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Beth Harmon est orpheline, elle va faire la rencontre d'un curieux personnage au sous-sol de son institut qui va lui faire découvrir les échecs...
L'élève va très rapidement dépassé le maître et va alors commencer sa carrière de joueuse professionnelle en miroitant au bout pouvoir titiller les imprenables joueurs russes...
Un page turner en puissance avec ce personnage de Beth au niveau de charisme rarement atteint...
On comprend mieux pourquoi la série Netflix a eu un tel succès, la qualité du roman de Tevis n'y est pas étrangère !!!

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Une amie , conquise par une série diffusée sur une chaîne (ou un autre nom s'applique-t-il?) au nom imprononçable, m'a offert ce roman, un roman que j'aurais fui et qui pourtant m'a complètement séduite. Une orpheline et des parties d'échecs, voilà qui n'avait rien pour m'attirer. Et une fois de plus, je me suis retrouvée absorbée, transportée dans ce monde parallèle de la lecture, je me suis surprise à penser à Beth comme on pense à une amie, j'ai foulé les tapis des salles de tournois, j'ai admiré ses idoles, j'ai vibré devant ses parties, je l'ai encouragée in petto, accompagnée dans ses voyages, j'ai espéré, j'ai gagné, j'ai perdu, mais pas un instant je n'ai perdu le fil, alors que je ne sais rien de ce jeu mystérieux.
Amateur d'échecs ou pas, visionneur de séries ou pas, peu importe. Un livre formidable, à ne pas manquer
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Voilà un livre que je n'aurais pas acheté pour sa thématique - les échecs - s'il n'avait été accompagné de toutes ces critiques dithyrambiques et d'avis de lectrices enthousiastes. Diffusée récemment sur Netflix, l'adaptation de ce roman en mini-série n'est pas sans lien avec l'engouement autour de ce roman.

Dans les années 50 et après le décès accidentel de ses deux parents, Elizabeth Harmon atterrit dans un orphelinat religieux qui éduque ses pensionnaires à l'idée que le communisme est l'ennemi ultime et qui gave les enfants de tranquillisants et de vitamines, dont la jeune fille devient vite accro.

Avec l'intendant de l'orphelinat, elle découvre les échecs en toute clandestinité et dévoile des talents incroyables lui permettant de battre à 8 ans à peine tous les membres du club d'échecs du lycée voisin, en simultané. Adoptée, elle poussera plus loin l'apprentissage et continuera à remporter des tournois jusqu'à monter en classement et devenir une des étoiles montantes du pays.

Dans la vie de Beth, il y a les échecs et son désir de renverser les russes, meilleurs joueurs mondiaux, mais il y a également des liens terribles, comme des entraves, qu'elle tisse avec ses addictions aux tranquillisants et à l'alcool.

Je n'étais pas convaincu d'aimer un livre tournant autour d'un jeu que je ne connais que de très loin, et pourtant dès les premiers chapitres j'ai été totalement emballé par cette histoire. Alors bien sûr la description des parties, des tactiques, des différents coups joués étaient du chinois pour moi mais j'ai adoré cette ascension vertigineuse et les failles qui ont rendu ce petit génie beaucoup plus humaine. Un roman passionnant qui se dévore avec beaucoup de simplicité !
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Une fois n'est pas coutume : c'est après avoir visionné l'adaptation télévisuelle que je me plonge dans la lecture de son oeuvre littéraire d'origine (datant tout de même de 1983).

Même si elle n'est plus à présenter, l'histoire est celle de Beth Harmon, une jeune orpheline américaine qui se découvre une passion pour le jeu d'échecs et qui en devient rapidement une véritable prodige, passant en seulement quelques années du sous-sol du foyer dans lequel elle grandit aux plus prestigieux tournois de la scène internationale.

Ce qui est d'emblée saisissant, c'est à quel point la série est fidèle au livre. Les seules différences, relativement minimes au global, concernent quelques détails et le personnage de Jolene, l'amie d'enfance de Beth.

Le roman, toujours en tension, est très bien construit et l'écriture parvient à transmettre les enjeux d'une partie d'échecs. J'ai trouvé cette lecture compréhensible et accessible pour tous, même pour les non-initiés comme je le suis, car le fil narratif déploie autant le jeu que les émotions de Beth.

Son personnage est d'ailleurs terriblement attachant et permet de traiter des thématiques fortes comme celle de la place de la femme dans un milieu exclusivement masculin ou celle de la dépendance aux calmants et à l'alcool, démontrant qu'addiction et jeu vont (trop) souvent de paire.

À lire et à visionner, ou à visionner et à lire !
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J'ai adoré la série, je voulais donc connaitre l'oeuvre originale déjà pour voir si la série y était fidèle mais aussi pour découvrir le style de Walter Trevis.

A l'occasion d'un Pioche dans ma PAL, Vrouby me l'a choisi et j'en suis ravie.

