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c'est le 8eme livre de Tesson que je lis. Ce livre parle du Tunduk le coeur de la yourte. Les fenêtres du toit sont les 1ères. le feutre est fabriqué avec de la laine de mouton. Les femmes soutiennent les treillis de l'intérieur pendant que les hommes emboîtent les perches et la couronne. Ce voyage a été fait avec Priscilla Telmon. Une fois mouillé le feutre est sèche au soleil. Leurs motifs sont des entrelacs pour isoler de la terre avec les coffres au fonds et
avec l'outre a khumus. le moine Rubrouck est en admiration devant la rapidité de la construction de cette yourte. D'osh a Boukhara, Samarcande me rappelle Jacques et le tombeau de Tamerlan ou de gengis khan je ne sais plus.
Ella Maillart la suissesse ou la Superfosfate avec Zoroastre le Dieu feu. On vous parle d'Allah.
Zafer-name avec la mer d'Aral. Les zeks sont les pires forçats du monde quoiqu'on en dit. L'amou Daria et le Syr Daria, quelles rivieres avons-nous la? Je sais que Tesson aime Peguy. Il en récite parfois.La mer d'Aral est sèche comme le vaguin d'une femme qui n'aime plus.
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Kirghizstan, Kazakhstan, Tadjikistan... pays du légendaire khan, guerrier de l'apocalypse à cheval qui conquit l'Eurasie.
Comment rendre hommage à ces pays cavalier, si ce n'est à dos de cheval ?
Carnets de steppes sonne comme une invitation au voyage, une ode au mouvement, mais au-delà se dessine la complicité magnifique de l'homme et de l'équidé.
Sylvain Tesson et Priscilla Telmon, centaures du XXème siècle, nous raconte leur chevauchée fantastique à travres les steppes.
Cet album illustré est très agréable à lire et à parcourir. Les photos de Telmon sont magnifiques et le texte les accompagnant porte à la rêverie.
Six mois de voyages, six heures de lectures, une pause providentielle.
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Joli livre d'aventure, agrémenté de belles photographies, facile à lire et permettant de découvrir une immense région totalement méconnue.

Je reste cependant sur ma faim sur trois aspects :
- Je ne suis pas parvenu à partager la vie, les doutes, les angoisses ou les bonheurs des deux auteurs au cours de cette traversés à cheval... Trop de pudeur dans le récit ?
- les survols historiques m'on paru un peu décousus et simplistes, ne permettant pas vraiment de se faire une vue d'ensemble.
- J'aurais aimé plus de détails sur les sites, naturels ou pas, les plus remarquables, un peu à l'image de ce qui est écrit sur Samarcande, Boukhara et Khiva, mais en plus détaillé.

J'ai lu le livre avec plaisir au cours d'un voyage à Jérusalem, mais je qui quand même un peu déçu... Peut-être à proposer aux jeunes pour leur faire découvrir cette région ?
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Le 5 étoiles paraîtra sans doute démesuré. Je l'accorde, mais ces carnets ont été l'occasion pour moi de m'immiscer dans une partie du monde que je connais mal et provoquent la résurgence d'autres oeuvres que j'évoquerai ici...

Homme du nord par excellence, mon regard de touriste de salon (j'ai peu voyagé dans ma vie) s'est toujours tourné vers la partie Est du monde que celle de l'Ouest et notamment ce que l'on appelle historiquement la Russie, la Sibérie l'une de ses provinces et tous ces "petits" territoires qui parsèment les steppes de l'Asie centrale (allant de la Roumanie à la Manchourie en passant par la Mongolie). Quelques notes de hautbois et je rejoins Borodin ou encore Ippolitov-Ivanov.

Je préfère aussi aux ouvrages scientifiques, les carnets de voyage parfois plus fantaisistes mais tellement proches des âmes. Ces "Carnets des Steppes : à cheval à travers l'Asie centrale" en sont un bel exemple. Il est vrai que les textes sont courts, il y manque souvent du détail sur chaque lieu ou villes traversés. Ce n'est donc pas un ouvrage de référence pour voyager, ce serait plutôt un appel à la vigilance d'un monde dont les coutumes, les pratiques quotidiennes de vie, voire les traditions disparaissent de plus en plus. La main mise bolchévique avait déjà brouillé les pistes, aujourd'hui l'épandage de la mondialisation, la prégnance religieuse et l'ouverture vers la Chine terminent de balayer ce qui fut pendant des siècles un mode de vie spécifique, commun à chaque région, le nomadisme pastoral. Aucune partie n'est épargnée, ce vaste territoire possède beaucoup de matières premières.

