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4,21

sur 16597 notes
Avec ce livre, je découvre enfin un grand classique de la littérature américaine !
Dans cette histoire, qui se déroule dans les années 30, on découvre George et Lennie. Et ce ne sont pas deux intellectuels, surtout Lennie il est grand et fort mais très simple d'esprit. Ces deux amis travaillent dur dans un ranch californien.

Des souris est des hommes est un petit livre simple, mais qui comporte une histoire forte et poignante.
Je dois dire que je suis étonnée et admirative qu'un écrivain arrive à nous faire ressentir avec des mots une histoire aussi forte et pesante.
Dès le début on sent et on sait qu'il va se passer quelque chose et ça nous tient en haleine jusqu'à la fin !
Comme beaucoup, j'ai beaucoup aimé ce livre, qui a d'ailleurs été adapté en film.
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Années 30, deux gars, George et Lennie parcourent les terres californiennes à la recherche d'un travail dans une ferme.

J'ai choisi de vous en dire peu sur l'histoire car cela ne sert à rien d'en apprendre davantage. D'ailleurs, avant de lire, je n'en savais rien moi-même.

C'est le deuxième roman de Steinbeck que je lis et je suis toujours aussi impressionnée par la force de son écriture. Il sait manier habilement les descriptions poétiques des paysages, les dialogues avec un niveau de langue adapté à chaque personnage et l'art de surprendre son lecteur.

J'ai également apprécié comment l'auteur aborde subtilement la solitude ressentie par les personnes autant chez une femme mariée que chez un homme.

Pour ceux qui ont lu le livre, je me pose une question :


Bref, vous l'aurez compris, un court roman magistral qui ne laisse pas indifférent le lecteur.
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Le fantasme utopique de l'American Dream". Qu'est-ce que j'aime ces histoires rurales d'Amérique profonde! Des histoires de "Red Necks" comme on dit. Associez-y la plume merveilleuse de Steinbeck, et vous avez un chef d'oeuvre intemporel. C'est court et aussi touchant que profond, que ce soient des personnages ou bien de la morale que l'on peut déduire du récit. Incontournable est le mot final.
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Ce roman m'a énormément émue. Encore un coup de coeur.
Cette histoire d'amitié et de rêve qui tourne au tragique continue à me secouer. Je suis toujours particulièrement touchée par le thème de la différence...
Les personnages sont attachants, la camaraderie entre les ouvriers se ressent tant elle est présentée de façon parfaite. J'aime beaucoup l'écriture de Steinbeck.
J'avais le coeur serré tout au long de l'histoire, pressentant le drame.
Court, mais intense.
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Je ne comprenais pas ce que ce livre avait de culte, je ne l'avais jamais lu et n'en avais jamais ressenti l'envie, au contraire. Mais c'est bien connu, il n'y a que les imbéciles qui campent sur leurs positions.
J'ai été surprise par la simplicité de l'ouvrage, et aussi par sa "taille" : c'est un tout petit livre!
Je me suis jetée dedans, et suis immédiatement rentré dans l'histoire grâce aux dialogues rythmés, et à cette fatalité intrigante qui se fait deviner dès le début du récit.
C'est très fort, cette façon qu'a Steinbeck de nous faire aimer et comprendre ses personnages sans les décrire, sans point de vue interne, sans artifices littéraires. Juste grâce à leurs dialogues, à leurs actes, comme dans la vraie vie.
Malgré la tristesse de l'histoire (je HAIS les drames, les livres ou film où il faut pleurer à la fin), c'est une superbe métaphore de la condition humaine, de la société.
Pendant ma lecture, j'ai pensé énormément au Petit Prince, et je n'ai pu m'empêcher de me demander si le personnage de Lennie avait inspiré Stephen King pour son John Coffey de la Ligne Verte.
Une bonne chose donc que cette lecture, que je conseille à tous, même (et surtout) aux non lecteurs!
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« Des souris et des hommes », une histoire forte… Forte de l'amitié indéfectible de deux hommes pendant la grande dépression des années 30 aux Etats Unis…L'histoire de George Milton et de Lennie Small, le mal nommé, tant il s'agit d'un colosse, un colosse à l'esprit « simple » . Deux journaliers, sillonnant les routes de Californie au rythme des tâches à effectuer et des départs précipités dus aux bêtises de Lennie.
Leur rêve : posséder leur propre exploitation et vivre comme des rentiers en élevant des lapins. Pourquoi des lapins ? Lennie se plaît à caresser les choses douces…
On les retrouve dans un ranch où le fils du patron ,Curley vit avec sa femme belle, attirante et attirée par une carrière d'actrice ; plus que par Curley que seule la nécessité l'a faite épouser.
C'est par elle que le drame finira par arriver : elle va proposer à Lennie de toucher ses cheveux…

