Un technicien dont l'inclination pour la corruption était connue des réseaux de l'ombre, reçut un instrument de
navigation, un VOR, des mains d'un anonyme. Un gros paquet de roupies passa de main en main. Le nouvel appareil était saboté. Il fut substitué à l'instrument d'origine, qui disparut. Privé du second VOR, l'équipage ne pouvait pas se situer avec précision.
Le contrôleur vit sur son radar l'écho du Kanchenjunga à proximité du sommet. Il prévint le pilote : vous avez 5 miles (8km) jusqu'au Mont-Blanc. Le commandant comprit : vous êtes à 5 miles du Mont-Blanc. Il répondit par un bref Roger (...) Il jeta un coup d'oeil à son altimètre : 14 000 pieds - 4 266 m, c'était très insuffisant pour franchir le Mont-Blanc (...) Climb, climb ! cria le commandant au co-pilote. En moins d'une minute, le Kanchenjunga atteignit 4 750 m. Mais le destin avait pris les commandes (...)