Huit crimes parfaits

Je suis partagée... Ce livre se lit sans déplaisir et réserve quelques moments de suspense qui m'ont permis de l'achever rapidement. L'idée de départ, excellente, permet de renouer avec des classiques et des livres à découvrir plus tard comme ce fameux "bouillon rédempteur". Malheureusement, les personnages ne sont guère attachants, l'intrigue finalement un peu bâclée sur la fin (on sent qu'il faut que ça se termine...) et la quantité de meurtres, de personnes rattachée aux dits meurtres m'a finalement lassée. J'ai par contre beaucoup aimé les images qui se dégageaient: la librairie, le chat Nero, les poèmes, le froid de l'hiver bostonien. C'est déjà ça.

Globalement j'ai apprécié ce roman, mais je ressors de cette lecture avec un petit sentiment de manque, de frustration.
Je ne saurais trop dire à quoi cela tient, mais je m'attendais un peu à autre chose quand j'ai commencé ma lecture.
Tout partait très bien: on va suivre Malcolm Kershaw, un libraire de Boston qui tient la librairie Old Devils, et qui est spécialisé en romans policiers. Et en plus il a un joli chat roux à sa boutique, Nero.
Donc entre le chat et les romans policiers, il y avait déjà deux éléments essentiels pour me plaire!
Et quand une agent du FBI, Gwen Mulvey, rencontre Malcolm pour avoir son avis sur des meurtres récents, ce dernier va devoir se replonger quelques années en arrière quand il avait établi et publié sur le blog de la librairie, une liste de huit romans policiers avec huit crimes parfaits.
J'avoue que je connaissais pas vraiment ni les auteurs ni les romans évoqués dans cette liste... j'ai donc été un peu perdue par les nombreuses références.
L'enquête de police va obliger Malcolm à nous raconter des évènements de son passé, et on va se plonger dans son histoire. Je n'ai malheureusement pas réussi à bien comprendre le personnage de Malcolm... Il n'est pas forcément des plus chaleureux (bien que le temps hivernal de Boston donne bien envie de se réchauffer!), et je n'arrivais pas à suivre et comprendre les choix qu'il a pu faire.
En soi l'idée de l'histoire est bonne et même bien menée jusqu'au bout. Mais si je m'étais sentie plus proche de Malcolm je crois bien que cette lecture m'aurait plus embarquée. le rythme un peu lent n'a pas dû vraiment aider non plus à me tenir en haleine.
Cela reste un bon livre, mais je ne peux pas dire que je m'en souviendrai longtemps.

MON LIBRAIRE, CE HÉROS

(Traduction : Christophe Cuq)

Libraire, c'est tendance. C'est bien simple, j'ai la sensation que tout le monde veut devenir libraire. Enfin... La version romantique du libraire. Celle qui devise littérature avec des clients avisés qui ont lu Ulysse de Joyce deux fois et ont compris Pynchon. Celui qui tient boutique dans une échoppe charmante, il est charmant lui aussi, c'est raccord, et zéro carton dans le champ visuel, zéro aléa quelconque d'ailleurs, rien que le livre, le livre et un peu de livre.

Oui je bougonne, c'est plus fort que moi. C'est un beau métier libraire. C'est peut-être le seul endroit où la commerçante vous dira « non, celui-là, franchement, il n'est pas terrible ». C'est l'un des derniers territoires du subjectif commercial, du choix tranché...

Le héros du dernier thriller de Peter Swanson est libraire. En plus, un chat roux et câlin arpente sa librairie, si ce n'est pas une cerise écarlate sur le gâteau gourmand ça... Libraire qui peut s'esquiver facilement pour mener une enquête sur une série de crimes inspirés de ceux imaginés dans des romans policiers fameux (Agatha Christie, James Cain), d'autres moins... Un whodunit agréable, que l'on imagine cosy mais qui se noircit irrésistiblement au fur et à mesure de l'avancée du marque-page.

