Jake Jackson tient l'auberge Bear Alone, un établissement un peu isolé en Alaska. Seule la petite ville d'Ancrest rend l'ordinaire un peu plus attractif. Un appel pour une réservation va chambouler le propriétaire. En effet, il croit bien avoir reconnu le nom de l'auteur qui a pris un bout de son coeur avec son premier livre.
Mike est un auteur avec un syndrome de la page blanche qui lui mine son moral. Pour lui redonner un coup de fouet, son amie éditrice va lui proposer de partir quelques jours tous frais payés pour se ressourcer et réenclencher la machine à écrire. Et puis bon, comme il se fait plaquer en prime, ca va lui permettre de se changer les idées...
Arf, soyons honnête, ca va pas être simple pour moi d'écrire cette chronique. Pas que je n'ai pas aimé ma lecture car elle se laisse lire, la plume est très sympa même si quelques mots répétés m'ont dérangé ainsi que le fait de perdre de temps en temps le fil de celui qui pensait ou parlait. Non ce qui m'a perturbée c'est plus la rapidité des sentiments qui a rendu par moment l'histoire un peu juste niveau crédibilité. Vous me connaissez, ce n'est pas le genre de truc qui me dérange en général mais là c'est juste trop...Trop vite, trop tôt et trop intense pour moi, sans parler des réactions un peu disproportionnées qu'y m'ont parfois fait lever les yeux au ciel. Heureusement tout n'est pas rose dans cette histoire, et c'est à ce moment-là que je me suis dit que ça allait le faire 😉.
Car malgré tout, j'ai eu des moments où j'ai été touché par Jake. C'est un rêveur, un amoureux de l'amour timide a l'extrême quand il ne se sent pas à l'aise. Soutenu par son ami Elena un peu chiante et brute de décoffrage, il arrive à sortir de sa zone de confort et c'est un grand pas pour cet homme solitaire qui subit ce handicap invisible du mieux qu'il peut.
C'est un avis personnel bien-sur, et je vais surveiller les autres avis qui sortiront, histoire de comprendre pourquoi je suis passée à coté de l'histoire.