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sur 217 notes
Les mal-aimés ce roman paru en 2019 chez Albin Michel nous raconte l'histoire d'un petit bourg dans la France du début du XIX° siècle, petit bourg dans lequel était installé dans un important bâtiment une colonie pénitentiaire pour enfants ,un de ces bagnes pour enfant qui furent selon l'expression souvent employée : "une honte pour la République" une de plus dirai-je puisqu'on a employé la même expression pour les prisons de nos jours sans que ,pour autant, de nécessaires progrès soient accomplis!
Le roman est noir et nous dépeint cette société rurale de l'époque avec sa pauvreté, ses travaux des champs exténuants, son absence totale de culture et d'ouverture, dominée par les curés ,où les filles se font engrosser sans même savoir comment cela arrive, où les bâtards sont rejetés, où les vies sont violentes et courtes.
Dans ce monde de misère et d'ignorance il y a encore plus pauvres et plus maltraités: les enfants envoyés par la Justice dans les colonies pénitentiaires, abusés et traités misérablement par les tenanciers de ces établissements pour qui la maltraitance est la seule forme d'éducation connue et cherchent encore a faire un maigre argent en rognant sur la nourriture de ces malheureux qui meurt très souvent peu de temps après leur arrivée. le roman nous montre aussi que les gens du village participe a un véritable commerce d'enfants les élevant à la dure comme force de travail et des drames arrivent qui perturbent a jamais ces gens frustres qui croient au diable!
A côté de ce qui se passe dans ces bagnes le monde de Dickens paraîtrait presque plus humain.On mesure à lire ce roman l'immense progrès (certes pas achevé) qui a eu lieu dans la prise en charge de la délinquance des mineurs et on a peine a croire à cette vie rurale en France dans ces périodes dans le fond pas si lointaines.
Chaque chapitre s'ouvre avec en tête un court extrait des registres d'écrou de ces bagnes et l'on constate attéré la jeunesse des condamnés ,la lourdeur des peines pour des délits mineurs et leur mort qui survient le plus souvent une a deux années parés leur enfermement.
Pour compléter cette courte analyse de ce roman voici quelques liens sur l'histoire de ces bagnes d'enfants une honte pour l'humanité!

http://pourquoipaspoitiers.over-blog.fr/article-temoignage-l-horreur-du-bagne-pour-enfants-honte-de-la-republique-125335466.html

http://www.justice.gouv.fr/justice-des-mineurs-10042/histoire-de-la-justice-des-mineurs-12891/bagnes-denfants-30885.html
Lien : http://jpryf-actualitsvoyage..
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RÉSUMÉ :
"1884, aux confins des Cévennes. Une maison d'éducation surveillée ferme ses portes et des adolescents décharnés quittent le lieu sous le regard des paysans qui furent leurs geôliers.

Quand, dix-sept ans plus tard, sur cette terre reculée et oubliée de tous, une succession d'événements étranges se produit, chacun se met d'abord à soupçonner son voisin. On s'accuse mutuellement du troupeau de chèvres décimé par la maladie, des meules de foin en feu, des morts qui bientôt s'égrènent... Jusqu'à cette rumeur, qui se répand comme une traînée de poudre : « ce sont les enfants qui reviennent. » Comme si le bâtiment tant redouté continuait de hanter les mémoires."

Le sujet ici ce n'est ces horribles bagnes pour enfants (appelés "maison de correction") mais la vie rude d'un de ces hameaux perdu dans les Cévennes, où les paysans du cru arrachent à grand peine leur substance. Pour ces gens là la "maison d'éducation" implantée prés de chez eux fut une aubaine.

Le lecteur comprends peu à peu le lien entre le prologue et ce qui se passe au hameau 17 ans plus tard.
Chaque habitant à ses secrets, plus ou moins sordides. Et qu'ils furent spectateurs ou acteurs des horreurs du passé ou du présent ils sont tous coupables. Coupables d'avoir agit sans vergogne, coupables d'avoir fermé les yeux, coupable de se taire. Car rien n'excusera leur agissements.

Jean-Christophe Tixier signe ici un deuxième roman " adulte" (son domaine de prédilection jusqu'à présent était le livre jeunesse) et son entrée dans le milieu livresque du noir est fracassante. Car son histoire prends au tripes, avec des personnages décrits de façon brute pour les uns, ciselés de fragilité, de naïveté, de douceur et aussi de grande lucidité pour d'autres.
Hommes et femmes haïssables. Jeune fille et jeunes hommes brisés, nous découvrons au fil des pages toute une palette de sentiments qui font que ce livre nous marque.

