Rencontre et projection de dessins
Avec : Étienne ANHEIM, directeur des éditionsde l'EHESS, Héloïse CHOCHOIS, dessinatrice de bandes dessinées, Étienne DAVODEAU, scénariste et dessinateur de bandes dessinées,Jérémie FOA, maître de conférences à l'Université d'Aix-Marseille, Sylvie JOYE, maîtresse de conférences à l'Université de Reims, membre junior de l'IUF, Florian MAZEL, professeur à l'Université de Rennes 2, Valérie THEIS, professeure à l'École Normale Supérieure, Stéphane VAN DAMME, professeur à l'École Normale Supérieure de Paris, Sylvain VENAYRE, professeur des Universités à l'Université Grenoble-Alpes.
Aventure collective et créative dirigée par Sylvain Venayre, l'Histoire dessinée de la France réunit depuis 2017, à l'initiative des éditions La Découverte et de la Revue dessinée, des historiennes, des historiens, des dessinateurs et des dessinatrices. À l'occasion des Rendez-vous de l'Histoire, ceux-ci se mettent en scène, sous la forme d'un jeu interactif animé par Yann Potin. En une heure et demie et une quinzaine de tableaux qui seront autant de questions posées à l'histoire de France, ils tâcheront de résoudre des problèmes tout à la fois sérieux et loufoques : Astérix est-il vraiment Gaulois ? Peut-on dessiner le sanctuaire lyonnais des Trois Gaules ? Les guerriers goths ressemblaient-ils à l'incroyable Hulk ? Comment représenter le visage de Jeanne d'Arc ? Que dirait Ernest Lavisse s'il rencontrait Alexandre Dumas ? Et si Catherine de Médicis racontait elle-même la Saint-Barthélémy ? Derrière l'apparente fantaisie du jeu, on posera en réalité une grave question de connaissance : le dessin peut-il aider à comprendre l'histoire ?
Valérie TheisEtienne AnheimHistoire dessinée de la France tome 8 sur 10
/5 19 notes
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Résumé :
Famines, guerres, épidémies : la Mort s’est bien amusée entre le XIIIe et le XVe siècle ! C’est donc à elle que les auteurs de ce volume ont confié le récit de cette époque sanglante. Déambulant à travers Saint-Denis, où sont enterrés Philippe le Bel et Bertrand du Guesclin, la Grande Faucheuse raconte avec délectation comment elle ramassa par millions les cadavres laissés par la peste noire et la guerre de Cent Ans. Amatrice de décès en tous genres, elle n’oublie é... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4)
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Mais qu'est ce que c'est que cette bombe ? La faucheuse en tête de gondole , à la vie , à la mort ou l'histoire de France des rois maudits à la fin de la guerre de 100 ans.
Mais que c'est bien ! Bon les dessins semblent sortis tout droit d'une activité loisir de cm2 fin juin , mais finalement traduisent bien tout ce qui est nécessaire.
Les textes sont drôles , la narratrice , la mort, maniant aussi bien la faux que le second degré.
ils vont surtout à l'essentiel dans cette période marquée par l'instabilité du pouvoir , la peste, le débarquement des félons britanniques , le grand schisme ou encore la folie de Charles VI.
Alors , on suit, amusé, un condensé de notre histoire , de l'évolution du sentiment national avec quelques parallèles avec notre époque , caractérisée par quelques jeunes casquettés . Bon , pas le meilleur moment de l'ouvrage ces jeunots désoeuvrés et clichés.
Les dernières pages reviennent sur les highlights de l'époque , fini la BD , du texte concis et précis , nous expliquant pourquoi par exemple , les femmes ne sont pas invitées aux successions royales , pourquoi Villon était un génie , pourquoi les papes ont migré à Avignon , pourquoi la culture médiévale n'a pas la reconnaissance qu'elle mérite... Et Jeanne bien sur.
Un livre que l'on ferme en se demandant pourquoi on ne s'appuie dessus pour enseigner .
Mais que c'est bien ! Bon les dessins semblent sortis tout droit d'une activité loisir de cm2 fin juin , mais finalement traduisent bien tout ce qui est nécessaire.
Les textes sont drôles , la narratrice , la mort, maniant aussi bien la faux que le second degré.
ils vont surtout à l'essentiel dans cette période marquée par l'instabilité du pouvoir , la peste, le débarquement des félons britanniques , le grand schisme ou encore la folie de Charles VI.
Alors , on suit, amusé, un condensé de notre histoire , de l'évolution du sentiment national avec quelques parallèles avec notre époque , caractérisée par quelques jeunes casquettés . Bon , pas le meilleur moment de l'ouvrage ces jeunots désoeuvrés et clichés.
Les dernières pages reviennent sur les highlights de l'époque , fini la BD , du texte concis et précis , nous expliquant pourquoi par exemple , les femmes ne sont pas invitées aux successions royales , pourquoi Villon était un génie , pourquoi les papes ont migré à Avignon , pourquoi la culture médiévale n'a pas la reconnaissance qu'elle mérite... Et Jeanne bien sur.
Un livre que l'on ferme en se demandant pourquoi on ne s'appuie dessus pour enseigner .
C'est le premier tome de l'Histoire dessinée de la France que je lis, et j'en remercie Babelio et La découverte pour cette opportunité.
J'ai beaucoup aimé la façon dont cette BD est construite : une première partie sous forme dessinée, une seconde qui vient apporter des compléments d'informations sur les principaux éléments abordés dans la première.