Une histoire forte, ai-je dit plus haut… le mot est faible. Une histoire obsédante, plutôt. Obsédante jusque dans l'écriture par la répétition d'expressions comme « les licols cliquetaient »…

Et une filiation certaine avec Erskine Caldwell du « Petit arpent du Bon Dieu » . Un indispensable aux amateurs de littérature américaine du début 20ème ; et pour ma part, un de mes préférés…
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Pendant la Grande Dépression, deux hommes sans argent ni biens propres vont de ranch en ranch pour y louer leurs bras pour quelques dollars la semaine. George et Lennie sont un peu comme deux frères, George protégeant Lennie, cet infortuné géant dont le patronyme Small se rapporte à son esprit resté simple et aussi innocent que celui d'un gosse de 4 ans. Pour son malheur, Lennie est doté d'une grande force qu'il ne maîtrise pas et dont on devine rapidement qu'elle sera source de problèmes... Au ranch où ils viennent d'être embauchés, leur destin s'incarne sous les traits de la femme de leur patron Curley. Femme fatale au sens littéral, cette poupée frivole vient aguicher les hommes, roulant des hanches et agitant ses boucles blondes aussi douces que de la soie...

J'ai aimé le fort contraste qui existe entre la dureté des conditions de vie de ces hommes qui travaillent comme des brutes, sans autre perspective que de trimer chaque jour pour gagner de quoi vivre, et leurs rêves de gosse. Car sous la rudesse apparente de ces hommes se cache une grande fragilité qui les rend très émouvants. Tous rêvent d'un avenir meilleur qui se présenterait à eux sous la forme d'un petit lopin de terre dont ils seraient propriétaires, devenant ainsi des hommes libres.
Même si le personnage de la femme de Curley est plutôt maltraité par Steinbeck - qui ne prend pas la peine de la prénommer – elle aussi porte en elle une fêlure et les regrets de son rêve brisé : elle aurait voulu être comédienne, monter sur les planches mais elle se trouve embourbée dans ce ranch perdu, dans les bras d'un homme qu'elle méprise.

Un décor de western avec chaleur, sueur, sable et poussière, une plume à la fois simple et belle aux dialogues dans la langue fruste des travailleurs, une intrigue courte et tragique, des personnages terriblement attachants et une fin bouleversante font de cette fable sociale et naturaliste un pur joyau de la littérature américaine !

Challenge multi-défis 2022
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Un classique de la littérature américaine que j'ai eu plaisir à lire en version originale pour en apprécier la langue très orale, familière – celle qu'on ne trouve pas dans les grandes villes mais dans les coins un peu paumés de l'Amérique profonde, de l'Amérique des laissés-pour-compte.

Je ne sais pas depuis combien de temps j'ai ce livre mais il me semble que ça doit bien faire quinze ans, époque où j'étudiais l'anglais à la fac. J'avais pris plein de bonnes résolutions, comme lire des classiques de la littérature anglophone et celui-ci en faisait partie. Pour une raison qui m'échappe aujourd'hui, je ne l'ai pas ouvert à l'époque et il s'agit là d'un des plus anciens livres de ma PAL.

« Les plans les mieux conçus des souris et des hommes souvent ne se réalisent pas », avait écrit le poète écossais Robert Burns dans son poème « To a Mouse ». Oui, car les personnages de ce petit roman sont de pauvres vagabonds, des chemineaux qui vont de ranchs en ranchs et essayent de se faire un petit pécule, espérant ainsi mettre assez d'argent de côté pour avoir un jour leur propre lopin de terre. Mais, souvent, ils sont trop peu payés et/ou dépensent le peu qu'ils gagnent dans les bars et avec des « filles ». Difficile de réaliser un plan, même très bien conçu, dans cette situation… Cependant, ce n'est pas le cas de George et Lennie qui sont deux, contrairement à la plupart de ces vagabonds solitaires. George veille constamment sur Lennie, son imposant protégé qui est aussi ce qu'on peut appeler un « simple d'esprit ». La propension de Lennie à s'attirer des ennuis met George hors de lui. C'est involontaire de la part de Lennie, mais il est plus simple de le traiter de « fou » que d'essayer de le comprendre et de ne pas perdre patience…

