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sur 159 notes
Kabukicho étonne, jusqu'au bout. On retrouve l'esprit du Japon dans cette enquête qui est aussi un voyage. Un voyage intérieur dans l'âme de Marie, amie de la victime et de l'inspecteur japonais qui tente de retrouver le meurtrier d'une étrangère dont la mort dérange le petit monde bien réglé de la police de Tokyo. Un voyage tout court aussi, qui retranscrit bien l'esprit de cette grande Métropole qu'est Tokyo, avec ses quartiers très contrastés et ses us et coutumes spécifiques.
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iu-1Dominique Sylvain a longtemps vécu au Japon et il est au centre de ce roman intéressant. Kabukicho, c'est un quartier sulfureux de la capitale nipponne qui, à la nuit tombée devient un théâtre de la séduction facile. Dans de nombreux clubs ou cafés, on pratique l'art de séduire tout sexes confondus, on vient chercher une écoute auprès des hôtes et des hôtesses et plus si affinités. On paye à coup de gros billets et de coupes de champagne. On suit dans cette histoire 2 personnages: Yudai, un jeune homme très élégant dont les clientes raffolent et Kate Sanders, une anglaise fascinante qui est l'hôtesse la plus recherchée du club Gaïa. Pourtant sans prévenir la jeune femme disparait. Et c'est son père, venu de Londres, Marie sa colocataire et Yamada, le capitaine de police du quartier de Shinjuku qui mèneront l'enquête. On n'est pas au bout de nos surprises, le lecteur est embarqué dans ce voyage au Japon et dans les coulisses de ce théâtre cruel du mensonge , d'où le sous-titre "La Cité du mensonge". de quoi alimenter la fascination du lecteur qui sent que ces personnages sont dignes d'une épopée romanesque ! ce livre est inspiré d'un fait-divers réel, le meurtre d'une étrangère au Japon. Très bon roman.
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Dépaysant, un bon thriller qui fait aussi découvrir la culture japonaise.
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Livre que j'ai reçu et j'ai oublié de mettre une critique qui sera brève :

l'auteur réussi à faire découvrir certaines coutumes d'un pays, tout en construisant une intrigue policière cohérente, le tout avec une écriture quasi graphique à la manière d'un manga.

Bref une réussite
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Plongée dans le quartier chaud de Tokyo avec ce roman policier mêlant suspense et culture: au coeur des interrogations, la disparition d'une hôtesse très appréciée, Kate Sanders. Informé par un étrange SMS, son père rejoint le Japon, affolé et découvre ainsi la vie de sa fille qu'il croyait prof d'anglais.

Amis, famille et policiers se complètent pour élucider cette sombre histoire qui éveille quelques souvenirs d'une vieille affaire à la fin tragique.

Rapidement, les indices semés par l'auteur mettent en lumière un suspect: le mobile reste flou et le décor prend finalement le pas sur l'intrigue. La découverte du Japon occupant alors une place de choix, présentant un visage inattendu et déroutant. Un mélange de genres intéressant!

Lien : https://nahe-lit.blogspot.co..
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Dans Tokyo, le quartier de Kabukicho est dédié au jeu et au sexe. Dans le club Gaïa, les hotesses prennent soin des clients sans devoir coucher avec eux. Marie et Kate, deux européennes, partagent le m^me appartement et le même travail au club. le père de Kate reçoit une photo inquiétante de celle-ci , alors qu'elle ne répond plus au téléphone. Kate a disparu, la police japonaise, sous la forme d'un tandem, jeune arrogant/vieux fatigué, prend l'affaire au sérieux .Pris de vitesse par les évènements, et par certains préjugés, ils ne pourront empêcher une série de meurtres tous reliés au club Gaïa.

Le roman est bien mené, ça monte doucement mais sûrement. le quartier chaud, les yakusas violents, les hôtes et hôtesses adulés comme des stars, tout est dépaysant, un peu inquiétant et la petite araignée qui trotte dans un cerveau en folie tisse sa toile meurtrière...
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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Kabukicho est ma première incursion dans l'univers littéraire de Dominique Sylvain. J'aime le Japon, j'aime le polar et le roman noir, a priori tout concordait pour me fournir une agréable lecture.
Et bien, ce fut le cas, et même plus. L'auteure se sert de ses années passées au Japon pour donner la patine qui rend si réelle le cadre de son intrigue. En l'occurrence, elle nous entraîne dans un quartier très particulier de Tokyo, Kabukicho. Quartier nocturne spécialisé dans le "mizushobai", littéralement, le commerce de l'eau. Jolie métaphore à consonance poétique pour représenter tout ce qui a trait à la prostitution et au milieu des hôtes/hôtesses. A Kabukicho, il y en a pour tous les goûts, pour toutes les bourses, pour tous les genres.
Au-delà de son histoire proprement dite, Dominique Sylvain dépeint ce monde interlope dans toute sa crudité et ses nuances. Bien sûr, impossible de parler de Kabukicho sans évoquer les yakuzas qui ont la mainmise sur les affaires, au vu et au su de tous.

