H3 School, Tome 3 :

Hanabi et Yasuaki semblent filer le parfait amour dans ce troisième tome de H3 School, mais c'est sans compter leur entourage. Aïdo n'a pas renoncé à séduire la jeune fille, Kuon est toujours aussi sadique, et un nouveau venu pas si nouveau que ça vient également mettre son grain de sel dans leur relation…

Après deux très bons tomes, celui-ci n'a malheureusement pas réussi à me convaincre autant que ses prédécesseurs. le couple Hanabi / Yasuaki est désormais formé, et bien formé, mais voilà qu'il s'enlise dans le plus exaspérant cliché de tous les shojos : la non-communication.

Hanabi passe tout le livre à taire ce qu'elle pense / ressent / désire à Yasuaki, parce que… Parce que. Même quand Kuon la place dans une situation délicate vis-à-vis de lui, elle préfère élaborer un plan aussi complexe que stupide et inutile pour tenter de régler le « problème », plutôt que de se montrer franche.

Et parlons dudit Kuon… Autant sa perspicacité et son tempérament un brin cruel m'avaient plu jusqu'ici, autant je l'ai en l'occurrence juste trouvé lourd. À l'instar de plus ou moins tous les autres personnages, que j'appréciais pourtant beaucoup à la base. Il n'y a que Yasuaki qui s'en sort un peu.

On en apprend plus sur lui, sur sa famille, mais aussi sur les raisons qui le poussent à se tenir à l'écart de la gent féminine. Il est également le seul à se comporter de manière saine, rationnelle et posée… du moins jusque dans les derniers chapitres.

Car arrive alors l'autre cliché exaspérant de tout shojo qui se respecte (ou pas) : le triangle. Sous les traits du meilleur ami d'enfance de Hanabi qui refait brusquement irruption dans sa vie, des années après avoir été séparés par le déménagement du garçonnet. Une irruption assez mal perçue par Yasuaki, qui sombre dans la jalousie.

J'avais écrit dans ma première chronique que ce manga commençait très mal, avec une intrigue pauvre et affligeante, mais que son ton, son humour et son exubérance étaient contre toute attente vite parvenus à me le rendre agréable. Eh bien, cette fois, c'est le contraire.

Ce tome contient tous les éléments qui me lassent et m'agacent prodigieusement dans une histoire de cette nature, au détriment de l'humour. Les personnages en font toujours des caisses, mais pour le pire plus que pour le meilleur. D'attachants et amusants, ils sont passés à irritants. Et ma lecture ne fut ponctuée que de quelques pauvres rires légers, bien loin de l'hilarité que me provoquait H3 School jusque-là.

Je croise les doigts pour que ce ne soit qu'un passage à vide, et que les deux derniers tomes soient aussi bons que les premiers, car celui-ci est une déception. Je lui accorde tout de même une note indulgente, en espérant que la suite s'en montre digne. Dans le cas contraire, j'aurai de la marge pour descendre davantage…
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Ce tome 3 amène plusieurs tournants dans la relation de Hanabi et Yasu entre la présentation à la famille de Yasu, Kuon qui tente de semer la zizanie et le grand retour de Takeru, l'ami d'enfance de Hanabi que j'ai détesté dès la première case !
J'ai failli ne pas m'en remettre aussi quand j'ai découvert que Hanabi chante le refrain d'un chanson de la comédie musicale française Roméo et Juliette ! Si t'es née dans les années 80/90, t'auras la ref haha (Aimeeeer, c'est monter si hauuuuut). Je ne savais pas que ça avait traversé autant de frontière !