Peut-être est-ce l'univers de l'art et son côté haute bourgeoisie que je trouve superficiel et surfait qui m'a rendu le roman lourd à lire ou encore le fait que l'on retrouve deux passages presque identiques, ce qui rallonge la sauce mais ne fait pas avancer l'intrigue...
Les personnages restent néanmoins attachants et l'analyse des relations entre eux est assez pertinente et permet de mieux comprendre notamment, le calvaire des personnes qui sont engluées dans la toile d'un être manipulateur.
J'avais tellement envie de redécouvrir l'univers de cette auteure et pourtant, cette fois, j'ai été un peu déçue.
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Je n’arrive pas à m’imaginer quelle sorte de personnage était l’oncle de Christopher. Un homme peu soigneux, apparemment, tout au moins en ce qui concerne sa collection de tableaux. Comment peut-on négliger un Rembrandt ou un Cézanne ? Sa collection n’était même pas référencée. Et Christopher n’a pas l’air d’en savoir plus que moi. Il n’était pas vraiment proche de son oncle, il le connaissait à peine. Il lui a laissé sa collection parce qu’il n’avait pas d’autre héritier.
Une fois la toile achevée, en 1657, Rembrandt s’était retiré du monde. Il avait cessé d’être à la mode. Cette pensée la fit sourire, Rembrandt était tout sauf ringard.
Et la toile avait changé de mains. Elle ornait désormais les murs d’un inconnu. De toute façon, elle n’en avait jamais été la propriétaire, tout au plus la gardienne provisoire. Et celle qui lui avait redonné vie – en la faisant nettoyer et restaurer.
Le refus d’évoluer se paie très cher, c’est une loi de l’existence d’une indéniable justice malgré son extrême cruauté. => Norman Mailer
Elle connaissait la possessivité et la jalousie de Marius, qui ne quittait pas Annette des yeux, l’air furibond dès qu’un autre homme lui témoignait de l’intérêt. Chaque fois qu’elle avait essayé d’aborder le sujet avec sa sœur, celle-ci l’avait éconduite avec véhémence. Le comportement de Marius n’en avait pas moins quelque chose de pathologique.
Il ne faut pas que ces vieilles histoires empoisonnent ma vie. Tout ce qui importe désormais, c’est le présent et l’avenir. Je vais donc reléguer Hilda aux oubliettes. De toute façon, elle ne peut plus me nuire. Personne ne peut plus me nuire. Et j’ai mieux à faire qu’à ressasser un passé qu’il m’est impossible de changer.
Barbara Taylor Bradford's A Woman Of Substance 30th Anniversary