j'ai lu "Memento Mori" de cet écrivain. Je garde le souvenir d'une lecture qui m'avait beaucoup plu. Une éducation dans l'Edimbourg du premier quart du vingtième siècle (une curiosité : les moeurs et coutumes de cette enfance lointaine), une expérience africaine avec un mari rapidement quitté, un enfant, un retour en Angleterre en 1944 et l'entrée au Foreign Office, le travail de rédactrice à la Société des Poètes, les premiers romans,etc... tout cela m'enthousiasmait. Cependant l'excès de bonne conscience, l'infatuation de l'auteur, les réglements de compte à qui mieux mieux sur des gens qui probablement n'ont pas été corrects (mais en quoi cela nous intéresse-t-il?), les petits détails médiocres longuement développés m'ont donné une impression de peu sympathique et d'un amour exacerbé de l'image de soi. Une lecture qui au fur et à mesure s'est avérée lassante, fatigante avec une langue désuette, d'un autre temps, d'un autre monde qui ne nous enseigne rien. Plus intéressante, la découverte de certaines sources de ses livres peut donner un autre éclairage lors de la lecture (ainsi l'incroyable Miss Kay qui inspirera les "Belles Années de Mademoiselle Brodie"). En fait lire les romans me paraît plus agréable que la lecture de ces souvenirs qui montrent peu mais en disent long...

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J'aime beaucoup la première partie du livre. L'enfance de Muriel Spark, son adolescence, ses parents, ses institutrices, ses camarades de classes, ses amies.... Ensuite c'est le séjour en Rhodésie, son mariage avec S.O.S. Spark dont elle aura un enfant et dont elle conservera le nom après son divorce. Puis c'est le retour en Angleterre pendant la deuxième guerre mondiale, la séparation d'avec son fils resté en Afrique. Elle va travailler un temps pour le Foreign Office (les services secrets britanniques).
Puis elle va intégrer la Société de Poésie. Cette partie-là du livre est moins intéressante, trop bavarde. Là, elle va commencer à écrire pour des magazines puis pour elle-même. Après une période de réelle pauvreté, elle va enfin connaître le succès et vivre de sa plume. Ce à quoi a tendu toute sa vie. Ce qui fait me plait moins, c'est que ces pages sont moins vivantes, elle évoque ses démêlés avec la société de poésie, fait beaucoup de name-dropping (de personnes oubliées!!!).
Néanmoins, j'ai envie à la lecture de cette autobiographie de lire des oeuvres de Muriel Spark.

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Dans cet autobiographie, l'auteur raconte sa vie de sa naissance, en 1918 jusqu'en 1957, l'année de ses premiers succès.
Muriel Spark, célèbre romancière écossaise , décédée en 2006, décrit avec beaucoup de vivacité et sincérité, ses années d'enfance, ses voyages de jeune mariée, en Rhodésie, son travail dans les services secrets , pendant la guerre ou son combat pour la poésie et la littérature.
Très attachante, , cette grande dame des lettres écossaises , anoblie en 1993, dessine , à merveille, des scènes pittoresques, souligne d'un train talentueux, les caractères des personnages.
J'ai pris beaucoup de plaisir à lire cette histoire qui n'a pas pris une ride.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
On m'avait offert un landau de poupée double, conçu pour des jumelles, avec une capote qui se repliait de chaque côté. Mes poupées, Red Rosie et Queenie, étaient assises l'une face à l'autre. Je me rappelle qu'un jour je pleurais en hurlant, pour Dieu sait quelle raison. Mon père alla chercher un gant de toilette et essuya le visage de mes deux poupées, en leur demandant de ne pas pleurer. Je fus tellement stupéfiée par ce stratagème que je cessai de pleurer, et je me souviens distinctement d'avoir éprouvé une impression ou un sentiment instinctif qui, si j'avais pu le traduire en mots, aurait donné ceci: "Je ne suis pas dupe de sa ruse, mais en même temps il est sacrement fort en psychologie enfantine!"
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Je ne sais pas pourquoi j'ai épousé cet homme plutôt que n'importe lequel de mes amis plus jeunes qui m'emmenaient au bal. Je ne la saurai probablement jamais. Ce fut un désastre. A notre insu a tous le pauvre homme avait des problèmes mentaux, qui n'étaient pas visibles à l'époque. Un ami avec qui j'ai parlé récemment de cette question a suggéré qu'il avait peut-être un effet hypnotique sur les gens.
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Le dimanche, au "Tertre", tout le monde et n'importe qui avait le droit - et l'a toujours - d'exprimer publiquement ce qu'il avait à dire sur tous le sujets possibles (le plus souvent la politique ou la religion), à l'exclusion, bien entendu, des propos obscènes ou séditieux dans un sens plus ou moins large.
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L'odeur âcre émanant de ces produits mortels restait accrochée aux vêtements de les grands-tantes et imprégnait les rideaux. Quand elles m'offraient des gâteaux secs pour le thé, j"avais l'impression qu'ils avaient un goût de boules antimites au camphre.
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A vrai dire, je me sentais trop jeune et trop intelligente pour tous ces aspects conventionnels de la vie d'une femme mariée.
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Video de Muriel Spark (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Muriel Spark
Sandy Moffat on Dame Muriel Spark Sandy Moffat talks about his experience of painting a portrait of Dame Muriel Spark, Scottish novelist and author of 'The Prime of Miss Jean Brodie' and 'The Girls of Slender Means'.
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