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Tolstoï a été toute sa vie en proie aux tourments, il a traversé une crise morale et religieuse, n'arrivant pas à vivre sa foi ni à réaliser son idéal de pauvreté.
L'histoire qu'il conte ici en est l'illustration, il traduit l'idée qu'il se fait d'une vie réussie, bénéfique, de l'importance du don de soi.
Le récit se situe dans un milieu modeste, le marchand Brékhounov se dispose " à se rendre chez un propriétaire du voisinage pour lui acheter une forêt" S'enrichir, faire des affaires, amasser des biens, devenir millionnaire, voilà sa préoccupation première.

Nikita son valet va le conduire, il est connu pour son coeur à l'ouvrage, sa bonté, son adresse. Son maître l'exploite honteusement tout en se persuadant qu'il est le bienfaiteur de Nikita. Ils vont entreprendre un voyage en pleine tempête, bientôt perdus dans un univers sans repairs le danger les guette. Les pensées de Brekhounov sont alors bien éloignées des biens matériels, la peur, la terreur l'envahissent " Il sentait qu'il allait périr au milieu de cet affreux désert de neige mais ne voyait aucun moyen de salut"
Véritable parabole sur la mort ce récit haletant s'écoute avec bonheur.
Georges Haldas grand connaisseur de Tolstoï dit " C'est la face visible, humaine, d'une angoisse infiniment riche et féconde à la fois."
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Une nouvelle saisissante : rarement je n'ai autant vécu une histoire à travers un livre. J'ai été tenu en haleine du début à la fin, souffrant du froid avec Vassili, Nikita et le cheval. L'inversion des rapports entre le maître et le serviteur est très intéressante à observer. Cette nouvelle m'a plus marqué que "La mort d'Ivan Illitch", peut-être parce que le rythme état plus élevé, et que les aventures étaient plus périlleuses ... Je ne sais pas, mais j'ai adoré ce récit.
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[Livre audio lu par Claude Lesko]

Ce texte est du même acabit que « Boule de Suif » de Guy de Maupassant. Ce sont tous deux des petits bijoux d'écriture. Pas un mot de trop, personnages et récit précisément dosés, une merveille d'équilibre, un cadrage photographique. Léon Tolstoï a réussi à concocter un texte littérairement fin et soigné, offrant de multiples niveaux de lecture, avec des personnages épais et rugueux.

Le maître est irresponsable, condescendant envers son serviteur, inconscient des réalités. « Il réprouvait toujours, d'ailleurs, l'ignorance et la bêtise des paysans. » Leur errance dans le vent et la neige frise la fantasmagorie. Ils tournent en rond en un cercle glaçant, cernés de menaces de plus en plus palpables. Les refuges chauds et rassurants, par deux fois proposés, par deux fois refusés, ajoutent du contraste et du tragique à cet entêtement absurde.

Claude Lesko a une voix douce, posée et paisible qui s'enfonce dans la neige en compagnie des personnages. Sa lecture enrichit l'ambiance pour un chemin vers le dépouillement où l'homme se retrouve face à lui-même en-dehors de tout secours. Christique et magnifique.
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Dans l'hiver russe, un riche marchand roublard préfère braver la tempête plutôt que de laisser une bonne affaire lui passer sous le nez, au péril de sa vie et de celle de son domestique Nikita. Inévitablement, le drame advient. Restituant parfaitement l'atmosphère du piège qui se referme, Tolstoï donne corps à l'inéluctable mais également à la rédemption et à l'idée que l'on est toujours seul (et surtout face à la mort). J'aime l'écriture de Tolstoï, l'ambiance de résignation très russe de Nikita et son analyse sociale.
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De nombreux auteurs russes ont bercé mon adolescence et m'ont fait découvrir un style littéraire qui me touchait beaucoup. du coup, c'est toujours un plaisir d'avoir un de leurs romans entre les mains, surtout quand il s'agit de Tolstoï qui est un de mes auteurs préférés. Si parfois l'histoire avance assez peu, et qu'à la base c'est ce que je reproche souvent aux livres que je lis, cela ne me dérange pas du tout ici, car je suis sous la charme de la plume encore tellement actuelle de l'auteur.

Cette ouvrage-ci regroupe en fait plusieurs nouvelles, mettant toutes en avant le don de conteur de l'auteur. Si certaines touchent forcément plus que d'autres, soit par leur morale, soit par leur thème, elles ont toutes été plaisantes à lire et à découvrir. Très différentes, elles permettent de mettre en avant les différentes facettes du style de l'auteur et c'est un atout, surtout si nous souhaitons découvrir son style et ses oeuvres.

J'ai particulièrement aimé « le Diable » de part la conclusion du récit qui amène une réflexion très intéressante. Et c'est ça le point fort de ces nouvelles : malgré leur ancienneté, elles restent actuelles sous bien des aspects, nous permettant de nous retrouver dans le vécu des personnages et de réfléchir au thèmes traités.

