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4,08

sur 2010 notes
Tom Sherbourne revient de la guerre de 14-18 en héros, décoré; il a survécu mais à quel prix car tous ses compagnons sont morts. Il prend un poste de gardien dans un phare, sur l'île Janus, au confluent de deux océans et apprécie cette vie en solitaire.

Il rencontre à la Point Partageuse, lors d'un retour sur la terre ferme, Isabel qui a perdu ses deux frères pendant cette guerre, comme beaucoup de gens en Australie. Ils tombent amoureux et elle vient vivre sur l'île avec lui. Ils y sont heureux mais le sort s'acharne : Isabel fait deux fausses couches et perd un bébé à la naissance et devenir mère devient une obsession pour elle.

Un jour, un dinghy s'échoue, un bébé à bord, en vie alors que l'homme qui était avec lui est mort. Tout se précipite dans la tête d'Isabel qui fait tout pour convaincre Tom de ne pas signaler cet évènement et de garder ce bébé et le présenter comme le leur. Lucy entre donc dans leur vie, ils la présentent ainsi à toute la famille.

De l'autre côté, on a une mère qui cherche son bébé et son mari disparus car ce dernier, Allemand, était maltraité physiquement et moralement par des personnes ayant perdu des parents pendant la guerre et cherchant à se venger par pur xénophobie : ils ont quelqu'un sous la main pour défouler leur haine sur un bouc émissaire tout trouvé.

Pour Isabel, tout est simple, même en apprenant que la vraie mère est à la recherche de son bébé, elle est la mère et c'est tout, il suffit de garder le secret. Pour Tom, la culpabilité fait son lit peu à peu, et les répercussions sur le couple sont fortes.

On se rend compte aussi de l'importance des secrets de famille, notamment dans le passé de Tom, secret qu'Isabel sent intuitivement et voudrait partager avec lui, et ce mutisme de Tom qui peut expliquer certaines de ses réactions.

Ce roman évoque très bien le drame de la stérilité, le désir d'enfant qui tourne à l'obsession et peut conduire à n'importe quel acte insensé pour y parvenir, et comment on s'enfonce dans le déni et le mensonge au point d'en perdre la tête.

Il évoque aussi, en toile de fond, la colonisation de l'Australie, la déforestation, « les arbres hauts comme des cathédrales furent abattus à la scie à main afin de créer des pâturages »…

Ce roman est depuis longtemps dans ma PAL et j'ai eu du plaisir à le lire, mais ce n'est pas un coup de coeur, peut-être ai-je trop attendu ? Néanmoins, c'est une lecture agréable, sur un sujet qui me touche de près. Je trouve que l'écriture de Margot L. Stedman est belle, ciselée et elle m'a emportée, dans cette terre lointaine, battue par les vents, me tirant des larmes…

Je connais très mal la littérature australienne : j'ai adoré « La mémoire est une chienne infidèle » d'Eliott Perlman, j'ai lu récemment « le secret du mari » de Liane Moriarty ou encore, il y a longtemps, « Les oiseaux se cachent pour mourir » de Colleen McCullough. J'allais oublier « La voleuse de livres » de Markus Zusak et enfin j'ai « La route de Savannah Winds » de Tamara McKinley au programme, je pense que c'est tout…
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"Toute créature a besoin de refuge"
Pour Tom, au sortir de la guerre, ce fut un phare.

On se glisse en douceur dans les pas d'un homme meurtri par le conflit, qui s'isole sur une ile du bout du monde pour se reconstruire. La vie reprend néanmoins ses droits avec une jolie histoire d'amour, mais tristement inféconde.
Le désir d'enfant est impératif et, un jour de tempête, entrainera le jeune couple dans un choix inconséquent, parce que "l'amour est plus important que les règles".
La peur et l'incohérence vont alors s'installer sournoisement dans la vie quotidienne...et il faudra bien un jour assumer les conséquences des erreurs commises. Car peut-on vivre sur un mensonge?