L'écriture est très agréable cependant il faut avouer que n'ayant que les bases du jeu d'échec j'ai été parfois un peu perdue dans ma lecture lors des passages techniques des parties jouées.

Au travers de l'histoire de cette jeune orpheline du Kentucky on découvre une enfant solitaire, tourmentée qui trouve un sens à sa vie grâce aux échecs. Elle vit échecs, mange échecs, dort (ou pas pour les échecs).
Il faut tellement de disponibilité "mentale" pour jouer à ce jeu de manière aussi spectaculaire qu'elle qu'on en ressort presque abasourdi !
Tout au long de la lecture on se prend d'affection pour Beth.

Une lecture que je recommande !
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Un roman brillant mené par un parfait stratège. Walter Tevis avec l'histoire de Beth, jeune orpheline du Kentucky nous appâte avec le début d'un conte pour nous propulser par la suite dans ses propres démons. Entre l'intelligence et la folie, la frontière est si mince qu'il est facile de tomber dans des addictions pour faire taire un cerveau en ébullition. Beth est ainsi, naturellement douée. Elle observe et apprend vite. Grâce au vieux gardien de son orphelinat, avec les échecs, elle se découvrira une passion dévorante qui l'a conduira vers les plus hautes sphères du jeu mais au prix d'une certaine solitude. Bien qu'accompagnée, elle éprouvera toujours un certain décalage, un ennui de la vie sans stimulant comme l'alcool ou les médicaments. le plateau d'échiquier prend alors toute son importance car elle peut le maîtriser. Il offre comme son cerveau de multiples possibilités. La représentation de la dualité et du manichéisme est forte. Les pions blancs et noirs font écho au bien et au mal, à la femme et à l'homme, aux États-Unis et à l'URSS en pleine guerre froide. Que penser enfin d'un coup qualifié de brillant qui est celui de sacrifier la dame pour mettre mat son adversaire et des hommes qui ont du mal à coucher leur roi pour signifier leur défaite. Un brin de féminisme qui fait du bien. Seul regret, beaucoup de détails dans les parties d'échec qui m'ont parfois perdue. Mais n'est-ce pas encore un coup de l'auteur pour nous faire comprendre que non, nous ne sommes pas du même monde que notre héroïne.
Un roman haletant aux multiples facettes à découvrir sans hésiter.
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Le jeu de la dame de Walter Tevis, traduction de Jacques Mailhos, lu dans le cadre du poche du mois du #picaboriverbookclub. Un coup de coeur pour ce roman et son incroyable héroïne, Beth Harmon.
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Comme de très nombreuses personnes, j'ai découvert l'histoire de Beth Harmon via la série Netflix. J'ai visionné la série sans savoir tout de suite que c'était l'adaptation d'un roman, et puis en faisant quelques rapides recherches, j'ai eu la joie d'apprendre que les éditions Gallmeister allaient publier ce roman. À sa sortie, je me suis donc précipitée en librairie pour me procurer cette magnifique édition. Je m'y suis plongée avec délice mais aussi avec quelques craintes je l'avoue car ce n'est pas vraiment dans mes habitudes de lire le roman après en avoir vu l'adaptation. J'avais peur d'être déçue ou de ne pas réussir à me détacher de la série, mais en quelques pages ce fut chose faite, la plume de Walter Tevis m'a emportée.
Dans le roman, j'ai trouvé que l'on s'ancrait davantage dans la tête de Beth, en connexion avec ses émotions, ses troubles, ses addictions.
On se sent vite en empathie totale avec cette jeune fille orpheline qui fuit la vie réelle via les calmants et l'alcool et ne trouve la stabilité et la sérénité que sur la surface d'un échiquier.
Walter Tevis parvient à nous plonger dans une époque, dans une atmosphère et surtout dans l'univers fascinant des échecs. Il met en valeur le don, l'intelligence et la rigueur qu'exige cette discipline et mêle, en parallèle, stratégie du jeu et suspense pour nous offrir une intrigue captivante.
Il est difficile de tourner les dernières pages de ce roman, on voudrait prolonger le moment, accompagner Beth encore un peu. C'est alors une évidence, ce roman fait partie des classiques dans lesquels on adore de se replonger de temps en temps.
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À la fin des années 50, Elizabeth Harmon (Beth) perd sa mère dans un accident de voiture, alors qu'elle a huit ans (son père est mort l'année précédente …) Orpheline au foyer Methuen de Mount Sterling (Kentucky) elle va apprendre à jouer au volley-ball et surtout développera une immense passion pour les échecs, en compagnie de M Shaibel, l'homme à tout faire.

