Puzzle

Mon premier Franck Thilliez est donc un huis-clos qui se déroule dans un hôpital psychiatrique perdu dans les montagnes. Depuis le temps que j'entends parler de cet auteur sans l'avoir jamais lu, il était temps que je m'y mette et le quatrième de couverture de Puzzle m'intriguait beaucoup. J'en ressors avec un ressenti mi-figue mi-raisin. Décorticage.

Puzzle, c'est l'histoire d'Ilan, un jeune homme assez renfermé, addict aux chasses au trésor. Alors qu'il pense avoir définitivement raccroché, son ex-petite amie, Chloé, l'incite à renouer avec cet univers pour pénétrer dans un jeu mystérieux du nom de Paranoïa. Sur le papier, l'intrigue était séduisante et j'attendais beaucoup de cette première excursion dans l'univers de Franck Thilliez. Malheureusement, j'ai eu bien du mal à rentrer dedans. Jusqu'à l'arrivée des joueurs à Swanssong, j'ose même dire que je me suis ennuyée ferme. La mise en place de l'intrigue était plutôt confuse et elle traînait inutilement en longueur.

Arrive ensuite le passage intéressant où l'on rentre dans le jeu avec Ilan. On doute avec lui, jeu ou réalité ? Les événements s'accélèrent, un premier cadavre est découvert, et même si l'ambiance n'y est pas vraiment - je n'ai pas été effrayée, ni même un poil tendue, il faut bien le dire -, ma curiosité était enfin éveillée et je me suis surprise à avoir envie de connaître le fin mot de l'histoire. Et là, c'est le drame ! Parce qu'on tombe dans un délire psychiatrique hyper décevant : les ficelles sont tellement grosses qu'on voit arriver le dénouement à des kilomètres ! Ajoutez à cela des personnages au charisme douteux et vous aurez une bonne grosse déception.

C'est d'autant plus dommage qu'il y avait de l'idée, mais les amateurs de thriller resteront sur leur faim. J'aurais aimé que l'hôpital soit un personnage à part entière, mais ce n'est qu'un décor en carton-pâte. J'aurais aimé trembler pour Ilan, craindre ses adversaires ou ces gens mystérieux qui cherchent à extraire ses souvenirs, mais il m'a tout du long indifférée. J'aurais aimé être emportée par l'intrigue, mais j'en connaissais la fin dès la moitié du livre. J'aurais aimé aimer ce roman enfin, mais je suis un peu passée à côté.

Plus qu'à l'oublier très vite pour tenter de découvrir le duo Sharko et Hennebelle, en espérant accrocher davantage.
Lien : http://etemporel.blogspot.co..

Ilan vit seul dans la maison de ses parents, disparus quelques mois plus tôt en mer.
Il n'a pas d'amis, ne parle plus à sa famille, travaille de nuit dans une station service et son ex-petite amie, Chloé, l'a quitté du jour au lendemain.

Un soir, cette dernière l'appelle et le prévient qu'elle arrive. Elle lui annonce avoir retrouvé la trace de Paranoïa - Un jeu inconnu du grand public et dont les vrais joueurs ne connaissent rien hormis le nom. le jeu apparaît seulement par des indices laissés par ci, par là.

L'aventure est alors de nouveau lancée pour l'ancien couple ainsi que pour 6 autres joueurs :
- Règle n°1 - Quoi qu'il arrive, rien de ce que vous allez vivre n'est la réalité. Il s'agit d'un jeu
- Règle n°2 - L'un d'entre vous va mourir

Après avoir été emballée par Franck Thilliez dans le Manuscrit Inachevé puis Sharko, j'avoue avoir été un peu déçue par Puzzle.

L'idée d'un Escape Game grandeur nature qui entraînerait les héros dans un hôpital psychiatrique désaffecté me plaisait bien, mais j'ai l'impression qu'il y a eu moins de rebondissements que dans les deux autres ouvrages que j'ai pu lire.

Surtout, je n'ai pas été surprise par la révélation finale. Je m'y attendais presque dès le début - bien que le chemin pour y aboutir n'était absolument pas prévisible.

Comme il semble le faire à chaque roman, l'auteur a encore apporté à son ouvrage une documentation précise sur le sujet abordé. Cette fois-ci, le thème portait sur le cerveau, les troubles mentaux et la façon de les soigner.

Bref, un livre qui se lit facilement et rapidement, mais qui pour moi n'est pas à la hauteur de ce que j'ai pu lire de F. Thilliez.

Je n'ai pas été aussi emballée par "Puzzle" que par d'autres livres de Thilliez. J'ai trouvé qu'à un moment donné l'histoire n'avançait plus, à mon avis, il y a une centaine de pages en trop. Et c'est dommage car je me suis vite retrouvée embarquée dans cette aventure, le début est très addictif et extrêmement stressant. Et puis au bout d'environ 400 pages, j'ai trouvé qu'on tournait un peu en rond et en plus, j'avais en partie compris la chute.
Donc une lecture assez mitigée.
A mon avis, pour découvrir cet auteur, préférez plutôt "La chambre des morts" ou "L'anneau de Moëbius"

Une adaptation intéressante avec un habile parti pris de la part du dessinateur -à travers le choix de la monochromie- qui vient, selon moi, enrichir le récit et apporter une note davantage « glauque » au récit de Thilliez. Je suis contente d'avoir découvert cette adaptation mais comme souvent j'ai préféré le récit romanesque à son interprétation imagée, du fait des nombreux raccourcis inévitables.