C'est la question centrale de cette histoire attachante, rondement menée, crédible dans ses développements pratiques et thèmes de réflexion: incongruité de la guerre, sens de la vie et la mort, solitude, culpabilité, rédemption, loyauté, déni, éducation et dissimulation, rancune, tolérance et pardon.

Ne lisez pas la quatrième de couverture, rentrez en visiteur...La narration n'en est que plus forte et dramatique.
M.L. Stedman offre des personnages complexes, à replacer dans leur époque, pétris d'humanité, offrant chacun leur point de vue, avec une écriture précise et sensible. La symbolique de la lumière, métaphore de la vérité, y occupe donc une place prépondérante.
C'est une histoire à la consonance biblique, un dilemme moral qui ouvre à la compassion et à l'empathie, en évitant assez bien le pathos.

Et puis le décor est magnifique: l'Australie, continent encore vierge et l'océan, le ciel, le vent, les mouettes, les éléments déchaînés des tempêtes, la solitude acceptée dans la sérénité, et cette lumière qui tourne, symbole de vie et de réconfort.

C'est le roman idéal pour susciter un débat en club littéraire, une bien belle lecture sur la peur de la perte de l'amour en général, beaucoup plus intéressante que le titre ne la laisse supposer.
Un premier roman prometteur au vu de nombreuses critiques enthousiastes!
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La guerre est finie, Tom Sherbourne, survivant de l'odieuse boucherie, est de retour en Australie. Et malgré le traumatisme des horreurs vécues dans les tranchées, c'est le coeur léger qu'il prend le poste de gardien du phare de l'île de Janus, un rocher isolé et minuscule situé sur la ligne de partage entre les océans indien et austral. Mais cette vie qu'il aime, rythmée par la routine de l'entretien du phare vital à la sécurité des navires, est bouleversée par son mariage avec Isabel, dont le désir d'enfant non comblé conduit à un mensonge, une dissimulation insurmontable pour cet homme intègre et droit.
Un premier roman, magnifique de concision, où M.L. Stedman se livre, avec beaucoup de réussite, à une exploration des conséquences désastreuses d'un trop grand amour sur un esprit vertueux.

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On n'est pas maitre de son destin, cet ouvrage le définit bien.

Tom Sherbourne revient de la grande guerre et va s'installer en Australie. Il est décoré pour ses actes de bravoures et n'a pas été blessé.

C'est un homme droit, fiable, juste, honnête, tranquille et il va bâtir sa vie sur l'Ile de Janus où le phare est aux quatre vents. Il s'y installe après toutes les recommandations pour gérer le phare en bon gardien, avec sa femme Isabel.

La vie est rude et le phare est sur une terre reculée et austère. Isabel investit les lieux, elle est courageuse, volontaire et aimerait bien avoir un enfant, mais voilà suite à deux échecs, le couple est mis à mal et Isabel s'attriste et perd son sourire, malgré toute l'affection que lui porte Tom.
Puis, un jour en avril 1926, un canot s'échoue et on entend des cris. C'est un miracle, l'homme est mort, mais le bébé est bien vivant. Isabel et Tom sont croyants et voient dans cet évènement un cadeau céleste. Tom ne signale pas cet incident et enterre le cadavre de cet inconnu.
Alors leur existence prend une autre tournure et le couple est aux petits soins pour l'existence de cette petite Julie qui ravit tout le monde.

Voilà que le vent va tourner…et cela va être lourd de conséquences pour le couple et l'enfant.

Il va falloir rendre des comptes sur la vie de ce bébé et son destin n'est plus tout à fait dans leurs mains.

Un roman que je n'ai pas lâché, lu en apnée que je voulais lire depuis longtemps et je ne regrette pas du tout. Je vous recommande cette lecture remplie de justesse, d'humanité, de droiture, de l'amour maternel, de la difficulté de donner la vie.
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C'était un achat coup de coeur cet été… et la lecture fut également un coup de coeur!
J'ai aimé les personnages, les lieux magnifiquement décrits, les émotions si bien rendues et le style fluide et agréable de ce roman.

