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3,49

sur 262 notes
Trouvé dans une boite à livres, un John Steinbeck ne se refuse pas.
"Le poney rouge" est un court roman jeunesse présenté en trois chapitres dont la construction est surprenante puisque j'ai eu l'impression de lire trois nouvelles distinctes même si les lieux et les personnages sont communs.
On y retrouve une ferme de Californie près de la ville de Salinas d'où l'auteur est originaire. Il y raconte l'histoire de Jody un petit de garçon de dix ans, fils de M. et Mme Tiflin.

Dans le premier chapitre intitulé "Le cadeau" le père de Jody lui offre un poney rouge qu'il appelle Galipan comme les montagnes. Billy Buck, le vacher employé à la ferme, va lui apprendre à le dresser. Pourtant, un jour d'école le poulain reste sous la pluie, ce qui le rend malade.
Dans le chapitre "Les grandes montagnes" c'est un très vieil homme qui arrive à la ferme, il dit s'appeler Gitano et être né dans cette vallée où il revient pour mourir. C'est le lot des plus âgés comme le cheval Easter qui a trente ans.
Dans le chapitre "La promesse", le plus triste, Jody va avoir une nouvelle responsabilité, celle d'élever un poulain après avoir fait couvrir la jument Nellie par un étalon et de s'occuper d'elle jusqu'à ce qu'elle pouline.

Dans ces chapitres décousus, cela va très mal se passer et c'est avec beaucoup de détails et un vocabulaire adapté que John Steinbeck montre les difficultés de dresser et soigner les chevaux. Personnellement, ça ne m'intéresse pas vraiment d'autant plus qu'il insiste sur les aspects techniques. J'ai préféré le côté humain du deuxième chapitre.
Et puis, si on retrouve les portraits bien décrit des fermiers du début du 20ème siècle, j'ai moins aimé le rôle de la mère toujours dans la cuisine signalant l'heure des repas avec la cloche bien que cela sonne juste pour l'époque.


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Quel petit plaisir de relire ce livre.
J'y ai retrouvé avec joie le petit Jody et son apprentissage de la vie dans une ferme au fin fond de l'Amérique.
J'ai surtout apprécié l'écriture de Steinbeck, que je n'avais pas remarqué à l'époque (j'étais en 6eme) et qui est vraiment magique. Dès les 1ères pages, on s'y croirait dans cette ferme, autour des montagnes, entourées de plaines sauvages.
La description des personnages vaut également le détour, ils sont emprunts de rudesse mais aussi de bienveillance.

Une relecture qui fait retomber en enfance.
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ce livre est une merveille en littérature jeunesse l'histoire de Jody et du poney galiban m'on donner de l'émotion et je pense que nos jeune lecteur vont aimer se livre qui est a partir de 9 ans et qui a une asse belle couverture
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Jody Tiflin, vit dans une ferme de Californie sans doute proche des sommets de la Sierra Nevada. Il reçoit en cadeau de son père, un poney à la robe rouge. Aidé du garçon de ferme Billy Buck, Jody , à travers les chevaux de la ferme, va recevoir ces leçons de vie qui font grandir plus vite qu'on le voudrait.



Ce roman qualifié "jeunesse" est construit en 3 parties que l'on pourrait croire indépendantes l'une de l'autre, il n'en est rien.

L'écriture réaliste de John Steinbeck ne fait aucune concession à ses jeunes lecteurs. Chaque partie est construite comme un conte avec sa morale finale. le Poney rouge est une sacrée porte d'entrée dans la lecture littéraire. Des histoires d'amour pour de vrai, sans fée, sorcier ou vampire romantique...



J'ai été amenée à lire ce roman parce que ma "petite dernière" le lit en français (classe de 6ème) , j'ai eu envie de partager cette lecture avec elle.

Je n'ai trouvé que l'édition illustrée à la bibliothèque municipale. Surprise par le format, j'ai pu apprécier les illustrations de Henri Galeron qui sont tout à fait dans l'ambiance des Etats-Unis des années 30.

J'ai retrouvé aussi, avec plaisir, l'écriture de Steinbeck que j'ai toujours aimée. Un style direct, vrai, cru parfois qui ne laisse que peu de place à un égarement imaginaire. Pas de fioriture mais finalement une écriture qui permet de se concentrer sur les couleurs, la lumière, les odeurs et ainsi vivre une expérience de lecture unique centrée sur les sens.

Un style qui , de mon point de vue, doit séduire un jeune lecteur et lui permetttre ainsi de lire un grand auteur sans l'a priori de s'ennuyer.

Parce que, quand même, avoir lu un Steinbeck à 11 ans, on peut en être fier...alors dans quelques années on pourra sans doute aborder "Des souris et des hommes" ou bien "Les raisins de la colère" sans appréhension, en se disant qu'on avait bien aimé "Le Poney Rouge"...

En tout cas ma fille a beaucoup aimé ce roman classique qui ne pouvait tombé mieux dans ses appétences puisqu'elle est passionnée par les chevaux!

