Amateur de
Stephen King dans ma tendre jeunesse, toujours étonné par les écrits de
Patrick Senécal mais malgré tout, un peu guidé par un snobisme incompréhensible, j'ai boudé pendant longtemps mon plaisir du frisson, de la peur et de l'horreur. Puis, en pensant aux jeunes lecteurs, épris de ce genre de littérature, il me fallait faire table rase de mes préjugés et me lancer dans la lecture d'un « roman qui fait frissonner » !
Rencontrée au salon du livre de Montréal et future participante au prochain recueil des Mystères à l'école, je me suis mis à la lecture de «
Chasse bestiale » de
Sylviane Thibault. Sceptique dès le début, j'ai vu tomber chacun de mes préjugés, un par un, en me laissant prendre très rapidement par l'histoire et par les personnages qui la font vivre.
Férus de sensations fortes, amateurs d'histoire d'horreur, six jeunes amis organisent une chasse bien particulière. Profitant d'une semaine de vacances, ils louent un chalet en milieu boisé de la réserve faunique des Laurentides et ils établissent les règles de cette chasse à l'homme. Quatre chasseurs, deux proies, les six amis se partagent les rôles; deux jours et deux nuits, à l'extérieur, sans interruption !
En se rendant vers le chalet, dans une tempête où la visibilité est nulle, le VUS frappe quelque chose : la tête d'un animal. Seulement la tête ! Et voilà, l'horreur qui s'installe dans la tête des six jeunes ... et du lecteur !
Arrivés au chalet, tout est en place pour le confort des occupants, sauf une connexion Internet. Mais, a-t-on besoin de ça en pleine chasse extérieure ? Dans une histoire d'horreur, qui répondrait « non » ?
La chasse commence. Comme souvent, la forêt est inhospitalière, surtout la nuit, les loups font leur concert habituel et tous les craquements se transforment en bête méchante ou en diablesse maléfique. Mais l'innocence de la jeunesse prime; le plaisir peut commencer.
La suite sur Polar, noir et blanc
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