En bref, un classique russe est presque chaque fois pour moi un mets doux et raffiné à déguster. Je sais qu'ils ne plaisent pas à tout le monde, mais moi je suis totalement sous le charme.
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Vassili amène par une nuit glaciale d'hiver russe son valet Nikita pour traiter affaires. Le vent souffle, la nuit tombe, les températures sont glaciales mais Vassili refuse l'hospitalité de ceux avec qui il est venu traiter. Il doit repartir coûte que coûte car les affaires n'attendent pas. Il ne peut se permettre de manquer une matinée de travail car "time is money" (il faudrait le dire en russe mais...) Ils repartent donc et bientôt, ils se retrouvent perdus, bloqués et la mort semble inévitable. Vassili ne peut l'accepter : lui le riche homme d'affaires pourrait mourir aussi stupidement ? Nikita, lui est plus fataliste. Vont-ils survivre ?
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J'ai re/relu la nouvelle de Léon Tolstoï intitulé Maître et serviteur. C'est un texte que j'aime beaucoup parce qu'il est fondamentalement russe, je veux dire qu'il présente tout ce j'aime dans la littérature russe, dans l'âme russe, dans le paysage russe. Et il est aussi typiquement tolstoïen avec ses thèmes préférés, la paysannerie, la neige, le froid, la peur de la mort, le mysticisme ! Donc, un petit texte-régal, dans une tonalité sombre et grave.

Le maître, c'est Vassili Andréitch Brekhounov, marchand de bois, matérialiste, presque uniquement préoccupé par son métier, par l'appât du gain. Il est prêt à tout pour s'enrichir, pour emporter une bonne affaire au détriment des autres. C'est un homme qui est assez imbu de lui-même et qui a bonne conscience malgré sa malhonnêteté envers son serviteur. Marchand cossu, il pourrait se contenter de ce qu'il a mais il en veut toujours plus. C'est ce trait de caractère qui est à l'origine du drame.

Le serviteur Nikita, moujik de 50 ans, a passé sa vie au service des autres. Il est travailleur, habile, vigoureux, doux avec les bêtes, et doté d'un heureux caractère, ne s'énervant jusqu'à devenir violent, que lorsqu'il est saoul. Mais pour l'heure, il a fait voeu de ne plus s'enivrer « ayant bu son caftan et ses bottes », ce qui dans un pays aussi froid que le sien est lourd de conséquence. Son maître l'exploite, ne lui donne jamais son dû, mais il reste toujours d'humeur égale.

Le maître entreprend un voyage en traîneau, avec Nikita, pour aller acheter du bois à un propriétaire terrien dans un village voisin. La tempête se lève et bientôt l'attelage s'égare dans la neige, parvenant à retrouver son chemin et trouvant refuge par deux fois dans une maison qui l'accueille. Mais chaque fois, le maître veut repartir pour ne pas manquer son affaire. La dernière fois, c'est vers la mort qu'il se dirige.
Si la nouvelle montre les rapports entre maître et serviteur et les injustices sociales, elle est avant tout un récit sur la mort et interroge sur ce qui fait la valeur de la vie.

L'un des aspects passionnant de la nouvelle est la peinture des paysans russes dans laquelle on sent toute l'empathie que Tolstoï porte aux humbles. Les petits détails de la vie quotidienne, leur manière de parler, de penser, leur hospitalité forment un tableau savoureux :

"Nikita avec le traîneau pénétra dans la cour, dont Pétrouchka venait de lui ouvrir la porte, et se dirigea vers le hangar, où on lui offrait d'abriter son cheval. le sol de ce hangar était couvert, pour plus de chaleur, d'une épaisse couche de paille, aussi la douga, qui du reste était assez haute, heurta-t-elle une poutre de la charpente. Aussitôt le coq et les poules, qui perchaient sur la poutre, gloussèrent, indignés qu'on les secouât ainsi de leur sommeil. Les moutons, effarés, se pressèrent dans le coin le plus reculé. Un jeune chien hurla éperdu.
Nikita adressa à la société quelques mots aimables, s'excusant à l'égard des poules et promettant de ne plus les déranger, reprochant doucement aux moutons leur frayeur peu raisonnable, et s'expliquant avec le chien tout en attachant Moukhorty.
« Voyons, cesse donc, petit niais. Nous ne sommes pas des voleurs, et tu te fatigues pour rien. "

Il n'y a pourtant aucune idéalisation dans cette description. Ainsi Nikita qui sait si bien parler aux animaux, qui aime les enfants, fait peur à sa femme qu'il bat lorsqu'il est ivre.
Le roman est paru en 1895. le servage est aboli depuis des années. Les paysans sont libérés, mais beaucoup d'entre eux, n'ayant plus assez de terre, vivent dans la misère. Tolstoï choisit de nous introduire dans une famille de paysans aisés car ils n'ont pas divisé la propriété. Une sensation de chaleur, de douceur, imprègne la scène de l'isba du Vieux Tarass où tous sont réunis autour du poêle et du samovar.