L'histoire est une succession de drames provoqués par les décisions plus ou moins heureuses des personnages qui tentent de vivre au mieux leur vie. Une vie dure pleine de souffrances. Chacun essaie de s'en sortir comme il peut. Entre le bien et le mal la limite est parfois subtile.
J'ai aimé la façon dont l'auteur traite ses personnages sans jamais les juger, même au plus fort des remords. Chacun a agit selon son propre moi, son vécu, son ressenti. Tout cela est présenté au lecteur mais jamais l'auteur ne prend parti ou ne nous pousse à le faire. On se pose des questions, bien sûr. Cette histoire ne peut pas laisser indifférent: qu'aurions-nous fait à leur place? Toutefois chaque personnage est traité avec respect et compréhension.
Le récit est fort bien construit et alterne entre moments de douleurs et moments de bonheur. Cependant une tension domine tout au long des pages, de la première à la dernière, tellement le passé pèse sur tous. Cette tension est exaspérée par le décor naturel (vent, vagues, faune) qui laisse peu de répit à l'homme.
Il y a des pages descriptives de toute beauté! L'endroit devient un milieu quasi naturel au fil de la lecture, l'île du phare devient quasiment «notre chez nous» tellement on se l'approprie en lisant.

Il s'agit du premier roman de M-L Stedman. J'espère qu'elle en écrira bientôt d'autres tout aussi splendides!

Pioche dans ma PAL – septembre 2016
Challenge pavés 2016-17
Challenge en Choeur
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LA VIE N'EST DONC PAS UN LONG FLEUVE TRANQUILLE...

Les liens du sang et/ou les liens du coeur : c'est le fil conducteur de ce roman bouleversant.

Comment ne va s'émouvoir sur la vie de ce couple improbable mais au combien finalement complémentaire. Lui, Tom, (gardien de phare), souhaite plus que tout vivre « paisiblement » après avoir vécu les atrocités de la guerre ; elle, Issy (son épouse), encore jeune mais mature, quoique fantasque, rêve d'un mariage d'amour et d'une vie de famille « classique » : tout est donc réuni pour que ces deux personnes soient heureuses ensemble avec l'arrivée d'un enfant.
Mais la vie n'est pas aussi simple... surtout que cet enfant va « débarquer » de façon assez surprenante/brutale dans ce couple et bien des questions seront alors posées.

La suite : eh bien, je vous invite à la découvrir, vous ne le regretterez pas et apprendrez le quotidien très dur des gardiens de phare.

Très belle découverte pour moi.
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En Australie, Tom Sherbourne devient gardien de phare sur l'île de Janus, sauvage et reculée. À l'abri des désordres du monde post grande guerre, il coule des jours heureux avec sa femme Isabel ; un bonheur peu à peu contrarié par l'impossibilité d'avoir un enfant, jusqu'au jour où il découvre sur le rivage, dans une petite embarcation, un bébé sain et sauf qui peut les sortir de la solitude et de la frustration. Isabel demande à Tom de ne pas signaler cet incident et de garder l'enfant avec eux. Une décision lourde de conséquences…

Une vie entre deux océans est assurément un très bon roman qui captive le lecteur du début à la fin, avec des personnages complexes et émouvants, en proie à leurs décisions prises en mettant à mal leur conscience. Tom est tiraillé entre sa raison et l'amour qu'il porte à sa femme, il est sans cesse tourmenté par sa décision et la culpabilité qui en découle. Isabel, femme désespérée car elle ne parvient pas à avoir un enfant, est prête à tout pour donner un sens à sa vie, voir son rêve se réaliser et devenir mère. Hannah, enfin, femme dévastée qui espère le retour de son mari et de sa fille. Aussi, les personnages, qui ont un but commun, donner beaucoup d'amour à « leur » petite fille, doivent sans cesse composer avec leurs souffrances.

Dès le début on sait que Tom et Isabel prennent une mauvaise décision, pourtant on ne peut s'empêcher de les comprendre et le lecteur va partager leur détresse et leur histoire. Hannah, la mère biologique, est émouvante, c'est son apparition dans le roman qui fait basculer le bonheur fragile de la famille Sherbourne et créer un trouble chez le lecteur qui ne peut prendre parti tant les personnages sont attachants. Ce n'est qu'à la fin du roman que l'on connaitra le sort de chacun.

