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Encore une série qui a fait fureur sur N...X et pour laquelle le roman a été réédité en avril 21 chez Gallmeister et pour cause "le jeu de la dame" vaut le détour quand on aime ce jeu de stratégie et de précision que sont les échecs.

Nous sommes en 1957 dans le Kentucky et la jeune Beth, 8 ans va intégrer l'orphelinat de Methuen suite à la mort de sa mère lors d'un accident.
Le contexte n'est pas au top et dans ces institutions il est préférable de rendre les enfants "sages et obéissants " en leur administrant des pilules vertes chaque soir au coucher. Quel bon conditionnement!
Mais cela n'atteindra pas notre jeune héroïne puisque sa curiosité et l'envie de découvrir le monde du jeu des échecs avec le factotum de l'institution seront l'objectif à relever.
Le parcours de Beth nous est présenté comme exemplaire et tout à fait compréhensible au niveau de toutes les combinaisons à voir en parties d'échecs.
Le seul bémol au roman c'est donc la prise médicamenteuse de calmants et l'alcool sur lesquels que notre personnage n'a pas su résister, c'est très dommageable. Et j'espère fortement que ce côté a été atténué dans la série, car perso je ne pense pas que l'ascension personnelle d'un individu réside autour de ce genre de besoins...
C'est malgré tout une belle découverte.
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le Jeu de la Dame de Walter Tevis ( VDP- 736 pages)

Coup de coeur pour ce beau roman. La série m'avait également énormément plu.
Evidemment j'entends certains qui diront ce n'est pas plausible qu'une petite orpheline puisse dans sa tête imaginer des parties d'échecs de plus en plus ardues etc... etc...
Je réponds c'est un roman ! et un magnifique roman.
Ayant effectué des années de pensionnat à une époque sévère, j'ai compati pour Beth et je me suis revue dans mon immense dortoir bien seule.
Mais elle, par contre était orpheline. Elle avait la rage de gagner.
L'auteur nous montre le danger de la drogue et de l'alcool.
Tout le long du livre j'ai voulu qu'elle réussisse.
J'ai partagé ses angoisses et ses victoires.
L'écriture est fluide et se lit facilement.
Par moment il aurait fallu qu'on m'arrache des mains mon livre pour m'arrêter de lire.
Pas besoin de raconter l'histoire presque tout le monde la connait.
Donc vous avez compris, je recommande ce bouquin, même si vous avez vu la série.
Mireine
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J'étais curieuse de découvrir ce roman suite au grand succès rencontré par la série.
Beth Harmon a 8 ans quand elle devient orpheline et est placée dans un foyer. On est en 1957 aux États-Unis et on donne beaucoup de calmants aux enfants pour qu'ils soient plus faciles à gérer. Beth va petit à petit devenir accro à ces calmants. Elle se sent très seule, elle n'a qu'une seule amie Jolene. Un jour, elle surprend l'homme de ménage en train de jouer seul aux échecs. Elle l'observe puis lui demande de lui apprendre. Elle se montre très très douée. Elle va ensuite lire des traités sur les échecs, rejouer ses parties la nuit puis s'inscrire à des tournois. Elle remporte beaucoup de tournois. Parallèlement, elle est toujours très seule et accro aux calmants puis à l'alcool.
Les échecs occupent la place essentielle dans sa vie. Elle n'aura de cesse que de gagner toujours et va même affronter les champions Russes.
Un roman intéressant même si on ne connait rien aux échecs. Une certaine froideur dans le style qui m'a un peu gênée. Pas de sympathie pour le personnage principal.
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Si je n'avais pas vu son adaptation sur Netflix, je pense que je n'aurais pas lu ce roman magistral. Comme quoi parfois on découvre des très bonnes oeuvres grace au cinéma ou la télé.
La mini-série de Netflix est assez fidèle au livre. Bien que je ne connais rien aux échecs, j'ai beaucoup apprécié les descriptions des parties que Beth Harmon jouait ou étudiait.

