“N'oublie jamais” et “P.S I love you” sont mes deux films préférés, de ce temps où j'avais le coeur fleur bleue. Un petit coup de blues, besoin d'une bonne excuse pour laisser couler mes larmes et hop ! Je lançais au choix l'un de ces deux films…
C'est donc le coeur chargé du souvenir de
Ryan Gosling et de Rachel McAdams, incarnant à l'écran Noah et Allie, que je me suis replongée dans cette histoire d'amour qui m'avait tant marquée (et fait pleurer), il y a 15 ans.
Bon, il faut bien l'admettre, au niveau du style littéraire, rien d'exceptionnel, ça se lit comme ça vient, sans difficultés et très rapidement. Mais, quelle histoire ! Noah et Allie sont si touchants. Leur amour est loin d'être banal, il nous donne envie d'y croire. Malgré le temps qui passe et la vie qui sépare, deux coeurs qui s'aiment peuvent se retrouver, encore et encore… On désespère, puis on y croit à nouveau. Et cette terrible maladie, Alzheimer, qui surgit tel un monstre et engloutit les souvenirs, un à un… Mais l'espoir et la tendresse sont leurs armes, et jamais ils n'abandonnent. Noah. Allie. Amoureux fous, envers et contre tout. "Car quand on s'aime très fort, c'est comme un trésor et ça, ça vaut de l'or", chantait Zazie. Et c'est Allie et Noah que je vois. C'est beau et ce n'est pas niais. C'est dramatique mais jamais pathétique. Je suis conquise.
Bref, c'est une romance à lire et dont il faut voir l'adaptation cinématographique, si vous êtes passé à côté. Cette histoire laisse une saveur douce-amer et c'est le coeur gonflé de nostalgie que je tourne la dernière page de ce roman. Mais je n'ai pas pleuré. Alors, je me suis empressée d'allumer ma télé et de lancer le film. Et à peine commencé, j'ai su qu'aux moments clés, les larmes seraient de sorties.
Le film m'émeut donc encore plus que la version papier et, je reconnais avoir une préférence pour le Noah du film, que je trouve plus espiègle, plus entreprenant, idem pour Lon Hammond, plus attachant et séduisant, ce qui rend, de facto, le choix d'Allie bien plus complexe…
Est-ce la faute à la primauté ? Mais je plaide coupable, et bien que les deux versions (relativement proches, à quelques libertés près) s'entremêlent dans mon esprit, j'ai une préférence pour le film (et
Ryan Gosling soit dit en passant)...
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