Pour ma part, il restera dans ma mémoire, tel un livre de Franck Bouysse ou de Sébastien Vidal, qui en plus des humains donne une grande part à la terre, immuable, belle et dure. jean-Christophe Tixier fait désormais parti de ces auteurs que j'aime à lire.
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Ils pensaient qu'étouffer les faits les feraient tomber dans l'oubli, et que ne pas déranger les morts éloignerait leur furie, les Erinyes. Une série d'évènement leur donnera tort. La vengeance divine, à moins que ça soit celle du diable, frappe et frappe fort. C'est le moment pour chacun de se débattre avec sa conscience…

Dans ce village des Cévennes la vie n'est pas facile tous les jours. Il faut panser les bêtes, rentrer le foin, réparer le toit, anticiper toutes mauvaises fortunes pour que demain ne soit pas pire qu'aujourd'hui. Quelques mains, surtout si ces mains ne sont pas coûteuses, ne sont dans ce contexte pas de refus… Dans les bagnes et l'assistance, les villageois vont alors se servir en échange de quelques piécettes.
Mais un jour, devant la maltraitance, le bagne ferme. Mais les petits démons sont toujours là. Surtout dans les consciences, où les langues se délient et s'accusent, cherchent des explications aux malheurs qui les frappent.

Cette honte, cette peur, cette avarice, cette culpabilité, cette envie de sang, l'auteur a très bien su les retranscrire. Par petite touche, petit évènement, on voit que ça grignote les coeurs et les esprits, et que la population est prête à accuser n'importe qui, à faire n'importe quoi, pour taire leur peur et calmer les esprits, ou au contraire les échauffer.
En parallèle cependant, on découvre aussi que certains habitants voudraient bien ressusciter les démons et même le bagne, comme cette sainte âme qui chante la messe tous les dimanches. C'est qu'il y a beaucoup à y gagner...

Toutefois, l'auteur ne fait pas qu'aborder les êtres et les sentiments qui s'agitent autour de ces enfants. A travers cette histoire de bagne et d'enfant, c'est aussi une parcelle des mentalités de l'époque que Jean-Christophe Tixier aborde. A savoir la déchristianisation de la France à la veille de la loi de 1905 et qui est bien plus prononcée en ville que dans les campagnes, bien qu'elle ne soit pas absente de ces dernières étant donné que l'on craint davantage l'oeuvre du Diable que celle de Dieu qui semble une entité plus lointaine et absente.
Sur ce sujet, j'ai adoré d'ailleurs les réflexions sur l'inexistence de Dieu du médecin qui représente la ville, et celles de l'ambitieux curé de campagne qui voit dans cette loi le malheur annoncé des êtres et du pays. Enfin, surtout la perte de son pouvoir sur les âmes si vites submergées et qui ont besoin d'un guide spirituel. L'auteur cherche-t-il à dénoncer l'ignorance et la peur si bien entretenues par les curés afin de mieux gouverner ? Je ne sais, mais tel est mon ressenti.

Quoi qu'il en soit, j'ai adoré les réflexions et les mentalités représentées dans ce bouquin si parlant avec des personnages si peu bavards. Outre cette description des caractères et les réflexions, j'ai apprécié aussi le fait que l'auteur aborde un sujet si peu abordé en littérature : les bagnes d'enfant. Toutefois, je n'en fais pas un coup de coeur malgré le fait que ça soit un livre que j'ai aimé lire. L'écriture ne m'a en effet, pas tant emballée que ça. Mais ça se lit très bien quand même.