À l'orphelinat, on distribue, chaque matin, deux tranquillisants aux enfants, pour qu'ils se tiennent cois toute la journée. Beth va très rapidement tromper la vigilance de M Fergussen en cachant les siens jusqu'au soir, afin de chasser ses insomnies. Au fil des jours, elle découvre que, si elle n'utilise qu'un seul cachet pour dormir, elle parvient à se sentir vraiment bien dans sa tête et dans son corps, en absorbant les autres par deux ou trois …

À huit ans, Beth est devenue « époustouflante » aux échecs ! À huit ans, Beth se drogue …

Adoptée par les Wheatley à l'âge de treize ans, elle perd sa seule amie (Jolene de Witt) et son cher maître d'échecs, M Shaibel. En revanche, Beth y gagne la possibilité inespérée de participer à des tournois avec de vrais champions (Beltik) et de prouver ainsi quelle inimaginable surdouée elle est ! Commence alors les tournées américaines avec Alma, sa mère adoptive, devenue sa « manager ». Beth n'a plus qu'un rêve durant toutes ces années : l'US Open ! Puis viendra le temps des voyages en Europe, à la rencontre des meilleurs joueurs russes …

Mais si l'adolescente est addict aux échecs, elle l'est toujours (hélas) aux petits cachets verts (qui ont faits leur ré-apparition depuis l'orphelinat) et également à l'alcool …

Aucun besoin d'être passionné par ce « sport cérébral » que sont les échecs pour accrocher pleinement à la lecture de ce formidable roman : je n'y joue pas et j'ai adoré le livre de Walter Tevis ! Je ne me suis nullement ennuyée durant la description des parties d'échecs – description enthousiaste qui est loin d'être le coeur de l'intrigue, même si elle en forme le noyau … L' écriture me rappelle (je ne saurais dire exactement pourquoi ?! …) celle de Donna Tartt … Bref, une très belle découverte ! Un immense moment de plaisir littéraire !
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Même si retrouver les personnages de la minisérie récompensée par deux Golden Globes début mars est plaisant, le roman se concentre davantage sur les déplacements des pièces que l'adaptation ne le faisait. L'écriture de Tevis reste classique, et fait effectivement la part belle aux échecs, ce qui rend certaines passages un peu longs...
Lien : https://pamolico.wordpress.c..
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Walter TEVIS. le jeu de la dame.

Je ne sais pas jouer aux échecs. Je voudrais bien apprendre et pour ce faire, j'ai acheté des ouvrages. Cela ne fonctionne pas. Il me faudrait un professeur, ou un bon amateur qui me familiarise, d'une part avec l'échiquier, d'autre part qui me présente les diverses pièces afin que je possède les bases.

Cette rencontre avec Beth Harmon, qui maîtrise le roi, le fou, les tours, la reine et ses cavaliers, suivie par ses pions, j'arrive à perdre mon latin. Walter TEVIS fait preuve d'originalité en nous narrant cette belle histoire. L'héroïne, orpheline à huit ans est placée dans un orphelinat, dans le Kentucky. Là, elle va découvrir, auprès d'un vieux gardien, le plateau et les pièces du jeu échecs. C'est lui qui va lui enseigner les premières parades. Elle devient rapidement une très grande joueuse. Lorsqu'elle est adoptée, à l'âge de treize ans, par la famille Wheatley, sa mère adoptive Alma, l'accompagnera lors des divers tournois, aux Etats-Unis et dans le monde entier. Beth est une accro du jeu d'échecs. Pour rester en tête des classements, tant nationaux qu'internationaux, elle n'hésite pas à se droguer, boire plus que de raison. Et cependant, malgré ses addictions elle monte en puissance, battant, lors d'open des joueurs très aguerris. Elle rêve de s'attaquer au champion du monde : un russe. Parviendra-t-elle à cumuler tous les titres mondiaux ?

La talentueuse Beth nous fait vivre des séances insoutenables. Il faut jouer vite, projeter les actions de son partenaire et surtout déjouer les pièges, les traquenards qu'il sème. Il faut anticiper, prévoir l'avancée de telle ou telle pièce de son adversaire, de son ennemi. Cette jeune fille est un véritable génie qui vit pour sa passion, rêvant de parties au cours de ses courtes nuits, jouant et rejouant les tranches de jeux des grands vainqueurs, des parties entières avec toutes les options possibles. Il faut beaucoup de mémoire pour pratiquer les échecs. Ce jeu fait appel, à la mémoire mais aussi à l'intuition. Il faut surveiller et devancer le mouvement des diverses pièces mises sur le plateau. Cette jeune fille qui évolue sous notre regard jusqu'à sa majorité est une conquérante, volontaire, courageuse, téméraire. Un très joli portrait d'héroïne.

Je n'ai pas vu la série télévisée, tirée de ce roman. Mais si je savais jouer, je pense que j'aurais pris mon plateau et j'aurais placé les pièces comme nos personnages. J'aurais ainsi pu jouer en même temps qu'eux. Les termes techniques, la description des parties, leurs durées, tout cela m'a bien intéressé. L'histoire, l'intrigue bien que légère est captivante. Qui va donc devenir champion du monde des échecs, une langue internationale ? Les russes seront-ils détrôner par une jeune joueuse américaine ? Ce roman est une belle découverte pour moi car il décrit en long et en large des séquences de maîtres. ( 10/07/2022).

Lien : https://lucette.dutour@orang..
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