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3,65

sur 159 notes
Kate, jeune anglaise vivant à Tokyo a disparu, on la retrouve rapidement, morte. Kate était hotesse dans un établissement du quartier de Kabukicho, quartier chaud de la ville.
Ce livre aborde un sujet très actuel, les "hôtes", ces hommes et femmes qui sont payés pour accompagner des personnes en mal d'affection (parfois plus, mais pas forcément). On nous parle aussi beaucoup des codes de la société japonaise, cette société dans laquelle on n'exprime pas ses sentiments, dans laquelle les couples n'ont plus de relations sexuelles.
On se doute très rapidement du coupable, mais ça ne gache pas du tout l'intérêt du livre.
Ce sont les protagonistes qui nous livrent par bribes les éléments de cette histoire. J'ai particulièrement apprécié Yudai, l'hôte beau gosse, très bon ami de Kate qui est un peu un cliché du jeune japonais devenu alcoolique de par ses obligations de travail, tellement triste derrière sa jolie façade.
C'est un livre sur les relations humaines, sur l'importance d'une structure familiale pour se construire en tant qu'adulte (ou pas), sur l'amour.
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Kabukicho, c'est un quartier peu fréquentable et très fréquenté de Tokyo : celui des bars à hôtesses, bars à hôtes et bars à prostitué(e)s, "protégés" par les Yakusas qui y prélèvent une dîme.


Kabukicho, c'est là où travaillent Kate et Marie, qui passent leurs soirées à prêter une oreille compatissante et faussement naïves aux pauvres cadres solitaires.

Un jour, Kate disparait. Marie aidera son père dans ses recherches, dans ses contacts avec la police locale.

Ensemble ils remonteront la trace de cette disparition, rencontreront les amis et les connaissances de Kate ... jusqu'au coup de théâtre des derniers chapitres.

Très bien construit, cet excellent roman de Dominique Sylvain nous fait pénétrer dans la vie nocturne tokyoïte au fil d'un suspense croissant et d'un dénouement surprenant.

A ce jour, c'est à mon avis son meilleur roman !

Quelques pages m'ont remis en mémoire un roman de Patricia Highsmith au point de me donner envie de le relire.

A suivre ...

Lien : http://les.lectures.de.bill...
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Très bon polar très bien mené où le fil des événements se déroule peu à peu . Les protagonistes s'expriment au travers des chapitres à tour de rôle ce qui permet un certain suspense. L'environnement est très plaisant, celui de la culture japonaise, et plus précisément celle de Tokyo avec ses différents quartiers, l'univers de la nuit et ses codes, différents des occidentaux.
Les personnages sont tous très marqués et très attachants.
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Lorsque la nuit tombe, Kabukicho, quartier chaud de Tokyo, s'éveille. C'est là que Kate travaille. Cette jeune anglaise a choisi de devenir une geisha des temps modernes : une hôtesse. Ainsi, elle tient compagnie à des hommes, les écoute et les distrait tout en les poussant à la consommation sans qu'il ne soit jamais question de sexe entre eux. Sauf qu'un jour, Kate disparaît sans laisser de trace et son père reçoit un mystérieux et inquiétant message. Bien décidé à la retrouver, il embarque immédiatement pour Tokyo et part à sa recherche.

Sauf qu'il y a bien trop de pistes… Est-ce Yudai, cet hôte aussi charmant que menteur et très proche de Kate ? Est-ce que l'un de ses clients n'aurait pas supporté d'être éconduit ? Ou bien, serait-ce l'oeuvre des Yakuzas, qui ont la main mise sur le quartier ? Tant de possibilité à explorer… Difficile de s'y retrouver dans cette jungle de mensonges et de faux-semblants.

Dominique Sylvain nous offre un superbe roman. Tout d'abord parce qu'elle nous transporte totalement dans son histoire, juste avec sa plume. En lisant Kabukicho, l'immersion est assurée. L'impression d'être au Japon est bien là et on découvre un monde inconnu aux règles et aux habitudes différentes des nôtres. C'est tellement bien décrit et expliqué, que le lecteur n'a aucun mal à s'y projeter.

Mais aussi et surtout car l'intrigue est captivante du début à la fin. Difficile de ne pas être emporté dès les premières lignes… L'alternance des points de vue entre les trois personnages principaux donne du rythme et attise la curiosité. Et même si l'identité du coupable est assez facile à percer, ses motivations sont quant à elles très surprenantes.