"La compagnie, après avoir mangé un morceau arrosé de vodka, se préparait à prendre le thé. le samovar chantait déjà par terre près du poêle. Les enfants étaient sur celui-ci et sur la soupente, et une femme assise sur le lit de camp balançait un berceau. La vieille maman, dont le visage était sillonné en tous sens de petites rides qui plissaient jusqu'à ses lèvres, s'empressait auprès de Vassili Andréitch, à qui elle présentait un verre de vodka au moment où Nikita pénétra de la cour dans l'isba."

Cette scène de lumière et de vie va faire ressortir par contraste la scène de désolation, de froid et de mort qui attend les voyageurs quand ils poursuivent leur voyage.

La neige est omniprésente dans ce texte et la description de la tempête donne lieu à des scènes de fin du monde. Tout le paysage est en blanc et noir. Blancs, les flocons qui fouettent le visage, aveuglent, ont le pouvoir d'égarer, de détourner le voyageur de sa route. Noirs, les touffes d'armoise, les arbres, les joncs, battus par la tempête et qui sont là pour donner de faux espoirs car le voyageur les confond avec les maisons d'un village et se croit sauvé. le bruit étouffé par l'amoncellement de la neige laisse place au silence. Celui-ci n'est troublé que par les hurlements du vent, le cri du loup et donne lieu à des hallucinations auditives comme le hennissement du cheval qui apparaît comme un cri monstrueux jaillit de la gorge d'un monstre, le chant du coq que croit, en vain, entendre le maître espérant la venue de l'aube. Dans ce décor d'outre-tombe, l'on ne sait plus qui est encore vivant, qui est déjà mort.

La mort mène l'attelage, elle donne d'abord sa chance aux hommes, deux fois elle a pitié d'eux, mais la cupidité du maître provoque sa perte. Elle orchestre le bal macabre, elle s'insinue dans les consciences.
Tolstoï a connu lui aussi au cours d'une nuit de cauchemar, l'angoisse terrible de la mort, la prise de conscience du possible anéantissement de son corps. C'est un thème que l'on retrouve dans La mort d'Ivan Illytch. Il est persuadé que les moujiks savent mieux mourir parce que ce ne sont pas des intellectuels et qu'ils restent proches de la nature. L'écrivain montre, effectivement, que Nikita accepte la mort comme la fin naturelle de ses souffrances, de sa vie misérable, avec l'espoir d'une vie meilleure. C'est curieusement une expérience que j'ai retrouvé dans Montaigne qui a éprouvé l'angoisse physique de la mort et conclut, lui aussi, que les paysans savent mieux mourir. Mais l'un arrive à cette conclusion en mystique, l'autre en philosophe.

« Comme tous les hommes vivant en pleine nature et en proie permanente au besoin, Nikita était d'une endurance à peu près illimitée. Les heures, les jours même, pouvaient passer sans qu'il s'irritât, s'impatientât ou s'inquiétât.
La mort imminente ne lui parut ni trop regrettable, ni trop effrayante. Sa vie n'était pas si joyeuse : pure servitude qui commençait à lui peser. D'autre part, il se disait qu'au-dessus des maîtres terrestres comme Vassili Andréitch, il y avait le Maître des maîtres qui l'avait envoyé ici-bas, et qui saurait compenser pour lui les vicissitudes de sa triste existence. »

C'est avec beaucoup de justesse que Tolstoï analyse la montée progressive de la peur dans l'âme du maître. D'abord, il est contrarié d'avoir raté la vente du bois qu'il convoitait, puis en proie à des préoccupations égoïstes, des intérêts assez sordides :

"ll n'avait guère envie de dormir. Il réfléchissait, et toujours à la même chose, à l'unique, à ce qui était le but, le sens, la joie et l'orgueil de sa vie : l'argent ; ce qu'il en avait gagné déjà et ce qu'il en pouvait gagner encore ; ce que d'autres en gagnaient ou auraient pu gagner ; les moyens enfin d'en gagner.
ll regarda le cheval. Moukhorty, la croupe contre le vent, tremblait de tout son corps. La toile, couverte de neige, s'était relevée d'un côté et l'avaloire avait glissé. Puis Vassili Andréitch se pencha et jeta un coup d'oeil derrière la capote. Nikita n'avait pas bougé. La toile dont il s'était enveloppé, ainsi que ses jambes, disparaissaient sous une épaisse couche de neige.
« Pourvu que le moujik ne meure pas gelé ! Ses vêtements ne sont guère chauds. Et puis il est si exténué. Avec ça qu'il n'a pas le coffre trop solide… Je serais encore responsable de sa mort. »
Il eut l'idée d'enlever la toile du cheval pour la mettre sur Nikita. Mais décidément il faisait trop froid pour sortir du traîneau. Et puis Moukhorty en eût souffert, et c'était une bête qui avait coûté gros."