J'ai pris de l'affection pour Beth, sa vie n'est pas facile : orpheline à l'âge de 8 ans, adoptée lorsqu'elle a déjà 12 ans, dépendant de l'alcool et de la drogue elle ne connaît pas vraiment l'affection ou l'amour dans sa jeune vie. Mais elle trouve du bonheur en jouant aux échecs. C'est aussi grâce aux échecs et l'aide de son amie Jolène qu'elle va sortir de cette dépendance.

Une belle histoire, qui nous montre aussi une société américaine absurde de fin des années 50 début des années 60 concernant la manière dont les orphelins sont traités.

Très bon moment de lecture.

Challenge ABC
Challenge USA
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Elizabeth Harmon, joueuse légendaire d'échecs dès son plus jeune âge, nous captive tout au long de son parcours. Nous la suivons dans différents tournois, d'abord locaux puis internationaux, et dans différentes étapes de sa vie.

Je n'y connais absolument rien aux échecs mais ce livre se lit sans aucune difficulté -même si, je l'avoue, j'ai survolé certains passages trop complexes pour mon petit cerveau. J'y ai appris des techniques - telles que la sicilienne ou encore le gambit du roi - que je serai bien incapable de mettre en oeuvre ou même d'expliquer. Mais c'est ce qui fait la beauté de ce livre, nous prenons du plaisir à lire quelque chose que nous ne comprenons pas.

Néanmoins, j'ai eu des difficultés à m'accrocher aux différents personnages qui me semblaient trop froids, trop distants. J'aurai aimé en apprendre davantage sur le personnage de Beth, grande addict à la victoire mais également à l'alcool et aux calmants...
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J'ai, comme beaucoup, lu ce roman après avoir adoré la série Netflix, mais cela ne m'a pas empêchée d'apprécier ce brillant livre pour lui-même ! (et de remarquer ce que Netflix avait modifié, supprimé ou ajouté… ce n'est pas l'objet de cette critique, mais certains changements sont assez intéressants à analyser !)

Le jeu de la dame est un livre incroyable par son dynamisme et la profondeur de la psychologie de son héroïne. C'est le genre de roman qu'on dévore, et pourtant le rythme de l'intrigue ne se fait pas au détriment de la finesse d'analyse ou du style, qui recrée des ambiances et des processus psychologiques.

L'héroïne est en effet d'une grande complexité, ce qui ne la rend que plus réelle aux yeux du lecteur. Génie surdouée mais accro à l'alcool et droguée aux calmants, orpheline habituée à se débrouiller seule et d'une grande force de volonté mais aussi associable et aux goûts différents des autres du fait de son talent, n'ayant pas froid aux yeux mais étant également la proie de doutes et d'angoisses… Elizabeth Harmon est presque vivante à nos yeux, et on s'attache à cette héroïne imparfaite - et si jeune ! on suit sa vie de ses 8 à ses 19 ans - tout au long de notre lecture.

C'est également un livre remarquable par le travail qu'a dû fournir l'auteur pour se renseigner sur les échecs et rendre l'intrigue vraisemblable. Je ne m'y connais personnellement pas beaucoup en échecs, mais j'ai été impressionnée par la manière dont les parties sont décrites, leur avancement, le nom des différentes attaques et stratégies possibles… Et pourtant, ce n'est pas ennuyeux, bien au contraire, et on vibre avec l'héroïne comme si on suivait un match de foot ou de tennis !

Enfin, le jeu de la dame est une manière originale d'aborder la Guerre Froide et certains aspects de la société américaine dans les années 1960, avec des thématiques comme le racisme ou la place des femmes.