Il y a tellement de choses à dire sur ce livre et sur sa symbolique que je ne saurais pas par où commencer : la pauvreté, la ségrégation, l'amour de Lennie pour tout ce qui est doux au toucher, la fragilité de l'humain, etc. Mais ce serait trop long. Alors je me contenterai de dire qu'il faut le lire pour apprécier la force des dialogues, qui composent la majeure partie du roman. Comme je l'ai dit plus haut, ils sont écrits dans un langage oral très familier et ne payent pas de mine mais ce sont eux qui détiennent les clés de cette oeuvre et lui donnent tout son sel. D'ailleurs, la prédominance des dialogues rappelle une pièce de théâtre et Des souris et des hommes ressemble beaucoup, dans sa composition, à une tragédie classique. C'est une oeuvre d'une grande force. Je n'ai pas eu de « coup de coeur » pour ce roman mais je comprends bien pourquoi c'est devenu un classique de la littérature américaine.
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Difficile de se frotter à un classique tel que celui là et à un tel auteur même si c'est en toute innocence car, si je connaissais ce livre de nom, je ne savais pas de quoi il parlait et n'avait jamais lu Steinbeck.
Hé bien, je peux dire que je ne suis pas déçu.
Par l'époque où John Steinbeck situe son récit tout d'abord, les années de la grande dépression, des milliers d'hommes et de femmes jetés sur les routes errant de fermes en ranches pour trouver du travail.
Par les personnages bien sûr, George et Lennie, un couple atypique qui m'a vraiment touché, les entendre décrire leur idéal, avoir un jour un endroit à eux, un petit lopin de terre pour y finir tranquillement leurs jours est très émouvant.
Par l'écriture, peu de descriptions, l'essentiel se tient dans les nombreux dialogues, j'avais l'impression d'être au théâtre, de voir Georges et Lennie évoluer devant moi. Cela donne une impression très vivante.
Bien sûr, ce roman est très court mais il y a beaucoup de choses dans ces six petits chapitres jusqu'à ce dénouement déchirant. Je sais que je ne rends pas forcément justice à tout ce que contient ce livre, je vous encourage à lire d'autres critiques plus complètes mais surtout à lire "Des souris et des hommes", vous en sortirez changé pour un temps.
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Lennie a des papillons sous l'abat-jour, mais il a un super copain, Georges. 

Avec Georges il ont un projet fou : Accéder à la propriété. Oh pas la vie de château non, faut porter des chaussures de ménestrel, et ça donne l'air con quand on va chercher l'Équipe et une baguette le samedi matin. Et puis dans les châteaux y'a souvent des fantômes d'ancètres chelou, mais ils font flipper et ne racontent jamais d'histoires salaces. Alors ce sera une petite bicoque, sur un lopin de terre ou faire pousser quelques légumes.
Et quelques clapiers à lapins qu'on appelera Civet, Moutarde ou Cocotte.
Accéder à l'autosuffisance quoi. 


*Rire sadique d'olibrius bossant chez Cofidis*

On est 1930 aux USA les mecs, le rêve américain vient de se terminer et à goût de lendemain de cuite au très mauvais moonshine okay ? 

Alors filez donc, paltoquets, vous casser l'échine à brasser des sacs d'orge, pour subsister, être payés à coups de pompe dans le derch et claquer ce biff au poker ou dans les draps crasseux, baignants de transpiration, des filles de joie du claque du coin. 


Lennie n'est pas le crayon le plus aiguisé de la boîte, mais il est fort comme un diable, alors au diable la crise pétrolière quand on a un Lennie qui en a sous le capot,non ?! 


Steinbeck file une taloche campagnarde sur la truffe dès les premières lignes. Styliste franc et lucide à la plume essentielle purgée de toute frivolité il nous balance ici un récit d'une force vive, c'est du gros taff sur tous les axes. 


C'est sobre, tellement concret que ça ne peut qu'impacter, arriver à concocter une potion si enivrante, ou s'entremêlent le doux et le rêche, l'espoir et le destin, le beau et le sordide. 

Un classique, qu'il en jète. 

Ravi d'avoir gardé en mémoire ce titre énigmatique d'un bouquin que j'ai vu traîner chez la daronne quand j'étais nain. Faudrait que je l'appelle pour lui dire qu'elle a bon goût plutôt que pour lui taxer du pognon.

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