Peter Swanson introduit une dose d'obscurité dans cette mécanique efficace mais quelque peu prévisible. le dénouement n'est pas singulièrement renversant, l'un des dénouements dirais-je, l'autre est plus inattendu, un peu... C'est dans cette immixtion du drame dans une vie ouatée, routinière, que Peter Swanson est le plus convaincant, dans ce personnage qui semble se trimballer dans une bulle de plexiglas qui l'éloigne du monde.

Peter Swanson ne prétend pas à l'immortalité, je parie, mais nous tenir le temps d'un bouquin roublard et plus malsain qu'il ne semble, ce n'est pas si mal (et moins chiant également, il n'est pas interdit de le penser).
Lien : https://micmacbibliotheque.b..

Très bon livre : l'intrigue est interessante, Malcolm le libraire a un profil qui se dévoile au fur et à mesure de la lecture et qui nous fait nous poser des tas de questions sur sa véritable nature.
J'ai personnellement été très déçue de la fin. Les dernières pages n'apportent pas grand chose qui n'ait été prévisible.

Une lecture en demi teinte pour moi avec ce roman . Il y a des choses que j'ai aimées , mais d'autres moins . l'idée générale m'a plu : un libraire qui a , dans un blog , donné une liste de 8 livres qui selon lui décrivent des crimes parfaits , et dont un tueur semble s'inspirer des années après ; mais l'exploitation de cette histoire n'était pas à la hauteur de les attentes . J'espérai une enquête cosy mystery ambiance Agatha Christie : on la frôle parfois , mais il y a également une ambiance plus froide par moment . Des rebondissements intéressants , surprenants mais qui retombent un peu comme un soufflet car peut être mal exploités . le personnage principal de Malcom m'est apparu assez improbable en réalité . Tant par ses réactions , que ses actions et ses réflexions .
Par moment j'ai trouvé la lecture de cette histoire assez fluide et agréable et parfois brouillon ( je me perdais entre les titres des 8 livres , les crimes associés , les noms des personnages des livres , des auteurs , des personnages du roman , des victimes … ) . La fin me laisse un peu perplexe , et je ne suis pas sure d'adhérer au concept général de ce roman en réalité . Il y a une forme d'originalité qui n'est pas déplaisante mais il m'a manqué un peu de cohérence , certains passages étant pour moi plutôt tirés par les cheveux

Une belle trouvaille qui donne envie de lire ou relire des classiques du roman policier ! D'ailleurs, grâce à cette intrigue où le meurtrier s'inspire d'une liste de crimes littéraires parfaits, j'ai découvert "Le mystère de la maison rouge" par A.A. Milne (une sorte de Cluedo en huis-clos par le papa de Winnie l'Ourson...) et programmé de lire "Le maître des illusions" de Donna Tartt, un monument qui dort dans ma bibliothèque depuis des années... Merci à Peter Swanson de jouer les François Busnel du polar !

Avec Huit crimes parfaitsPeter Swanson nous offre une plongée dans la littérature policière.

Quand un libraire se retrouve au coeur d'une enquête du FBI, cela nous donne une immersion dans le meilleur de la littérature policière et un roman qui surprend et régale, surtout par la manière dont l'auteur et ses personnages se jouent de nous, de nos certitudes et de nos convictions. Un page turner d'une efficacité redoutable ou imagination et littérature ont le beau rôle.


Huit crimes parfaits, Peter Swanson, Eds Gallmeister.
Malcom Kershaw, co-propriétaire et gérant d'une librairie de Boston se retrouve approché par le FBI. En effet l'agent Gwen Mulvey, qui enquête sur des meurtres a retrouvé une vieille liste de crimes parfaits, piochés parmi les livres des grands noms du polar,  publiée par Mal sur le blog de la librairie. Elle y a trouvé des recoupements avec les meurtres sur lesquels elle travaille. A partir de ce moment le libraire aura un rôle de consultant, ès littérature policière. Au fur et à mesure de l'histoire, on se réapproprie les grands classiques du genre. On avance au fil des évènements, des révélations et des confessions dans l'enquête et dans la vie du héros. Il pouvait sembler sans histoire, on va découvrir qu'il n'en est rien. Et ce n'est pas linéaire. J'ai aimé cette façon d'être baladée, d'être surprise.