M. L. Stedman propose un très beau premier roman où l'émotion est constante. La détermination du lecteur à connaître comment ce roman peut se terminer fait qu'il lui est difficile de reposer le livre avant la dernière page.
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Janus Rock, petit ilot rocailleux, situé sur la côte sud-ouest de l'Australie, fouetté par les vents, frappé par les vagues. Les éléments s'y déchainent parfois passant de la colère d'un océan démonté au calme d'une mer d'huile. Un univers à part pour une vie particulière. Plus que le gardien du phare de ce promontoire rocheux, Tom Sherbourne est gardien de la destinée des bateaux et des marins naviguant à portée de ce halo lumineux, unique signe de vie dans les profondeurs de la nuit. La vie est dure sur Janus ; solitude, isolement, son prédécesseur n'y a pas survécu.

"Tom étudia la carte étalée sur la table. Même une fois magnifié à cette échelle, Janus n'était guère qu'un point, parmi des récifs dispersés au large de la côte. Il fixa son regard sur l'étendue marine, inspira l'air épais et salé, sans se retourner vers la côte, de crainte que cela ne le fasse changer d'avis."

La vie y est plus douce pour Tom depuis son mariage avec Isabel qui porte dans son coeur et dans sa chair le besoin de donner la vie. Mais le destin en a décidé autrement et chacune de ses grossesses se concluent invariablement en fausse couche. Il en va de même pour la dernière, Tom recueillant entre ses mains le corps d'un bébé arrivé bien trop tôt pour avoir la moindre chance de survie.

Quand un matin, un dinghy échoue sur l'ile avec à son bord un homme mort et un nourrisson de deux mois bien vivant lui, l'océan semble leur faire l'offrande de ce bébé. Entre coeur et raison, quelle décision est la meilleur et pour qui ? Pour le couple, un choix s'impose, leur première divergence mais non des moindres. La vie est faite de choix et ces choix sont parfois lourds de conséquences.

"Tout comme le mercure qui contribuait à la rotation de la lumière, Isabel était... un mystère. Capable de soigner comme d'empoisonner; capable de porter tout le poids de la lumière mais aussi de la diffracter en un millier de particules impossibles à attraper, s'égayant dans toutes les directions."

Un roman de facture plutôt classique mais servi par une écriture fluide et un sens du rythme qui font défiler ses trente-sept chapitres, plutôt courts, et ses quatre cent cinquante pages à toute vitesse. Plus, on avance dans l'histoire, plus on a envie d'en connaitre l'issue, tellement l'auteur nous tient en haleine, la boule au ventre. Les personnages sont attachants, touchants, cohérents, torturés, plein de doutes et pas à l'abri d'une erreur aussi terrible soit-elle.

Entre liens du sang et liens du coeur, je n'ai pour ma part aucun doute sur ceux qui ont le plus de valeur...

Une vraie bonne surprise que ce premier roman de M. L. Stedman, romancière australienne dont on n'a pas fini d'entendre parler, j'en suis certain. de même que je suis certain qu'en refermant ce livre, ce n'était pas une larme que j'avais au coin de l'oeil mais juste un résidu d'embruns venu tout droit de l'océan…


Un grand merci à Babelio et aux Éditions Stock pour cette belle découverte.

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Un océan. Voire même deux.
Un phare.
Des saisons froides et/ou douces.
Un coin de bout du monde.
Des surprises.
Des deuils.
Des temps d'introspection.
Des souvenirs du passé.
De l'amour.
Voilà tous les ingrédients nécessaires à un voyage littéraire bienfaisant et dépaysant.
Au retour de la guerre, Tom se retire du monde pour faire le deuil de son innocence et tenter de faire taire ses démons. Isabel, solaire et pure, naïve et belle se laisse séduire par l'appel du large, de la solitude à deux et d'une nouvelle vie dont elle ne présume par la force.
Parce qu'elle l'aime.
Parce qu'il l'aime.
Et, nous le savons, l'Amour nous nous invite à faire des folies, nous condamne parfois à la folie.