L'intention de Tesson et Telmon n'est pas pour autant de plomber l'esprit du lecteur. C'est pourquoi ils consignent chaque particularité ou paysage à découvrir absolument et témoignent surtout des instants de vie si différents de ces peuples à l'hospitalité légendaire. L'iconographie est superbe.

Leur périple s'est effectué à cheval, difficulté de taille pour parcourir autant de distance. Cette relation si fusionnelle homme/bête n'est pas sans rappeler celle du film Serko de Joël Farges (adapté du livre éponyme de Jean-Louis Gouraud), qui se passe en Sibérie, où un jeune cosaque traversait 9000 kms de paysages fantastiques pour prévenir le Tsar des exactions commises par le gouverneur de sa province.

Le cheval, appui inégalable de l'homme dans la nature hostile, retrouve toute sa noblesse et pour ce jeune soldat de rencontrer autant de chaleur humaine à son contact.

La Sibérie, Sylvain Tesson connaît bien que ce soit "Dans les forêts de Sibérie", mais surtout "Sibérie ma chérie" où il se trouve là aussi en symbiose avec les autochtones, entre isolement et partage il a découvert le sens de la vie de ces contrées. En espérant qu'il ne soit pas l'un des derniers témoins... et que ses notes, photos, films et témoignages en tout genre ne soient pas les ultimes preuves.

On parle beaucoup des drames que provoque le réchauffement climatique, nettement moins de ce que l'homme entreprend avidement, chaque jour en terme de destruction (l'assèchement de la mer d'Aral ou la presque disparation des saïgas sont de son fait). Il y a de quoi être inquiet par la rapidité de cet annihilement qui frappe même les contrées les plus au nord et plus hostile encore, comme le rappelait Clément Cogitore dans son documentaire de 2017, "Braguino".
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Sylvain Tesson et Priscilla Telmon, dont j'avais déjà apprécié les pérégrinations - chacun de son côté - dans l'Himalaya, sont réunis dans cette aventure en Asie centrale. Cette fois-ci cavaliers et non marcheurs, ils nous offrent un beau récit prônant la lenteur et l'immersion.

C'est Tesson qui a rédigé les textes, et on retrouve sa patte. Une écriture léchée, de belles images. Un exemple ? En parlant des chicaneries douanièrs, il écrit que (...) la houle de notre chevauchee se brise sur le recif des frontieres.
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Carnets de Steppes propose les impressions de voyage de Priscilla Telmon et Sylvain Tesson. Plusieurs mois de chevauchées, d'Almaty au Kazakhstan jusqu'à la mer d'Aral, avec trois chevaux.

Rencontre avec la nature, les chevaux, les différentes cultures, les gens, L Histoire. Ce n'est pas la Mongolie mais on y parlera un peu de Ghengis Khan. Ce n'est pas la Mongolie mais le monde de vie des nomades des steppes des tous ces pays en -stan est sensiblement similaire. Je n'ai pas contre par l'impression d'avoir appris grand chose de plus d'un point de vue culturel sur ces peuples. Tout cela se résume en quelques clichés : hospitalité, yourte, lait de jument fermenté, alcoolisme.

Ce n'est pas du tout inintéressant, c'est juste que j'ai l'impression de rester à la surface des choses, un peu comme avec le Petit traité sur l'immensité du monde. du coup, j'espère passer à une lecture plus consistante avec Cavalier des steppes, dans lequel il y a plus de textes que de photographies.

J'ai cependant été fortement émue par la triste histoire de la Mer d'Aral. Je la connaissais bien sûr, mais cela faisait longtemps que je n'en avais plus entendu parler. Comment la culture intensive de coton a, en détournant le cours des fleuves qui l'alimente, petit à petit fait reculer la Mer, menant à une catastrophe écologique et humaine. J'ai été émue aux larmes par les propos de Sergueï, capitaine sans bateau, faute de mer où le faire pêcher.

Pas facile de terminer un si beau voyage, comme ça, au milieu des épaves de bateaux échouées sur un rivage qui est parti loin, très loin.