En conclusion, Kabukicho est un thriller qui tient en haleine le lecteur jusqu'au point final. La plume de Dominique Sylvain transporte sans mal le lecteur et sa connaissance du Japon rend le récit plus que réaliste. À lire si la sordidité du monde ne vous fait pas froid aux yeux !
Lien : http://antredeslivres.blogsp..
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Je ne connaissais pas cet auteur , et pour cause, je ne suis pas férue de romans policiers.
Mais , un de temps en temps , c'est délassant. Donc , en lisant d'excellentes critiques, je suis partie pour Tokyo, dans ce quartier malfamé qu'est Kabukicho.
Une jeune femme anglaise, hôtesse de bar non professionnelle, disparaît, son père arrive vite pour mener l'enquête aux côtés de la police, et en compagnie de la colocataire de sa fille, une française.
Ce qui est intéressant me semble t-il , n'est pas l'intrigue, somme toute assez commune dans les polars, mais le milieu dans lequel elle baigne.
En effet, si la façon de faire des policiers semble universelle (le gentil, le méchant..) et une conscience professionnelle certaine, la psychologie des personnages et de la société japonaise toute entière est bien éloignée de de la nôtre . Les bordels ne « semblent » pas tous avoir la même finalité, peut -être une résurgence des geishas, cala va de la conversation aimable et factice , à l 'animalité la plus vile .
La lecture de ce livre n'est pas lassante , mais est vite oubliée.
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Ce livre nous emmène dans les noirceurs de la vie des hôtes et hôtesses japonaises qui jouent de leurs charmes pour gagner de l'argent en étant l'hôtesse d'hommes désireux de fanfaronner, de passer du temps à boire un verre, discuter et savourer une présence féminine. On nous plonge dans un thriller avec le meurtre de Kate Sanders, du début à la fin , on est orienté vers différents suspects , et cela laisse le lecteur en haleine, lui donnant envie de poursuivre sa lecture. J'ai bien aimé ce livre qui parle à la fois de la vie de ces japonaises et japonais ayant besoin d'argent et n'ayant d'autres choix que de travailler dans des club de nuit comme hôtesses , mais aussi axée sur le désordre psychique de jeune femme en quête d'identité, rongée par la jalousie, le soucis d'appartenance. Je vous le conseille!
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Kabukicho est un roman policier qui prend place au Japon. Loin des décors magnifiques et empreints de poésie du pays, l'intrigue prendra place uniquement dans le quartier tokyoïte de Kabukicho. Dans ce lieu où règnent le sexe et la pègre, une jeune anglaise, Kate Sanders est portée disparue. Dès lors que son père reçoit sur son portable une photo où l'on reconnait sa fille endormie, photo accompagnée du message « Elle dort ici », le silence de la jeune fille paraît de plus en plus énigmatique et inquiétant… Kate est une hôtesse très prisée d'un petit club du quartier, le Club Gaïa. A travers le regard de Yudai, proche ami de la jeune femme et également hôte, Marie, colocataire et collègue de Kate et Yamada, capitaine de police en charge de l'enquête, nous suivrons les différentes étapes de l'enquête.

Ce roman fut une belle surprise. Loin des intrigues policières classiques, j'ai trouvé que la grande qualité de ce roman était l'ambiance. Kabukicho est un personnage de l'histoire en tant que tel. Ce quartier, qui existe réellement et que le gouvernement japonais tente de faire disparaître à l'approche des prochains jeux olympiques, nous propose, à travers les différentes pratiques sexuelles du quartier (notamment avec les établissements soapland, dont l'existence m'était jusqu'alors totalement inconnue) apporte réellement son lot de malsain et nous offre des personnages écorchés, souvent coincés dans leurs milieux pour diverses raisons et donc avec leurs lots de secrets.

L'intrigue policière en tant que telle est facile à dénouer dans le sens où le coupable ressort très vite, il faut dire aussi qu'il y a peu de personnages (ce qui peut être un avantage). L'intérêt du roman ne réside pas tellement dans cette résolution d'enquête mais réellement dans la psychologie très poussée des différents personnages et par l'ambiance très particulière qui ressort de ce roman. A un moment, le roman va carrément changer de rythme et rentré dans cette sphère totalement malfaisante et pleine de folie. Il est difficile de lâcher le roman et plus particulièrement à partir de ce moment-là, il était impossible pour moi de ne pas le terminer car je ne pouvais pas rester avec ce ressenti dans lequel Kabukicho me laissait. Je ne pouvais pas continuer ma journée en le laissant en pause tant j'étais réellement gênée par ce que je lisais et que je voulais savoir comment cette folie se terminait. J'espérais une « happy-end » pour pouvoir fermer le roman en me sentant mieux.

