La ville résiliente évoque un cadre accueillant, une ambiance conviviale, une vie saine basée sur une production locale, des circuits courts, des réseaux vertueux et réactifs ou encore des risques maîtrisés. Les architectures y sont pensées en fonction du ménagement des ressources localement disponibles, tout en proposant confort et sécurité pour leurs habitants. D’une manière générale, la résilience est souvent invoquée quand il s’agit d’imaginer un urbain qui a appris à gérer les risques tout en ayant imaginé des alternatives à ce que la ville moderne génère d’aliénant.
La ville résiliente devient celle qui a limité ses dépendances, raccourci ses circuits, multiplié les interconnexions, favorisé les redondances dans sa gouvernance, privilégié l’informalité et l’autogestion, et impliqué ses habitants de manière directe (Hopkins 2018). Il oppose cette vision à la ville diffuse, centralisée, normée, règlementée ou encore sécurisée.