Itinéraire d'enfance

Le livre raconte le parcours initiatique d'une jeune fille de 12 ans (Bê) qui, ayant subi une injustice et se trouvant mise au ban de la société, décide de traverser une partie du Vietnam pour rejoindre son père, militaire en poste à la frontière avec la Chine.

J'ai lu Terre des oublis il y a très longtemps. J'en ai gardé un bon souvenir. Aussi, j'ai ressenti de la déception en démarrant Itinéraire d'enfance. Il peut y avoir des raisons objectives : Itinéraire d'enfance a été écrit en 1985 alors que Duong Thu Huong était membre du parti communiste vietnamien ; Terre des oublis a été rédigé en 2006 après que l'autrice, exclue du parti, emprisonnée, se soit réfugiée en France.

Il est possible que ces éléments biographiques expliquent la petite impression de naïveté, de maladresse et de raideur que j'ai ressentie dans les premières pages d'Itinéraire d'enfance. Mais j'ai continué ma lecture et je ne le regrette pas. J'ai emboité le pas de Bê avec beaucoup de plaisir dans son périple exotique qui offre un contraste vivifiant avec nos vies quasi confinées.

Très bon roman.

Bê a douze ans lorsqu'elle s'enfuit de chez elle, pour aller retrouver son père, soldat en poste à la frontière nord. son amie Loan l'accompagne dans ce périple, où les dangers ne manquent pas, mais aussi les rencontres heureuses qui lui donneront des repères pour toute la vie.

la 4ème de couverture dit vrai, les sons, les odeurs, les couleurs, les gens et les paysages, tout est décrit, dépeint, et c'est aussi un peu de notre histoire qui transparaît dans ce Viêt-Nam d'après la guerre d'Indochine.

Bê, jeune vietnamienne vivant dans le nord du pays quitte sa mère et son village natal suite à une décision injustice à son égard dans son école. Elle décide de rejoindre son père, militaire, en poste dans l'extrème nord du pays et qu'elle n'a pas revu depuis 3 ans. Son périple va lui permettre de faire des rencontres initiatiques, qui vont la rendre plus forte et plus sûre de ses choix. Joli roman qui se lit bien (je l'ai lu lors d'un voyage au Vietnam) et dans lequel on retrouve tous les parfums, les sons et les couleurs de ce magnifique pays.

Ce roman se passe au Vietnam et raconte le voyage de Bê afin de rejoindre son père, en garnison à la frontière.
Bê, adolescente de 12 ans se retrouve expulsée de son école pour avoir voulu punir un maître, responsable de harcèlement sur une de ses camarades.
Bê est consciente de s'être sacrifiée et considère que son sacrifice a d'autant plus de valeur qu'elle est la meilleure élève de l'école, l'exemple de sa famille, la fierté de sa mère.
C'est là que le roman se gâte. L'héroïne est suffisante et imbue d'elle-même. Elle va quitter son village avec sa meilleure amie Loan Graine-de-Jacquier. Cette dernière, tout au long du roman lui sert de faire-valoir.
Bê va rencontrer des méchants vraiment méchants et des gentils tellement gentil. le bien triomphe toujours.
C'est manichéen et un peu mièvre. La fin est d'ailleurs terriblement prévisible.

Néanmoins, les paysages traversés sont idylliques et les différents mets particulièrement succulents.
Oublions Bê et retenons les splendeurs du Vietnam.

Je suis un peu embarrassée d'avouer ma déception , en lisant les critiques unanimes sur ce livre. J'avais adoré "terre des oublis" du même auteur, et outre l'exotisme admirablement dépeint, n'en ai pas retrouvé la qualité. J'ai trouvé celui-ci un peu guimauve et sans surprise.

Le lecteur fait la connaissance de Bê, douze ans, dans son quotidien rythmé par l'école et les sorties avec sa meilleure amie, Loan graine de jacquier, dans un petit village vietnamien. Chaque personnage est très bien décrit et paraît réel, que ce soit le bon vieux père Thê, le petit Ly, frappé par son père et sa belle-mère et que Bê va veiller pendant une nuit à l'hôpital, sa mère, tante Luu, la mère de Loan ou encore l'horrible chef Cân, la directrice Vinh et le professeur Gia. L'auteur prend le temps de poser le décor, de faire entrer son lecteur dans le monde de Bê, avant « l'incident » qui va tout changer. Bê décide alors d'entreprendre un long et périlleux voyage pour retrouver son père. Je m'attendais alors à une grande aventure semée d'embûches, comme la quatrième de couverture semble l'indiquer mais en fait à part le premier voyage en train qu'elles entament seules, Bê et Loan seront prises en charge par des étrangers bienveillants durant tout leur périple. Elles s'installent alors dans un nouveau train-train relativement confortable... Une impression de langueur qui n'est pas sans rappeler Yoko Ogawa se dégage de ce récit : les personnages prennent le temps de vivre, apprécient les choses simples, une vraie philosophie de vie à l'asiatique qui apaise, offre un moment de répit bienvenu. Il y a quelques longueurs, pas beaucoup d'actions, mais pourtant, j'ai beaucoup aimé. C'est exactement ce que je recherche en ce moment, pas sûre qu'il m'aurait plu autant si je l'avais lu à une autre période.
J'en retiens une belle amitié entre Bê, la fonceuse, un peu casse-cou et Loan, l'amie fidèle, plus peureuse et naïve. le duo deviendra trio lorsqu'elles retrouveront Dung, le maigrichon. Ils vont former une véritable famille avec Môc, qui retrouve ainsi un peu de ce que la guerre contre le colon français lui a arraché. J'ai vécu de très beaux moments avec ce livre et je trouve que tous les personnages, qu'ils soient principaux ou secondaires, bons ou mauvais sont très bien mis en valeur.
Lien : http://lecturesdalexielle.ov..

Une découverte de la culture et surtout de la cuisine vietnamienne .
Ce voyage de 2 enfants seules est assez étonnant et même déroutant mais peut - être correspond il au sens de l'hospitalité dans les campagnes à cette époque là .

"Ce que j'ai aimé : ce qui m'a le plus plu dans ce livre n'est pas tant l'histoire en elle-même (même si je ne la dénigre pas) que la découverte d'un autre mode de vie dans un pays différent..."
Lien : http://joey7lindley09.skyroc..

Roman initiatique savoureux, j'en retiendrai je pense, le style très agréable et une envie de goûter à chacun des plats dont parle l'héroïne.