Ce premier roman de M.L Stedman m'a subjuguée, captivée et invitée à laisser de côté mes préjugés, à revêtir le ciré jaune des insulaires et à me plonger dans l'intrigue, corps et âme. J'y ai perdu tout contrôle de ma vie. J'ai oublié mes obligations au profit d'heures de lecture. J'ai abandonné mon univers alpin pour les antipodes sauvages. J'ai déserté le ciel du nord pour m'émerveiller les yeux en l'air devant la Croix du Sud.

L'histoire est très bien ficelée. le suspense est à son comble à chaque page. Les personnages sont riches d'âme et de coeur, de costumes et de couleurs, de traditions et de principes.

Au moment où l'hiver et l'obscurité prennent leur quartier dans mon hémisphère, le soleil reprend sa place Down Under et laisse entrevoir les effluves d'un espoir de bonheur.

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Challenge plumes féminines 2020 – item n°2

Livre lu en ebook, je cherchais à l'acheter depuis un moment et j'ai regardé dans les romans ebook qu'un collègue m'a passé… Je l'ai lu en lecture commune avec Fuyating à qui je l'ai pioché pour Mars. C'est le premier roman de cette auteure qui a été très apprécié sur Babelio. J'espère que ça sera aussi mon cas, le résumé m'avait en tout cas intrigué.

Le style de l'auteur est agréable et se lit tout seul, j'aime bien suivre Tom dans sa nouvelle vie peu orthodoxe (gardien de phare en 1920) et l'intrépide Isabel. Cette histoire n'est pourtant pas dans mes habitudes de lecture et me fait penser à Jane Eyre de Charlotte Brontë, une histoire de vie qui est bien racontée et n'est absolument pas ennuyeuse, comme certaines… Il ne se passe pas grand-chose mais on ne s'ennuie pas pour autant à suivre les péripéties de leur vie de tous les jours. L'auteur donne des dates et saute allègrement plusieurs mois si besoin de façon à ne pas alourdir pour rien son histoire. L'arrivée d'un bébé dans une barque avec son père mort sera-t-il une bonne ou mauvaise chose pour Tom et Isabel ? En tout cas, un mensonge n'est jamais bon et peut détruire des vies comme un couple heureux et amoureux… Pour ma part, plus j'avance dans ma lecture et plus je sens venir le naufrage. Je suis anxieuse vis à vis du bonheur de Tom et d'Isabel… Quand les remords font prendre des décisions inconsidérées, aux risques et périls de nombreuses vies… Ce roman est dépaysant, ne serait-ce que pour les différents animaux, arbres et fleurs endémiques de l'Australie. Je ne connais pas la moitié des arbres cités et ça m'intrigue de savoir à quoi ils ressemblent. J'ai imaginé beaucoup de fins à cette histoire mais pas celle-ci. Je m'étais tellement attachée à ces personnages que j'en ai pleuré à la fin, c'est la vie comme on dit… Je ne saurais en dire plus sans spoiler cette belle histoire. Je rejoins finalement la communauté de Babelio pour ce roman. Je sais maintenant pourquoi d'habitude je n'aime pas ce genre de romans, il y a déjà trop de tristesse de par le monde pour la retrouver dans des livres. Je préfère lire pour m'évader de notre monde…

Comme vous l'aurez compris, ce roman est une excellente découverte, il m'a fait renouer avec un genre qui m'ait peu habituel. Je tire mon chapeau à cette auteure pour un premier roman, elle a créé une belle histoire d'amour malgré l'après-guerre et les inimités qui peuvent se créer. Pour tous les amateurs d'histoires d'amour dépaysantes, je vous conseille de découvrir cette auteure et son premier roman. Pour ma part, ça sera une nouvelle auteure à suivre si elle se décide à en écrire d'autres. Je remercie Fuyating pour cette agréable lecture commune.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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