Quant à vous messieurs, dames, si la cruauté du sujet vous inquiète et vous fait repousser l'envie de lire ce livre, n'ayez crainte ce n'est pas un roman difficile à lire. Notamment grâce au fait que l'auteur impose plus ou moins un voile de pudeur sur les sévisses. Rendant de ce fait la lecture moins appuyée sur la maltraitance.
Lien : http://voyagelivresque.canal..
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Fin 19ème, nous assistons aux derniers jours d'un bagne pour enfants, tels qu'il en existait à cette époque. le prologue nous plonge directement dans l'ambiance d'une ruralité cévenole âpre et rapidement nous prenons conscience de l'horreur qu'il y avait à se retrouver dans ce genre d'établissement. Les enfants survivants sont sous alimentés, battus, exploités, abusés. On comprend alors pourquoi tant d'entre eux décédaient dans l'année qui suivait. Chaque ouverture de chapitre débute par un extrait tiré du registre d'une maison d'éducation surveillée, quand la réalité vient renforcer la fiction, cela m'a beaucoup touchée. Dix-sept ans après la fermeture du bagne, des événements viennent réveiller les mauvaises consciences. L'auteur installe patiemment et très efficacement une montée en tension qui nous laisse interdits. le climat se détériore, chacun épie son voisin et les rumeurs rejaillissent menaçant l'équilibre de tout un village. Les habitants qui sont pour la plupart d'anciens employés du bagne ne tardent pas à penser que les enfants reviennent réclamer vengeance et que le diable n'est pas loin. La galerie des personnages est impressionnante, on apprend à connaître leur vie difficile, la pauvreté, le manque d'éducation, les superstitions tout ce qui a pu en faire des êtres taiseux et durs envers eux-mêmes comme envers les autres. Cela n'excuse en rien les actes commis. Alors préparez-vous à lire des passages très durs, des scènes qui resteront gravées sur votre rétine, le style de l'auteur est très visuel et j'ai souvent été au bord de l'écoeurement face à cette réalité sordide. Les chapitres sont courts et je voulais absolument savoir ce qu'il adviendrait de Blanche, un des personnages les plus attachants. Cela m'a aidé de savoir que le début du roman commence sur la fermeture de cet établissement maudit mais il n'en reste pas moins que cette maltraitance sur des êtres que nous adultes sommes censés protéger est révoltante. Un roman noir et rude mais nécessaire car il soulève un pan méconnu et honteux de la république. Bonne lecture.
Lien : http://latelierdelitote.cana..
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Ce roman de Jean-Christophe Tixier (qui d'habitude écrit plutôt de la littérature jeunesse) m'a beaucoup plu, même si je l'ai trouvé un peu trop sombre à mon goût. Il m'a manqué la lueur d'espoir que j'attendais. Mon petit coeur s'est de nombreuses fois serré pendant la lecture. Certains passages étaient vraiment difficiles à lire. le dernier a sans nul doute été le pire de tous.
C'est un livre qui ne peut pas nous laisser indifférents avec de tels sujets abordés. le thème et la plume sont en totale adéquation du début à la fin : abrupte, sans détour. Ce n'est pas forcément le genre de style d'écriture que j'apprécie le plus en général, mais ici il sied tellement à l'histoire qu'il n'aurait pu en être autrement. J'ai vraiment eu du mal à lâcher les mal-aimés.
Enfants, bagne, pauvreté, ruralité. Voici les thèmes prépondérants du roman. Si vous êtes sensibles ou que vous n'aimez pas les sujets aussi difficiles et dramatiques, je vous préviens, il vaudrait mieux que vous passiez votre chemin. En effet, il faut avoir le coeur bien accroché pour lire ce roman qui ne fait pourtant pas dans le trash. L'auteur n'a eu nul besoin de s'épandre en descriptions pour nous laisser nous imaginer certaines horreurs. Les mots qu'il a choisis et avec lesquels il a joué ont su montrer toute la cruauté de certains faits sans avoir à nous les dépeindre sous toutes les coutures.
Un récit à découvrir si vous aimez les romans noirs.
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Le roman s'ouvre par une scène terrible dans laquelle des bagnards, de jeunes enfants, quittent définitivement leur prison sous les regards des villageois qui les ont torturés pendant des années. On est en 1884.

17 ans, plus tard les mêmes villageois vivent toujours dans l'ombre du bâtiment avec leurs secrets et leur honte bien cachés au fond d'eux, mais aussi avec la peur irrationnelle que les enfants morts au bagne reviennent se venger. Quand des événements funestes commencent à se produire (des animaux qui tombent malades et meurent, un villageois qui décède d'un accident assez terrible,…), la peur devient encore plus présente. Tout au long du roman, on suit les villageois, qui ils sont, comment ils sont et ce qu'ils ressentent. La plupart sont franchement d'horribles personnages, fort antipathiques. Seuls Blanche et Etienne semblent se détacher de cette noirceur…

J'ai eu beaucoup de mal à lire ce roman extrêmement noir. La pauvreté de ces personnages ne peut pas tout expliquer, ils sont foncièrement mauvais. On est touchés par cette histoire de bagne tirée de faits réels, chaque nouveau chapitre débutant par un petit paragraphe résumant l'histoire courte d'un des petits prisonniers qui ne quittaient le bagne que parce qu'ils y étaient morts. Tous les villageois, sans exception ou presque, ont participé à cette horreur, y compris le curé, un personnage des plus abjects. Il n'y a vraiment aucune lueur d'espoir dans ce roman, même pas pour Blanche et Etienne !

Pourtant je l'ai lu jusqu'à la dernière page, parce que j'ai été entrainée par l'écriture de l'auteur que je trouve très belle, imagée, presque poétique parfois… Je ne peux donc pas dire que j'ai aimé ce roman mais je ne regrette pas de l'avoir lu, c'est pourquoi je donne une note de 3/5.