Mais peu à peu l'idée de la mort provoque un sentiment d'angoisse de plus en plus obsédant dans l'esprit de Vassili Andréitch, une peur qui d'abord le paralyse, puis lui fait commettre une ultime lâcheté : il s'enfuit avec le cheval, abandonnant son serviteur. Mais le pire, est ce sentiment de déréliction qui survient lorsque le cheval s'enfuit et qu'il se retrouve seul, perdu dans la neige. Aussi lorsqu'il retrouve le traîneau et son serviteur, il se sent soulagé et comprend que le seul moyen de lutter, c'est de s'occuper d'autrui : du cheval qu'il couvre d'une couverture et de Nikita qu'il couvre de son corps et de sa pelisse. Tout en lui désormais est joie et une évidence s'impose à lui : « Maintenant, je sais ! »

C'est la conclusion de Tolstoï qui croit que tout homme à la possibilité de sauver son âme par le don de soi. le rachat est toujours possible.



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Bonjour,
Comme dit le premier critique, je crois, il ne faut pas sous-estimer la qualité de cette nouvelle qui est un chef d'oeuvre au même titre que, plus connus, Hadji Mourat, le Bonheur conjugal, la Mort d'Ivan Ilitch, le Diable ... Je ne vais pas en redire l'histoire, c'est déjà très bien dit par les critiques, mais quand on la relit, on note que, chaque page, presque chaque mot concourt pour très vite aboutir à un cumul de singularités qui elles-mêmes virent à l'entame du deuxième chapitre à un point de non retour et ouvrent la voie à un tableau final magistral.
J'ai noté qu'au bout de quelques pages, on est déjà pris comme si on y était, confronté à ces éléments qui ne font que s'aggraver. Comme s'il n'y avait qu'un seul échappatoire : filer tout droit devant: ils n' avaient que deux manières d'atteindre le but que s'était fixé le maître impatient, jouisseur et maquignon, ils prennent, lui et son serviteur, un brave type, la mauvaise option pourtant rejetée par ce dernier qui connaît les choses et la nature et qui en plus s'est arrêté de boire depuis quelques mois.. C'est le maître qui décide, tout tourne autour de sa personne, mais le vent va changer ! Léon Tolstoï convoque la nature pour régler le sort de l'humain. A un moment donné, il y a une embellie quant à l'issue, puisqu'il apparaît de la vie, c'est un village, mais ils tombent sur un gredin qu'ils connaissent en plus de réputation dont la parole, le conseil sera sans effet. C'est toujours le serviteur qui sera de corvée pour descendre du traîneau, plusieurs fois donc, et aller rechercher le bon chemin, enfoncé au dessus des genoux dans la neige glacée. Quand on sait au départ qu'il portait des chaussures usagées et percées, il n'est pas dit -c'est la force de la narration- mais on imagine ses souffrances. Et plus on va, plus l'histoire va se nouer autour de la nature de la relation entre les deux hommes de catégorie sociale différente..
Patrice
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La vie d'un homme riche vaut-elle plus que celle d'un homme pauvre?Question qui résume assez bien l'ouvrage de Tolstoi,vision d'un acquéreur de biens qui estime que la vie de son serviteur est sans intérêt,puisque pauvre.Sa cupidité le pousse à entreprendre un voyage périlleux en pleine tempête de neige malgré les conseils de son subordonné.Pris au piège au milieu de nulle part,proches de la mort,le fameux"maître"n'a d'autre pensée que sa propre survie,se disant que le "serviteur"peut bien mourrir car sa vie doit être ennuyeuse,que son passage à trépas ne peut être que délivrance.Cela sans compter sur un revirement de situation de la part de notre cher Léon!Une oeuvre magistrale et délèctable,un vrai régal!!
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Jusqu'à quel point l'homme peut-il résister à ce que les Américains et Jack London appellent « le wild » ? Par quels moyens « construire un feu » qui permette à l'individu isolé de résister au grand froid et à la tempête qui soudain le prennent au dépourvu ? Dans cette nouvelle de Tolstoi, c'est la situation dans laquelle se trouve « le maitre », Vassili Andreitch, qui a contraint son « serviteur » Nikita, à préparer le traineau au mépris du danger, dans le but de rallier la ville pour y réaliser des affaires et grossir ses bénéfices.
Mais la distance est longue et le temps mauvais.
Au coeur de la tourmente et de la nuit, comment le maitre, égoïste et arrogant, va-t-il découvrir les moyens de se sauver ?


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