Dans la première partie, La Mort prend la parole et revient sur une période faste s'il en est : celle qui s'écoula entre les rois maudits et la fin de la guerre de Cent ans. Avec beaucoup d'humour (noir) et de pédagogie, on traverse les années et on partage avec elle ces années de rude labeur et de grande occupation : guerres, peste, famine, voilà de quoi éviter de se tourner les pouces et laisser la Faux rouiller ! J'ai beaucoup aimé cette partie, déjà assez complète, et le regard parfois un peu désabusé de la génération actuelle sur ces choses qui n'ont parfois pas tant changé que ça...
La seconde partie est plus riche en détails, et nous permet d'en savoir plus sur le développement économie de la société française, et sur les grands événements qui ont eu lieu dans cette période.
Une lecture très didactique, qui m'a donnée envie de découvrir les autres BD de la collection et je suivrai les publications à venir avec beaucoup d'intérêt !
J'ai beaucoup aimé la façon dont cette BD est construite : une première partie sous forme dessinée, une seconde qui vient apporter des compléments d'informations sur les principaux éléments abordés dans la première.
Dans la première partie, La Mort prend la parole et revient sur une période faste s'il en est : celle qui s'écoula entre les rois maudits et la fin de la guerre de Cent ans. Avec beaucoup d'humour (noir) et de pédagogie, on traverse les années et on partage avec elle ces années de rude labeur et de grande occupation : guerres, peste, famine, voilà de quoi éviter de se tourner les pouces et laisser la Faux rouiller ! J'ai beaucoup aimé cette partie, déjà assez complète, et le regard parfois un peu désabusé de la génération actuelle sur ces choses qui n'ont parfois pas tant changé que ça...
La seconde partie est plus riche en détails, et nous permet d'en savoir plus sur le développement économie de la société française, et sur les grands événements qui ont eu lieu dans cette période.
Une lecture très didactique, qui m'a donnée envie de découvrir les autres BD de la collection et je suivrai les publications à venir avec beaucoup d'intérêt !
Toutes les périodes de l'histoire de France sont traitées, dans cette série, en version bande dessinée et avec beaucoup d'humour.
Ce volume 8 traite plus précisément la période XIIIe au XVe siècle : les famines et les guerres, les rois maudits et la guerre de cent ans.
Dans cette BD on apprend ou on révise et surtout on retient la chronologie car chaque évènement marquant est traité avec humour.
Je recommande vraiment cette BD pour se cultiver en s'amusant.
Ce volume 8 traite plus précisément la période XIIIe au XVe siècle : les famines et les guerres, les rois maudits et la guerre de cent ans.
Dans cette BD on apprend ou on révise et surtout on retient la chronologie car chaque évènement marquant est traité avec humour.
Je recommande vraiment cette BD pour se cultiver en s'amusant.
La Revue Dessinée et les Éditions La Découverte continuent de conter l'Histoire de France. Dans ce 8ème tome, c'est la mort qui tient le premier rôle.
Un point de vue forcément décalé car ce personnage (fictif on le rappelle) sait manier l'humour noir et se complaire du malheur des autres. Et ce siècle a eu son lot de malheurs entre les guerres (la fameuse guerre de cent ans) et les famines et surtout cette terrible peste qui commença en 1347.
Les dessins peuvent paraître minimalistes mais finalement rendent un hommage sympathique aux enluminures médiévales. Avec un humour tranchant assumé, on suit la mort nous raconter ce siècle meurtrier mais c'est aussi un siècle qui permettra au sentiment national d'émerger.
C'est très intéressant mais aussi un peu frustrant puisque la partie bande dessinée se lit très rapidement et on aurait aimé plus de détails sur certains épisodes.
Heureusement, la fin de l'ouvrage permet d'approfondir ses connaissances sur certains concepts (le sentiment national, l'Église,...) et sur les personnages clés de cette période (Charles VI, Jeanne d'Arc, François Villon,...).
Un point de vue forcément décalé car ce personnage (fictif on le rappelle) sait manier l'humour noir et se complaire du malheur des autres. Et ce siècle a eu son lot de malheurs entre les guerres (la fameuse guerre de cent ans) et les famines et surtout cette terrible peste qui commença en 1347.
Les dessins peuvent paraître minimalistes mais finalement rendent un hommage sympathique aux enluminures médiévales. Avec un humour tranchant assumé, on suit la mort nous raconter ce siècle meurtrier mais c'est aussi un siècle qui permettra au sentiment national d'émerger.
C'est très intéressant mais aussi un peu frustrant puisque la partie bande dessinée se lit très rapidement et on aurait aimé plus de détails sur certains épisodes.
Heureusement, la fin de l'ouvrage permet d'approfondir ses connaissances sur certains concepts (le sentiment national, l'Église,...) et sur les personnages clés de cette période (Charles VI, Jeanne d'Arc, François Villon,...).
Citations et extraits (1)
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La guerre de Cent Ans, comme événement, est donc largement une illusion rétrospective inventée à l'époque contemporaine. Elle n'explique pas à elle seule les crises de la fin du Moyen Âge où elle tient, par rapport à la peste et aux crises économiques, une place seconde. Mais sa portée ne doit pas être sous-estimée. Contrairement à ce qu'on imagine souvent, elle n'est pas cet épisode glorieux qui illustre une nation déjà vieille de plusieurs siècles dans la résistance contre l'envahisseur. La guerre de Cent Ans est plutôt le temps singulier d'une invention, celle d'une conscience collective liée à un certain cadre politique et institutionnel. Il faudra encore des siècles pour qu'on parvienne à ce qu'on a nommé parfois l'«État-nation» français, mais ce premier moment est sans doute celui à partir duquel on peut réellement commencer à parler d'une «histoire de France».
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