Quant à l'intrigue, elle débute avec la disparition de Kate, jeune femme anglaise qui travaille comme hôtesse. L'auteure change de point de vue à chaque chapitre et nous fait rencontrer ainsi Marie, sa collègue et colocataire française, Yudai, hôte très côté et son meilleur ami, le capitaine Yamada, le policier en charge de l'enquête. D'autres personnes apparaissent au fil des pages, yakuzas, flic violent, mamasan du Club Gaia où travaillent les deux gaijin, le père charismatique de Kate, etc. Si très vite on devine qui est derrière l'affaire, on n'en finit pourtant pas de mesurer l'ampleur de l'abîme de noirceur que cela révèle. Impressionnant et angoissant tant Dominique Sylvain sait manoeuvrer pour augmenter la pression à chaque bribe de révélation.

Je compte bien réitérer l'expérience avec d'autres titres de l'auteure. Peut-être Baka!, histoire de compléter mon échappée touristico-criminelle au Japon.
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Jeune, j'ai écumé des collections entières de polars, de thrillers et de romans noirs. Des bons, des mauvais, et des très mauvais. Aujourd'hui, je lis un polar de temps en temps. J'essaie donc de bien le choisir… J'essaie !... Mais malheureusement, il m'arrive de me fourvoyer.

kabukichô est le nom d'un quartier chaud de Tokyo, une sorte de super-Pigalle. La quatrième de couverture du roman qui porte ce nom avait retenu mon attention. le parcours de l'auteure plaidait aussi en sa faveur : spécialiste du polar noir, Dominique Sylvain a vécu dix ans au Japon ; une professionnelle qui sait de quoi elle parle. Enfin, l'enthousiasme presque unanime des critiques avait achevé de me rassurer.

Je vais me mettre à dos nombre de ces lectrices et lecteurs enthousiastes !...

Je n'ai pas du tout aimé ce livre, ni ses péripéties simplettes, pour ne pas dire ridicules, ni son écriture simpliste, pour ne pas dire indigente.

Puisqu'il fallait produire un roman noir, on a empilé des meurtres aussi barbares qu'absurdes. Pour procurer quelques émois adolescents, on a inséré quelques détails sentimentaux croustillants. Sous couvert de donner une coloration exotique à un produit de librairie destiné au marché français, et au prétexte que le Japon serait un univers de faux-semblants, on a brossé des personnages sans consistance, à la psychologie fumeuse.

Ce livre serait en même temps un roman et un document sur les moeurs au Japon ?... Quelle blague ! Pour moi, c'est plutôt une japoniaiserie !

Ah, j'allais oublier ! kabukichô a été lauréat du prix roman Interpol'Art. Pour le coup, un vrai faux-semblant en mode franco-français ! Des prix comme celui-là, il y en existe des dizaines.

Lien : http://cavamieuxenlecrivant...
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Kate Sanders, une jeune anglaise, expatriée au Japon est devenue en quelques années, une hôtesse célèbre et adulée dans le quartier sulfureux de Kabukicho, haut lieu de la prostitution à Tokyo. Raffinée et cultivée, Kate est rompue aux codes culturels japonais. Elle et son amie française, Marie, sont chargées de tenir compagnie aux clients, de boire avec eux, de les écouter, de « leur masser l'ego ». Kate est très demandée mais ne couche pas forcément et irradie sur ce quartier sulfureux de Tokyo. Or Kate disparaît mystérieusement. A Londres, son père Jason Sanders, reçoit une photographie d'elle, pâle, les yeux clos, suivie du message : « Kanojo wa koko de nete imasu », soit en français : « Elle dort ici ». le capitaine Yamada et le lieutenant Watanabe vont enquêter sur la disparition de cette geisha adulée et envoûtante à plus d'un titre, au sein de ce quartier fermé de Kabukicho.

L'auteur a vécu de nombreuses années au Japon et vous embarque dans une enquête en levant le voile sur un Japon feutré et méconnu, aux moeurs uniques et étonnantes. Les thèmes de la prostitution et des mafias Yakusas sont très bien fouillés et documentés. Dépaysant et feutré, ce roman est parfaitement bien écrit et l'auteur a du talent pour restituer les ambiances de ce quartier et décrire des personnages crédibles.
Et pourtant !
Pourtant je n'ai pas accroché… L'intrigue m'a semblé trop éthérée et n'a jamais pris le dessus au profit du quartier de Kabukicho qui m'a semblé le véritable personnage de ce récit. La description des lieux, des usages, de la culture japonaise m'a emballée mais pas l'intrigue. J'ai lu ce roman comme un très beau livre documenté sur ce pays et non comme un roman noir. le choc culturel a sans doute été trop fort pour moi, comme pour le personnage Jason Sanders, et je n'ai pas été transporté par l'intrigue qui est toujours restée au second plan dans ma lecture. Je suis déçue d'être déçue !

Au final, je vous dirai tout de même que mon avis importe peu et que le mieux est de vous faire le vôtre. Ce roman noir a eu un excellent accueil de la critique et a reçu le Prix Interpol'Art 2017. Pour ma part, je compte bien ne pas rester sur ce rendez-vous manqué avec cet auteur que je relirai très vite.
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Une plongée dans la vie des japonais et dans les quartiers typiques de Tokyo qui donne de furieuses envies de voyage !
Bon polar atypique, avec une intrigue un peu prévisible qui m'a captivée malgré tout.
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