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Jorge Jiménez (Illustrateur)Sebastián Fiumara (Illustrateur)Ivan Reis (Illustrateur)
EAN : 9781401271541
144 pages
DC Comics (08/08/2017)
4/5   1 notes
Résumé :
SUPERMAN VOL. 3: MULTIPLICITY unleashes adventure on an epic scale—brought to vivid life by the all-star creative team of Peter J. Tomasi, Patrick Gleason, Jorge Jimenez, Ivan Reis, Ryan Sook, Tony S. Daniel, Sebastián Fiumara and more and featuring a mind-blowing array of Supermen drawn from the DC Universe’s incredible history.

Kenan Kong, the New Super-Man of China, has been taken. Kal-L, the Red Son Superman of Earth-30, is gone. Sunshine Superma... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce tome fait suite à Trial of the super sons (épisodes7 à 13) qu'il n'est pas indispensable d'avoir lu avant. Il contient le numéro annuel 1 et les épisodes 14 à 17, initialement parus en 2017, tous coécrits par Peter Tomasi et Patrick Gleason.

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- Annuel 1 (dessins et encrage de Jorge Jimenez, mise en couleurs d'Alejandro Sanchez) - Dans le comté d'Hamilton, à 300 miles au nord de Metropolis, Clark Kent est en train d'inspecter les alentours de la ferme. Il constate que la terre est desséchée et que les cours d'eau sont quasiment à sec, alors que la pluviométrie a été normale pour la saison. Il se change en Superman pour couvrir plus de terrain et se heurte à Swamp Thing (Alec Holland), l'un des membres du Parlement des Arbres, un des élémentaires de la Terre.

Depuis le début de la série, le lecteur a bien compris que les coscénaristes sont plutôt partisans de profiter de l'espace de liberté de cette série qui n'est pas la principale consacrée à Superman, et qu'ils n'hésitent pas à décompresser leurs intrigues pour laisser de la place au dessin. de ce point de vue, ce premier chapitre constitue presqu'un cas d'école. L'histoire se résume en 2 phrases : (1) Swamp Thing veut expliquer à Superman qu'il est en décalage avec la Terre, (2) ils se battent jusqu'à ce que Swamp Thing applique le remède. Jorge Jimenez & Aljandro Sanchez assurent un spectacle impressionnant et inventif de bout en bout, alors qu'il s'agit essentiellement d'une confrontation physique qui sert de support à un dialogue se heurtant à l'incompréhension de 2 individus qui ont décidé de s'exprimer de manière à provoquer la mauvaise interprétation et à paraitre agressifs. le vieux lecteur ne retrouvera pas la poésie des dessins de John Totleben et Steve Bissette pour les épisodes écrits par Alan Moore, mais il peut quand même apprécier la vitalité de la mise en page, la qualité pyrotechnique des illustrations et l'implication des artistes afin de lui en donner pour son argent. 4 étoiles pour un beau spectacle.

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- Épisodes 14 à 16 (beaucoup d'artistes : Ivan Reis, Joe Prado, Ryan Sook, Ed Benes, Clay Mann, Tony S. Daniel, Sandu Florea, Seth Man) - Alors qu'il rentre chez lui en voiture par une route traversant les bois, Clark Kent freine en urgence car un Superman au costume soviétique se tient au milieu de la route. Il sort de sa voiture pour comprendre de qui il s'agit, mais Superman (version Red Son) est attaqué par des créatures monstrueuses indiquant qu'il fait partie d'une lyste (avec un y) établie par un certain Prophecy. Superman parvient à soustraire Red Son aux attaquants. Peu après leur départ, les 2 Superman voient apparaître la Maison des Héros qui les emmènent sur leur vaisseau Ultima Thule, à proximité du planétaire (Orrery). Pendant ce temps-là, les attaquants sont réapparus sur Terre et ont enlevé Super-Man (Kong Kenan, voir Made in China).

Pour pouvoir apprécier cette histoire, le lecteur doit avoir 2 choses à l'esprit. La première est que les coscénaristes continuent à s'amuser, à profiter de leur liberté pour écrire des aventures débridées, en piochant dans le riche univers partagé DC. Cela signifie qu'il ne faut pas attendre une histoire qui compte, ou un récit avec du fond, juste un honnête divertissement. La deuxième chose est que le titre de Multiplicité renvoie directement à The Multiversity, un récit de Grant Morrison, rétablissant le concept de multivers chez l'univers partagé DC. le principe du récit est assez simple, mais il ne sera pas forcément du goût de tous les lecteurs. Gleason & Tomasi ont créé de toute pièce un nouvel ennemi qui a décidé de supprimer des versions de Superman, suivant une règle connue de lui seul. La Maison des Héros, (des versions des membres de la Justice League issus de différentes réalités) intervient spécialement pour ce genre de menace affectant plusieurs dimensions. Il s'en suit l'apparition de plusieurs versions de Superman (même Captain Carrot, Roger Rodney Rabbit de la Terre 26) menées par Superman de la Terre 23 (Calvin Ellis, le président des États-Unis dans le civil).