Il n'y a rien d'écrit, de prévisible. le rythme s'accélère, ralentit, s'emballe à nouveau nous laissant sous pression jusqu'au dénouement final, inattendu.

Un roman policier et un hommage à la littérature policière.

Veuf, la petite quarantaine, Malcom est un libraire passionné, plutôt introverti, qu'on pourrait plutôt penser sans histoire. Pas vraiment attachant, trop sur la retenue et ficelé dans une vie pas très rock'n'roll, ce n'est pas lui que j'ai préféré. C'est le binôme qu'il forme avec l'inspectrice qui m'a plu. Son côté prof de littérature sans jugement de valeur trouve en la jeune femme un auditoire enthousiaste qui rend l'équipe et son fonctionnement agréable à suivre. En plus, j'ai trouvé la jeune femme sympathique, avec son histoire et ses failles. J'ai souri aussi à retrouver notre héros pris dans des problématiques de libraire. A se rebeller contre un client qui refuse toutes les commandes, à désespérer d'une cliente qui ne lit que de la soupe. On s'y croirait.

L'auteur, avec ce roman, rend un brillant hommage à cette littérature de genre. A ces grands auteurs. Il m'a au fil de ma lecture rappelé certaines intrigues mais surtout, il m'a donné envie d'en découvrir d'autres.
Lien : https://www.sandrineenroueli..

Un libraire new-yorkais, Malcolm Kershaw, est un matin approché par le FBI qui enquête sur une série de meurtres inspirés de la liste " Les huit crimes parfaits en littérature" qu'il a publiée sur son blog quelques années auparavant. le voici donc à mener son investigation pour résoudre ce mystère qui le conduit entre fiction et réalité.
Un polar qui rend hommage au genre et qui se laisse apprécier mais qui n'a rien de remarquable. Il m'a manqué en effet cette "tension" pourtant vantée sur la 4eme de couverture par Lisa Gardner qui aurait dû mettre mes nerfs à vifs surtout que s'inspirant des classiques du polar comme les romans d'Agatha Christie, on attend de l'auteur cette force narrative qui fait bouillonner le cerveau du lecteur... Un moment sympa mais qui n'a rien d'exceptionnel.

Malcolm Kershaw est libraire, spécialisé en romans policiers. Il a tenu autrefois un blog, sur lequel il a notamment publié une liste de polars classiques où sont mis en scène Huit crimes parfaits. C'est pourquoi l'agent Gwen Mulvey, du FBI, vient le trouver alors qu'elle enquête autour de crimes évoquant ABC contre Poirot et Assurance sur la mort, qui figurent sur la fameuse liste. Malcolm est-il mêlé à cette série de meurtres ? ou bien quelqu'un de son entourage cherche-t-il à lui nuire ? Malcolm conjugue tous les talents acquis en lisant des polars pour mener l'enquête qui permettrait de le disculper…
L'idée de départ est originale, et l'enquête qui en découle est prenante. L'originalité nait également de la façon dont Malcolm se dévoile au fil de la narration.
Mais le roman est avant tout un hommage rendu par Peter Swanson au genre et à ses mâitres, abondamment cités !
Grâce à un bon suspense, des rebondissements et malgré une fin un peu brouillonne, j'ai passé un très bon moment de lecture.

Je sais que j'ai lu le livre très récemment et, pourtant, j'ai du mal à me rappeler le contenu. En même temps, je me souviens avoir passé un moment de lecture agréable...

Un livre à lire par une journée de pluie et qui se jettera après lecture comme on jette un mouchoir en papier utilisé? La faute à... une traduction ou un style de l'auteur banal ; des personnages sans consistance ; une construction artificielle... le meilleur du livre est dans le "pitch" et les clins d'yeux nombreux aux classiques de la littérature policière.

Un livre à jeter après lecture? Peut-être pas. Laissez-le à la campagne, oublié dans un coin. Dans un an ou deux, quand il pleuvra à nouveau, vous le reprendrez avec plaisir - puisque vous aurez tout oublié ou presque de l'intrigue