Lien : http://ledragongalactique.bl..
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Bon alors, c'est le même livre que La chevauchée des steppes? Hé bien non. le voyage , son parcours, ses péripéties demeurent, bien sûr, mais je l'ai lu avec intérêt juste après l'autre. C'est bien plus court, agrémenté de photographies, et, comment dire? , alors que le premier déroulait le voyage du début à la fin, suivant la chronologie, le second est un peu classé, s'il s'agit de thèmes récurrents, par exemple le passage de frontières, la vision locale des femmes, la yourte, des vignettes historiques et géographiques.

"De nombreuses et très anciennes dénominations désignent les régions morcelées de cet ensemble. Elles chantent aux oreilles de ceux pour qui les toponymes valent plus que tous les poèmes : Transoxiane, Turkestan, Bactriane, Surthe, Sogdiane, Khorezm..."

"Les Bolcheviks usaient des frontières comme on élève les bonsaïs: en les tordant, les corsetant, sachant que rien n'affaiblit mieux que ce qui détourne de l'ordre naturel." (voir le Ferghana)

"De Boukhara à Khiva, nous aurons mis dix-sept jours. Autant qu'il en a fallu à Ibn Battuta et à Ambéry. Ce que nous aimons dans le voyage à cheval, c'est qu'il n'y a pas de progrès."

Lequel lire? Les deux!!!! Et dans le même ordre, si on veut bien.
Lien : http://enlisantenvoyageant.b..
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Sylvain Tesson, écrivain voyageur, et Priscilla Telmon, photographe, ont parcouru le Turkestan à cheval et en ont tiré ce livre joliment illustré, paru en 2002 et revu en 2017 à l'occasion de sa réédition chez Pocket. Lecture agréable, qui décrit à la fois le mode de vie des nomades et la relation du cavalier et de son cheval, sans oublier d'intéressantes notices historiques sur l'histoire passionnante, y compris récente, de cette région. C'est toutefois loin de valoir le bouquin d'Ella Maillart, plusieurs fois cité par les auteurs, qui a accompli le même périple 70 ans auparavant. Idéal pour occuper les heures d'avion qui vous conduiront en Ouzbékistan.
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"En voyage, le temps se transforme. Sa nature change."
C'est le cas également de la lecture me semble-t-il, une sorte de voyage en soi. Immobile certe mais un voyage quand même. Les carnets et récits de voyage en sont l'exemple par excellence.
Les lecteurs, le temps de quelques heures sont transportés dans la réalité plus ou moins lointaine de voyageurs, d'explorateurs.

Je vous propose ici une invitation à goûter la liberté des grandes steppes de l'Asie Centrale aux côtés de Sylvain Tesson et Priscilla Telmon. Pendant plusieurs mois, ils ont remontés l'Asie Centrale, d'Almaty aux restes de la mer d'Arale.
On vit par procuration quelques-unes de leurs expériences, on revisite un petit peu l'histoire de ces pays morcelés selon les désirs et la volonté de reigner de l'URSS. Enfin et surtout on sent l'amour qui les liait à leur compagnons équins, qui leur sera très difficile de laisser derrière eux.

Un récit, enfin, ponctué de photos qui prolongent les textes pour leur donner forme physique.
J'aurais sans doute aimé que les textes soient plus longs et plus poussés mais néanmoins le désir de découvrir l'histoire de cette région et de ses nombreux peuples nomades m'habite dorénavant.
La prochaine étape pour moi : aller découvrir les récits d'Ella Maillart et de Nikolaï Prjevalski.
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Une lecture facile :
« Carnets de steppe », les paysages sont magnifiques cela nous le ressentons bien à travers l'écrit …ET les photos, les pays traversés, Oubekistan , Turkmenistan, Kirghizstan ,Kazakhstan
A travers les descriptions, et les résumés historiques sur les différents personnages qui se sont distingués dans ces contrées : Tamerlan, Gengis Kan par exemple pour les plus connus, les descriptions d'anciens voyageurs, les réflexions, il m'a le quotidien des deux voyageurs. On ne sait rien : rien sur les difficultés quotidiennes pour se nourrir, se loger ou coucher à la belle étoile. J'ai eu l'impression d'un voyage aseptisé où tout c'est déroulé à merveilles sans aucune anicroche.
Certes il ya un hommage vibrant, plein d'amour pour les compagnons de tous les jours , les trois chevaux : un étalon et les deux hongres.
Néanmoins j'ai lu avec plaisir, et je le recommande afin de connaitre les coutumes, les changements de régime de ces pays.
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