Je termine ce 3eme roman que je découvre de Franck Thilliez un peu déçue. J'ai eu beaucoup de mal à le finir. L'histoire est pourtant bien écrite mais il m'a manqué peut-être un peu de suspens.Les personnages sont assez nombreux donc parfois difficile à m'y retrouver. Par contre il y a une vraie atmosphère, sombre, angoissante qui est mise en place par l'auteur. La fin du roman est bien trouvée. J'ai eu l'impression d'être plongé dans Shutter Island.
Je continuerais à lire cet auteur malgré tout. Mon préféré pour le moment est « Vertige »

Au premier degré, ce roman évoque l'addiction aux mondes virtuels (jeux vidéo, jeux de rôle) : « Enfermé dans votre petite chambre, vous ne viviez plus que devant votre écran, au coeur des jeux et avec vos personnages imaginaires. La fiction était un moyen de fuir la réalité du monde et la souffrance qui vous entourait ». Vivant replié sur lui-même depuis que ses parents sont morts et que sa petite amie Chloé l'a quitté, Ilan n'hésite pas longtemps avant de renouer avec le jeu lorsque celle-ci le recontacte. Dès le départ, Paranoïa semble un « Jeu en Réalité Alternée » particulièrement retors, « étrange et ambigu, dénué de règles, de frontières » puisqu'il se déroule dans le monde réel - « mais ce n'était pas la réalité. Faudra que tu m'expliques la nuance ». En effet, « les organisateurs ont des moyens, une sacrée logistique et de belles idées tordues ». le jeu démarre d'ailleurs dans un ancien hôpital psychiatrique, enfin officiellement, parce que « nous on pense que le jeu ne démarre que maintenant, alors qu'il a commencé depuis des mois », s'insinuant subtilement mais sournoisement dans le quotidien des participants : « Ils sont partout, ils ne sont nulle part. Juste des ombres. », de quoi devenir fou, car « comment savoir ce qui est le jeu et ce qui ne l'est pas » ? Ce cadavre disparu, cette aliénée enfermée, est-ce « juste une mise en scène » ?

Très vite, Ilan soupçonne une conspiration liée aux recherches de ses parents. Régulièrement victime de crises hallucinatoires, « mélange d'inventions et de souvenirs », il pense avoir subi « des tests sur la mémoire » qui lui ont « massacré l'intérieur du crâne » et l'empêchent de situer « la frontière entre la réalité et la fiction », de « distinguer le vrai du faux, la vérité du mensonge ». Et c'est bien là le thème essentiel du livre : le fonctionnement de la mémoire et les mécanismes de l'oubli. Qu'est-ce qui fait qu'on se souvient de certaines choses mais pas des autres ? Quelle part les émotions occupent-elles dans la déformation de ces souvenirs ? Tandis que Ilan se sent l'objet d'une « conspiration », se battant contre de mystérieux ennemis (CIA ? Institution scientifique?) « qui agissaient sur sa vie, en lui, comme un monstre invisible », cherchant à « incruster des souvenirs de force ou, au contraire, tentaient d'en effacer », on comprend que « les mécanismes psychiques étaient complexes et d'une force extraordinaire. »

Le problème c'est qu'un lecteur attentif aura deviné l'issue bien avant la fin... Parce que l'argument du complot est un peu trop appuyé (et grossier) pour convaincre. Que l'auteur sème des indices (des « coïncidences ») tout au long du récit. Que celui-ci est entrecoupé de scènes relatives à un psychopathe qui, après avoir massacré ses compagnons dans un refuge de montagne, se confie à sa psychologue. Au bout d'un moment, il n'est plus très compliqué d'emboîter les pièces du puzzle et de faire émerger « la terrible vérité ». Déjà que le jeu n'était pas très palpitant malgré le choix du lieu... C'est dommage, la thématique de « ce que son propre esprit peut se faire croire à lui-même » était intrigante !

L'intrigue ainsi que le déroulé ont un fond intéressant, cependant, la fin alambiquée nous laisse un peu perplexe et sur notre faim...

C'est bien la première fois que je suis un peu déçue par un livre de Franck Thilliez!
Sa marque de fabrique est pourtant bien présente avec des chapitres courts , de nombreux rebondissements , une atmosphère assez oppressante, des personnages bien travaillés.
Mais pour moi , il y a un manque d'originalité dans cette intrigue et le final ne m'a pas du tout surprise ...

J'ai eu du mal à entrer dedans, principalement à cause de l'écriture. Je ne cherche pas figure de style sur figure de style dans le thriller, mais ici l'écriture m'a parue un peu plate, et manquait même parfois d'élégance.
Ceci dit, dès lors qu'on entre dans le vif du sujet, il faut avouer que la magie opère : l'auteur maitrise l'art du coup de pression en fin de chapitre à merveille, distille ici et là la peur, l'angoisse. J'ai particulièrement aimé l'ambiance. le vieil hôpital psy en plein coeur des Alpes, la parano qui régit les rapports entre les candidats à la Dix petits nègres… Et puis le jeu, les épreuves… Non, faut avouer que ça fonctionne bien.

Quel dommage que la fin soit aussi prévisible...
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Puzzle m'a retourné le cerveau... Je ne saurai dire si j'ai aimé ou pas...

Je ne connaissais pas cet auteur et c'est le premier livre que j'ai lu de lui. le premier et le dernier, à vrai dire ! Je n'ai pas osé tenter la lecture d'un autre Franck Thilliez... A tort peut-être ?