À nouveau, il ne faut pas s'attendre à un récit ambitieux sur le plan philosophique ou intellectuel. L'ambition des auteurs est de raconter une histoire qui en met plein la vue par le nombre de Superman, par des dessins énergétiques, par des combats dantesques. Même si cela semble être l'ordinaire des superhéros, ce n'est pas si facile de sortir du lot de la production industrielle mensuelle. Il est visible qu'Ivan Reis se repose un peu trop sur les postures qui impressionnent, oubliant les décors et la fluidité de l'enchaînement des cases. Joe Prado effectue des finitions minutieuses, et Marcelo Maiolo habille les dessins avec des camaïeux et des effets spéciaux, mais ça ne suffit pas à nourrir assez les dessins qui reposent trop sur les stéréotypes visuels des combats de superhéros. L'épisode suivant bénéficie de 4 dessinateurs différents et d'autant de metteurs en couleurs, pour un résultat plus pyrotechnique, avec plus de personnages, tout en conservant un bon niveau de lisibilité. À l'évidence, il s'agit d'une sous-sous-sous-catégorie du récit de superhéros, avec plein de personnages et beaucoup de combats entre des personnages qui ne se comprennent pas. Mais les coscénaristes réussissent leur pari d'insuffler un élan à leur récit, et les dessinateurs parviennent à un niveau spectaculaire qui entraîne le lecteur.

Pour le dernier épisode, l'équipe créatrice revient à 2 dessinateurs, 2 encreurs et 1 seul coloriste. Les dessins sont un peu moins léchés, et la résolution du récit est courue d'avance. Cependant, la narration conserve son élan et les péripéties se succèdent à un rythme soutenu. Au final, l'appréciation du lecteur dépend entièrement de sa sensibilité. S'il est venu chercher une histoire qui trouve sa justification indépendamment du contexte d'un univers partagé, il lâche l'affaire à la fin de la première moitié de l'épisode 14 et jure qu'on ne l'y reprendra plus jamais. 1 étoile. Si le lecteur apprécie l'exercice de style du récit de superhéros référentiel d'un univers partagé complexe, il trouve son content dans cette réunion de nombreux personnages qui fait référence à une excellente histoire sur la stérilisation des comics de superhéros, avec une utilisation pertinente de la Maison des Héros, et du concept de multiversité. 4 étoiles.

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- Épisode 17 (dessins et encrage de Sebastián Fiumara, mise en couleurs de Dave Stewart) - Alors que ses parents sont à l'extérieur (Superman sauve le monde, et Lois Lane est en reportage), Jon Kent sursaute en entendant des coups frappés à la porte. Kathy Branden est venue lui demander son aide parce que son grand-père a disparu dans les bois avoisinants, en allant à la recherche d'une de ses vaches.

Pas de doute, il s'agit encore d'un épisode où les auteurs se font plaisir, cette fois-ci en racontant une histoire de type horrifique, mais tout public, mettant en scène le fils des Kent qui a depuis eu droit à sa propre série avec Damian Wayne, dans When I grow up également écrite par Peter Tomasi. le lecteur se souvient que Jon Kent s'était déjà aventuré à proximité de cette maison dans les épisodes 10 & 11 du tome précédent. Il reconnaît tout de suite l'équipe artistique qui a déjà réalisé plusieurs épisodes de la série horrifique Abe Sapien, de Mike Mignola et Scott Allie. Fiumara dessine dans une veine plutôt réaliste, avec une utilisation appuyée des aplats de noir pour rendre compte de la présence des ombres, propices à la survenance de menaces qui s'y tapissent. Il réalise des contours légèrement charbonneux par endroit, ajoutant une impression de mystère parce que l'oeil n'est pas capable de percer ces zones d'ombre. Il est visible qu'il prend plaisir à représenter une forêt avec des arbres décharnés et des créatures étranges entrevues dans la brume. Il s'amuse tout autant à jouer avec la géométrie de la maison pour aboutir à des visions incongrues comme une vache dans le salon.

Les dessins de Sebastián Fiumara sont bien complétés par la mise en couleurs de Dave Stewart qui utilise des teintes sombres, avec de discrets jeux sur les nuances, mais sans rechercher le spectaculaire. le lecteur ressent bien cette ambiance de lumière cafardeuse, et de pénombre dissimulant des créatures inquiétantes. Les coscénaristes racontent une histoire de maison hantée à l'ancienne, jouant plus sur l'atmosphère que sur une réelle horreur, psychologique ou visuelle. le lecteur sent bien que c'est pour de faux, mais il est entraîné par la qualité de la narration.
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