J'ai passé un excellent moment de lecture!
Lien : http://ecrireenplus.canalblo..
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Quand Steinbeck se lance dans la littérature jeunesse il y va pas à moitié, on retrouve ici tout son amour pour les gens, ainsi que tous le côté dramatique de la vie. On retrouve Billy qui à enfin son poney rouge de surcroit nommé Caliban, on retrouve la joie d'un enfant tel quel, sans fioriture, juste la joix, suivie de peu par l'immense peine lorsqu'il tombe malade, on suit, on pris avec Billy pour qu'il se remette, qu'il puisse enfin le monter, ou retrouver sa liberté....
Un drame très bien construit, écrit avec talent on rie on pleur avec l'enfant... puis tout seul d'ailleurs une fois le livre fini.
Livre triste, très bon début pour toute ado qui veux sortir des sentier battu, et se lancer dans le classique américain, les rêves du far-west dans les larmes d'un enfant, ça reste plus enrichissant qu'un vampire végétarien bouffeur de biche.
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J'aime la façon dont Steinbeck parvient à plonger son lecteur dans un quotidien rural de l'Amérique profonde des années 30-40. La vie est rude, les gens aussi.

"Le cadeau" de la première nouvelle, c'est Gabilan, le fameux poney rouge. La joie et l'attention que lui porte Jody sont très touchantes. On perçoit une connaissance et un rapport au vivant perdu pour un grand nombre d'entre nous.
J'ai été prise de court par la fin car j'avais complétement oublié que "Le poney rouge" était composé de trois nouvelles consacrées au jeune Jody.

"Les grandes montagnes" montrent bien l'ancrage de ces fermiers dans leur terre. Jody se demande jusqu'où elles vont, ce qu'il y a derrière, et personne ne sait lui répondre, ni même ne semble comprendre son intérêt pour la question. Aussi quand un étranger arrive, le garçon ne peut réfréner sa curiosité.

J'ai adoré la scène d'ouverture de "La promesse", éloge de l'imagination enfantine. le père, Billy et Jody font tous les trois une promesse, mais certaines sont plus difficiles à tenir que d'autres. L'attente de Jody est particulièrement tangible. Mais c'est le combat intérieur livré par Billy qui m'a le plus touchée.

Trois tranches de vie du jeune Jody qui illustrent une fois de plus que rien n'est jamais facile chez Steinbeck, et que les enfants ne sont pas épargnés. La patience, la curiosité et l'envie ne sont pas comblées, et quand elles le sont il y a toujours une part de mélancolie.
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Une couverture jeunesse, une histoire d'amitié entre un poney et un garçon de 10 ans me paraissait léger. Et bien pas du tout (et d'ailleurs si vous avez l'intention de lire ce livre arrêtez tout de suite la lecture de ce cet (humble) avis car je raconte le fait principal)
Ce livre est en trois parties indépendantes : la première raconte effectivement l'amitié entre Jody et Gabilan, le poney rouge, du point de vue du garçon de dix ans. Et c'est un dur passage pour lui puisqu'il prend conscience que les promesses que font les adultes ne peuvent pas toujours être tenues. le cow boy Billy Buck promet de sauver le poney malade mais celui-ci meurt (premier tiers du livre)
La deuxième partie raconte avec les mêmes personnages de Jody, son père et sa mère et leur employé Billy Buck. Un jour arrive dans leur ranch un vieil homme qui revient sur son lieu de naissance pour y mourir. de très belles pages sur la vie, la mort, le droit de finir sa vie dignement là où on est né et les conditions de vie très difficile dans un pays et une époque où on ne peut pas nourrir de bouches inutiles.
La dernière partie remet en scène plus Jody et Billy Buck : Pour se « faire pardonner » la mort du poney celui-ci promet à Jody que le poulain qui va naître de la meilleure poulinière du ranch sera le sien. Jody a grandi et ne croit plus aveuglément toutes les paroles des adultes, on suit ses pensées de petit garçon qui mûrit, espère, doute …..
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L'écriture est très belle, très fluide, même si je trouve que ce livre est classé en littérature jeunesse un peu rapidement : il reste très triste et assez éprouvant mais c'est une vie dure que celle dans l'ouest américain avec une nature difficile, la mort fait partie du quotidien.
Si vous avez envie de lire cet auteur, pour ma part j'ai préféré (et de loin) « Les raisins de la colère » et « Des souris et des hommes »
Lien : http://l-echo-des-ecuries.ov..
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Jody, 10 ans, grandit dans le ranch de ses parents avec le garçon de ferme Billy Buck. Il rêve de son poney, d'apprendre à monter, mais pourquoi son père est-il si dur ? C'est ce que le lecteur découvre en apprenant avec Jody le prix à payer pour réaliser ce rêve qui semble si anodin dans un ranch. Ce roman a beau être publié dans des collections dédiées au jeune public, la violence et la cruauté de la vie rurale n'y est pas édulcorée et il n'est sans doute pas à mettre en de trop jeunes mains... Plus qu'un livre sur les chevaux, un roman sur ce que cache la dureté des hommes de ce monde-là et sur l'éducation d'un garçon dans une ferme.
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A travers ce texte court et percutant, on retrouve tout le talent d'orateur de Steinbeck, son sens du détail, de l'observation et des rapports humains. Les personnages sont, comme toujours, dépeints avec beaucoup de soin, de nuances et d'humanité. le jeune Jody incarne la découverte, parfois amère, de la jeunesse et ses désillusions cruelles. Un vrai plaisir de lecture porté par un écriture précise, d'une grande habileté. A découvrir.
Lien : https://leblogdeyuko.wordpre..
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Je me rappelle avoir pleuré pour la première fois à la lecture d'un livre, celui-ci, quel livre. Simple et digestif.
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