Merci à Babelio et aux éditions Albin Michel pour la découverte de cet auteur, je vais me pencher sur ces précédents romans pour la jeunesse.
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Un récit qui se situe dans un village Cévenol fin 19ème, puis en 1901.
Le sujet évoqué porte sur les bagnes d'enfants, mais il s'agit moins de décrire les conditions de vie épouvantables de ces pauvres enfants abandonnés par leur famille, puis placés pour des raisons plus que discutables bien souvent, même si pour certains les délits étaient réels et avérés, que de décrire la culpabilité des villageois qui ont au moins ignoré, et au pire participé à leur maltraitance.

Le roman est bien écrit, mais on parle peu des enfants excepté en tête de chapitre, une fiche laconique sur l'identité et l'infraction , de certains enfants, dont la sortie du bagne est toujours le décès en moins de 2 ans !

Quoiqu'il en soit l'existence de ces bagnes est largement ignorée encore aujourd'hui. Les autorités lui préfèrent le terme de maisons de correction, ou colonie pénitentiaire.
Ils étaient nombreux ces établissements et le dernier situé à Belle île en mer a fermé en 1977 ! Nous ne sortons pas grandis de cette honte nationale....
Pour mieux appréhender le sujet il existe une liste d'ouvrages proposée par Fanfanouche24


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Jean-Christophe Tixier place son intrigue au coeur des Cévennes, en 1884. La maison d'éducation vient de fermer ses portes. Une longue file d'adolescents décharnés quittent le bagne dans lequel ils ont soufferts pendant des années, sous le regard des paysans. C'est alors le moment pour eux de faire face aux fantôme et d'accepter leur vérité.

Les chapitres vont ainsi alterner. Il y a Blanche, l'orpheline, recueillie par son oncle Ernest qui la viole sans cesse. Elle ne compte plus les grossesses interrompues, les enfants morts-nés. Il y a aussi Léon et sa femme ainsi que leur apprenti Étienne qui redoutent par-dessus tout la malédiction des enfants morts au bagne. Il y aussi ce médecin, revenu sur ses terres natales, fuyant la ville et cherchant du réconfort dans l'alcool.

Jean-Christophe Tixier nous livre ici un roman d'une noirceur sans fond. Pas une once d'espoir à l'issue de cette lecture. Les personnages sont englués dans leurs échecs et cette vie rude qui n'offre rien. La terre est pauvre, aride. Les paysans la cultivent et suent sang et eau pour presque rien. Partagés entre une religion manichéenne et des superstitions d'un autre temps, ces hommes et ces femmes incarnent la souffrance la plus totale.

Avec ce roman noir rural, l'auteur nous brosse le portrait de personnages rudes. C'est une lecture éprouvante qui laisse entrevoir ce que l'homme a de plus sombre en lui. Que dire de la Cruere, cette femme qui s'improvise nourrice pour toucher les aides de l'État? C'est un puits noir sans fond mais d'une justesse folle. J'ai été happée par cette folie humaine, parfois par cette perversité qui m'a menée au bord de la nausée, c'est vrai. C'est d'un réalisme fort.

« Les Mal-aimés » est un roman rude qui narre des vies remplies de malheur. Un roman d'une noirceur sans fin.
Lien : https://carolivre.wordpress...
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J'ai beaucoup aimé la lecture de ce livre, entre conte cruel et souvenirs historiques qui continuent de hanter certaines terres ...

Même si le récit se déroule autour d'un village, autour d'un bagne pour enfant et dans lequel tout le monde, peu ou proue, a déjà travaillé, nous avons tout au long de l'oeuvre l'impression d'un huis clos angoissant. La maladie s'invite, charriant dans son sillage les plus viles superstitions. Il est temps que tout le monde paye.

Et là la folie s'empare du lieu, en même temps que des hommes. C'est glaçant et en même temps impossible d'y échapper. Les registres des enfants morts s'égrainent, les ramenant à la vie le temps de la lecture d'un paragraphe, pendant que le monde des vivants sombre ... Il y a une justice, plus ou moins acceptée par les vivants.
Tout en dressant un tableau de ce lieu rural, de ce microcosme régit, par le lien fort du secret, par des lois qui leur sont propres, Tixier emmène le lecteur avec force et précision dans ces méandres là et on en sort remués, salis par tant de boue, celle que l'on croise sur les chemins et dans le coeur des gens.

A lire donc.


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C'est pas possible : j'ai été attiré par le sujet mais la façon dont l'auteur le traite me désespère. C'est dommage, il écrit plutôt bien mais l'on se perd dans je ne sais pas dire quoi, tant le livre est flou. J'essaierai de lire autre chose de vous mais j'espère ne pas être déçu cette fois. E tout cas, celui-ce me tombe des mains. Désolé !
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