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EAN : 9782842301637
238 pages
Hoëbeke (16/04/2004)
4/5   2 notes
Résumé :


«Je ressentis comme une élévation de l'âme. Je n'avais jamais vu pareil paysage.» Telle est la réaction de Wilfred Thesiger en découvrant pour la première fois les montagnes enneigées du Kurdistan irakien. L'explorateur de légende a toujours été attiré par la montagne.

De 1950 à 1965, pendant plus de trente années, il a voyagé dans le Kurdistan irakien, le Pakistan, l'Afghanistan, l'Inde et le Népal, découvrant des paysages et des pop... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Wilferd Thesiger est l'un des derniers explorateurs de notre temps. Surtout connu pour sa vie nomade avec les bédouin, il a aussi visité l'Irak, le Pakistan, l'Afghanistan, le Népal et l'Inde, dans leurs parties les plus montagneuses (Nouristan, Ladakh, Chitral, Hunza, Hazarajat, Kurdistan). Sans pour autant chercher à faire des sommets (ce serait même le contraire, puisque son but était de passer par le chemin le plus facile) ou à laisser son nom dans les manuels d'alpinisme, il côtoie les plus beaux sommets de ces région.
Mais ce qui l'intéresse surtout ce sont les habitants, qu'il photographie et avec qui il discute, échange; par qui il est plus ou moins bien accueillit (ses remarques sur ce sujet sont parfois croustillantes !), logé et/ou nourrit. Il est d'ailleurs dommage que cette édition française ne reprenne pas toutes les photos originales !

Sans avoir un but anthropologique (tout juste botanique, il cueille quelques plantes pour le British museum), ses récits pourraient très bien servir de base à un travail de ce genre, tant ce qui lui tient le plus à coeur sont les descriptions de ses rencontres avec les autochtones.

Bref, c'est un livre très intéressant pour qui aime cette Asie centrale montagneuse (celle qui entoure l'Hindu Kush), que Bouvier décrit lui aussi très bien dans son L'usage du monde.
Le langage est clair, simple, pur avec cette petite touche qui caractérise les enfants de la haute société anglaise du temps de l'Empire (ou presque !), richement éduqués dans les grandes universités.
Un régal, un classique, une invitation au voyage et à l'exploration !
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Comme disait Pérec “Je me souviensˮ… Un de ses récits de voyage narre la remontée de la vallée de la Hunza au début des années cinquante, en partant de Peshawar vers la Chine. Ayant fait l'exercice dans des conditions bien différentes (!!!), dans l'autre sens, du nord vers le sud, je me souviens des paysages qui eux n'ont pas changé et des gens pas trop non plus à ce qu'en dit l'auteur-voyageur. Je me souviens de la vue du mont Rakaposhi qui culmine à plus de sept mille mètre du fond de mon lit le matin au réveil… Et puis l'intersection de l'Indu Kusch, du Pamir et de l'Himalaya, comme dans un cours de géographie, de la vallée de l'Indus et des cheminées de fée… et des champs de millet, de maïs… des chèvres au long poil regardant, au bord de la piste avec dédain, passer les humains, pattes négligemment croisées … L'aventure de Thesinger n'est pas un fleuve tranquille, ni un torrents calme, d'ailleurs de toutes évidences, il ne le souhaite pas. Les tribus locales ne sont pas forcément accueillantes, surtout celles imbibées d'Islam, tiens, tiens… Porteurs et muletiers, indispensables, sont à gérer “rênes courtesˮ, âpres au gain, plaintifs et récriminant… Il a l'habitude le gaillard. Les voyages conservent, il est mort presque centenaire. Sa compagnie littéraire “vaut le voyageˮ.
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Malgré l'immense respect que j'ai pour le personnage de Wilfred Thesiger, cet aventurier hors norme, je n'ai pas vraiment accroché à ce récit.
Les évènements se succèdent mais ils sont racontés sur un ton assez neutre, comme s'il n'y avait pas de fil conducteur, juste une énumération de faits et de lieux.
J'ai été choqué par le fait que l'auteur soit nourri par les habitants des villages traversés. Ils n'ont à peu près rien et doivent en donner une partie à un riche étranger de passage; je comprends que certains n'apprécient pas et rechignent à respecter la tradition de l'hospitalité dans ces conditions
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
J’ai toujours préféré aller seul, je n’ai jamais eu envie de me joindre à une expédition organisée.
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