En un mot, je ne peux que conseiller cet ouvrage, que les éditions Gallmeister, qui mériteraient d'être davantage connues (le livre en tant qu'objet est vraiment très beau !), ont eu le mérite de rééditer !
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Non, je ne sais pas jouer aux échecs, je l'avoue. Mais je connaissais cet auteur et j'ai donc tenté un autre de ses livres. Et j'ai adoré!
Tout commence à l'orphelinat où Beth Harmon (7/8 ans) se retrouve après la mort de ses parents. Petite fille introvertie, elle découvre le monde des échecs grâce au concierge qui lui enseigne les rudiments du jeu. Elle se révèle bientôt capable de le battre, et son talent se révèle immense lorsqu'elle affronte en même temps tout les joueurs du club d'échecs du lycée voisin. Ce livre raconte donc l'ascension d'une gamine dans le monde cruel des échecs, au coeur d'une Amérique en pleine guerre froide, à une époque pas si lointaine où "les filles ne jouent pas aux échecs" dixit le concierge de l'orphelinat. Pour devenir la meilleure, elle devra se battre contre elle même et les autres, apprendre que c'est un monde impitoyable et au final, toujours se révéler plus forte que tous. J'adore ce livre. Je le relis de temps en temps par pur plaisir, et c'est là que j'ai découvert le nom de plusieurs joueurs célèbre, tel que Alhekine, Morphy, Fisher, Capablanca, et plein d'autres.
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D'abord l'abandon, ensuite le deuil maintes fois plutôt qu'une, enfin le rejet parce qu'affectionnant plus que tout ce jeu pour garçons. Alors que le monde de Beth se veut tout de noir, trop peu de blanc, de fuites éphémères, de soulagements incendiaires, avec un pied dans le bourbier et l'autre dans le bourbon, ce sont pourtant ces deux mêmes couleurs, celles-là mêmes composant l'échiquier pour lequel elle se voue sans compter, parfois même les yeux fermés, qui lui paveront la voie vers sa rédemption, son drapeau à damier bienvenu et salvateur. « The Queen's Gambit » de Walter Tevis, depuis devenu phénomène Netflix, où la ligne entre l'accomplissement et la déchéance se veut parfois fine, d'autres fois plus que limpide.
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Elizabeth Harmon, 8 ans, se retrouve orpheline à la mort de sa mère. Elle se retrouvera placé dans le foyer Mathuen dans le Kentucky ou elle va très vite se passionner pour les échecs.
C'est grâce à la série sur Netflix (que je n'ai pas vu), que je me suis laissé tenter par ce livre. J'ai pourtant mis un certain temps avant de l'ouvrir, la taille de l'écriture (police) petite puis le nombre de pages m'ont, je l'avoue, un peu découragé.
Mais finalement, ce ne sont que des préjugés (encore une fois stupides), parce que j'ai adoré découvrir cette histoire de cette petite fille prodige !
J'ai dès les premières pages découvert une écriture légère et très facile qui m'ont permis de dévorer ce livre !

En conclusion le jeu de la dame est un livre que j'ai adoré lire, même si l'histoire ne m'a pas surpris. Je l'ai aimé pour sa légèreté et pour son divertissement et il fait partie de ces livres que j'ai eu du mal à refermer !
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Quel aurait été la vie de Beth Harmon si elle n'avait pas perdu sa mère dans un accident de voiture ? Elle n 'aurait pas été placée à l'orphelinat Methuen de Mount Sterling et n'aurait certainement pas rencontré monsieur Shaibel. Aurait-elle tout de même joué aux échecs ? Difficile à dire. En tout cas, la vie est déterminée par nos rencontres, et cette rencontre scelle le destin de Beth, car pour devenir joueuse de haut niveau, il faut bien que quelqu'un s'attarde sur vous et vous place sur le chemin.
L'auteur plante le décor dans le Kentucky en 1957 et concentre son histoire sur Beth et le monde des échecs. Il la pimente, comme on rajouterait à un plat une épice pour le faire twister, un élément qui fait de Beth un personnage attachant, intriguant, unique. Son héroïne est une enfant douée et indépendante et pour lui donner encore plus d'épaisseur, il la saupoudre d'une addiction, ce qui la rend fascinante. Ce contraste donne une nouvelle dimension au personnage de Beth et c'est très très réussi. Je ne vous en dirai pas plus car il faut savoir s'arrêter à temps pour vous laisser le plaisir de lecture.
Et pour le monde des échecs, c'est très réussi aussi car n'y connaissant rien, cela ne m'a pas noyée et frustrée dans l'histoire. L'auteur maîtrise l'art du rebondissement et renouvelle l'histoire de Beth tout au long du roman qui fait que l'ennui n'est pas venu. Pour moi, cela s'appelle du talent tout simplement. Chouette !

Gallmeister, mes yeux ont toujours hâte de découvrir vos auteurs et traducteurs. Vous faites grossir mon coeur.
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