Kabukicho est le genre de roman policier qui ne laisse pas de marbre. Ce roman est plutôt court et propose une palette de personnage, qui, bien que limité saura marquer les esprits. Ce roman a réussi à me captiver du début à la fin. L'auteure, Dominique Sylvain, maîtrise ses personnages et nous propose, avec ce roman, une ambiance malsaine à souhait qui saura mettre mal à l'aise, à de nombreux moments, son lecteur. Une fois bien digéré celui-ci, je lirai bien sûr d'autres romans de l'auteure !
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Kabukicho est le dernier roman en date de Dominique Sylvain. L'intrigue se déroule dans un des quartiers chauds de Tokyo. Kate, une hôtesse de Kabukicho disparaît et la police mène l'enquête. le père de la jeune femme débarque d'Angleterre après avoir reçu un mystérieux et inquiétant MMS. Dans ce roman, on fait connaissance avec différents personnages, en plus du père de Kate. Il y a Yamada le policier, Yudai l'ami de Kate, Sanae la propriétaire du Club Gaïa et Marie, la colocataire.

Cette lecture m'a replongée dans l'ambiance de Tokyo de Mo Hayder. Mais c'est surtout à d'autres romans que Kabukicho m'a fait penser. Malheureusement, vous en parler risquerait de vous gâcher le plaisir, je me contenterai donc de vous dire que ce sont de très bons livres (je brûle d'envie de tout vous dire, ne serait-ce que pour vous parler de la finesse du scénario).

J'ai assez rapidement découvert le fin mot de l'histoire mais j'ai apprécié cette lecture dans son intégralité. J'ai d'ailleurs préféré Kakukicho à Tokyo, qui compte trop de longueurs à mon goût.

L'auteure a vécu au Japon pendant une dizaine d'années et cela se sent. J'ai beaucoup apprécié la confrontation entre le mode de vie des Japonais et celui des Occidentaux avec les personnages de Marie et du père de Kate. L'univers de Kabukicho est sombre et lumineux à la fois, laid et beau, mauvais et bon. Tout cela à la fois.
Lien : https://mademoisellemaeve.wo..
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Kabukicho est tout de suite très prenant, nous enveloppant dans l'univers de la nuit japonaise et des néons qui illuminent ce quartier de Tokyo.

Histoire diablement attirante et très bien distillée par l'auteure, celle-ci m'a fait découvrir un autre aspect de la culture et des règles qui régissent les rapports sociaux au Japon.

J'ai beaucoup aimé découvrir les personnages, leurs particularités et leurs histoires. Je ressors de cette lecture enrichi et curieux d'en savoir plus sur le Japon et particulièrement sur ce visage de sa culture.

Seule la fin du livre m'empêche de mettre 5 sur 5 car sans en dévoiler l'intrigue, l'accélération des "événements" est trop rapide et ça part un peu dans tous les sens.

Sinon je vous recommande d'aller faire un tour dans cette cité des mensonges.
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Dominique Sylvain, née en 1957, est un écrivain français de romans policiers et de romans noirs. Journaliste indépendante pour le Journal du dimanche, puis journaliste d'entreprise et responsable du mécénat dans la sidérurgie (groupe Usinor), Dominique Sylvain commence à écrire en 1993 lors de son premier séjour au Japon. Son dernier roman, Kabukicho, est sorti récemment.
A la nuit tombée, Kabukicho, sous les néons, devient le quartier chaud de la capitale nipponne. Au coeur de ce théâtre, les faux-semblants sont rois, et l'art de séduire se paye à coup de gros billets et de coupes de champagne. Deux personnalités dominent la scène : le très élégant Yudai, dont les clientes goûtent la distinction et l'oreille attentive, et Kate Sanders, l'Anglaise fascinante, la plus recherchée des hôtesses du Club Gaïa, l'un des derniers lieux où les fidèles apprécient plus le charme et l'exquise compagnie féminine que les plaisirs charnels. Un jour, sans prévenir, la jeune femme disparaît tandis qu'à Londres, son père reçoit sur son téléphone portable une photo où elle apparaît, les yeux clos, suivie de ce message : « Elle dort ici. » Bouleversé, mais déterminé à retrouver sa fille, Sanders prend le premier avion pour Tokyo, où Marie, colocataire et amie de Kate, l'aidera dans sa recherche. Yamada, l'imperturbable capitaine de police du quartier de Shinjuku, mènera quant à lui l'enquête officielle. Résumé fourni par l'éditeur.
Tout le monde semble s'extasier devant ce bouquin, s'il n'était aussi court je l'aurais abandonné très vite. Rien n'est à sauver de ce naufrage qui s'apparente à une japoniaiserie pour petites filles. L'intrigue policière est cousue de fil blanc à gros points quant à l'écriture… elle n'est pas à la hauteur dans les scènes un peu « agitées », les passages sensés nous instruire sur la vie au Japon sont plaqués sur le texte comme des emplâtres et last but not least, l'écrivain prétendant la jouer psychologique, (« Elle ne s'intéressait pas tant aux actes qu'à la psychologie des personnes impliquées, voyez-vous. ») avance à gros sabots bien lourdingues qui ne pourront séduire que les préadolescentes…
De qui se moque-t-on ?
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