Green Lantern Corps vol.3: Ring Quest

Après les 3 tomes de la guerre contre Sinestro (Green Lantern 1: The Sinestro Corps War + Sinestro Corps War 2 + Green Lantern: Tales of the Sinestro Corps), le Green Lantern Corps doit poursuivre les anneaux jaunes à la recherche de nouveaux porteurs. Les Guardians envoient donc une équipe de choc récupérer le flot d'anneaux jaunes en vadrouille dans l'espace. Cette équipe se compose de Guy Gardner, Kyle Rayner, Iolande, Vath Sarn, Soranik Natu, Stel, Sodam Yat (le nouveau Ion), Bzzd, Arisia et Isamot Kol. Très vite cette quête prend une tournure inattendue quand 2 des green lanterns sont portés disparus. Les autres partent à leur recherche.

Au milieu de la guerre contre Sinestro, la série Green Lantern Corps change de scénariste : Dave Gibbons cède la place à Peter J. Tomasi, jusqu'alors responsable éditoriale des 2 séries des lanterns. le ton de la série évolue pour laisser plus de place à l'expression des sentiments des personnages et le ton se durcit légèrement. La série Green Lantern Corps passe du statut de faire-valoir de la série phare Green Lantern, au rang de série intéressante par elle-même. Ce recueil qui reprend les numéros 19, 20 et 23 à 26 démarre très fort avec le retour à la normale juste après la guerre. Chaque héros (Guy Gardner et Kyle Rayner en tête) a droit à ses pages d'introspection, cherchant ce qu'il va faire par la suite. En particulier Guy Gardner recroise le chemin d'Ice récemment revenu à la vie (dans Birds of Prey: Dead of Winter).

Et bizarrement, passé les 2 premiers épisodes d'installation de l'histoire, Peter Tomasi perd la sensation avec ses personnages et privilégie l'action au détriment de la personnalité de chacun. L'histoire qui suit n'est pas mauvaise, c'est juste qu'elle est un cran au dessous de ce que les premiers épisodes avaient laissé espérer. Pour autant, la mythologie des Green Lanterns continue de se développer (un événement significatif implique les zamarons, le fils de Mongul est de retour avec ses fleurs...).

Coté dessins, le gros du travail est toujours assuré par Patrick Gleason dont les illustrations brillent par leur clarté et leur lisibilité. Il continue de progresser et de développer son propre style. Par contre, il continue de consommer les encreurs à un rythme effréné (pas moins de 7 pour les 6 épisodes de ce tome).

Au final ce tome contient une histoire distrayante et bien illustrée, mais un cran au dessous de ce que le début magistral laisse espérer. Peter Tomasi continue à prendre de l'ampleur en tant que scénariste dans Green Lantern Corps: Sins of the Star Sapphire.