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La lecture de "Cristal noir" ne m'a rendue ni atrabilaire ni euphorique.
Si je m'exprimais en langue shakespearienne je dirais que je me sens "so-so", bref je suis assez embarrassée car pas emballée du tout du tout!
Ça se lit, comme dirait l'autre "ça se lit sans faim, comme les doubitchous..." mais c'est tout.
Pourtant, la toile de fond de ce roman aurait pu me mettre en appétit: les arrières cuisines du "Paquebot", grand restaurant étoilé parisien juste avant la crise de 1929!
Et bien non, mon solide estomac est resté de marbre.
Et cette histoire d'amour entre la belle Pearl, photographe américaine et Charles-Henri Chelan, grand chef du Paquebot, n'a-t-elle point ému mon âme exaltée et romantique?
Pas la moindre palpitation vous dis-je: encėphalogramme d'une platitude...Ah j'ai le coeur à marée basse...
Ce roman est pourtant bien écrit, mais il reste froid comme le cristal même s'il en a l'éclat!
Que retenir, alors?
Noir c'est noir, il n'y a plus d'espoir! Je suis arrivée au bout de cette histoire sans relief comme un jour sans pain. Après cette diète nul doute qu'un autre ouvrage plus relevé saura réveiller mes papilles endormies.
Merci tout de même à Babelio et aux éditions Fayard.
On ne peut pas plaire à tout le monde!
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Paris, années folles, l'insouciance... mais pas pour longtemps car la crise économique se profile déjà ! Une jeune américaine prénommée Pearl débarque à Paris pour faire un reportage photos sur un grand restaurant, le Paquebot.
Nous découvrons avec elle les coulisses de ce restaurant étoilé parisien.
Une histoire d'amour s'ébauche entre Charles-Henri, le chef du restaurant fascinée par la beauté de cette rousse jeune femme, pourtant fiancée aux Etats-Unis... et qui voit en lui un véritable artiste.
Issue d'une famille bourgeoise qui l'a plus ou moins contrainte au mariage avec un bon parti, Pearl s'émancipe de l'autre côté de l'océan atlantique avec la librairie Shakespeare and Co en toile de fond.
Un beau roman plein de saveurs, de parfums et de rythmes jazzy avec un personnage féminin fort et attachant !

Merci à Babelio grâce à qui j'ai fait cette lecture en partenariat dans le cadre de l'opération Masse Critique !
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Je remercie tout d'abord Babelio ainsi que les éditions Fayard pour l'envoi de ce roman.

Par contre au moment d'écrire cette critique, je suis bien embêtée car je n'ai pas aimé ce livre. Alors attention, je ne dis pas qu'il est mauvais, bien au contraire, il a de très bonnes critiques, je dis simplement que je n'ai pas réussi a l'apprécier a sa juste valeur.

L'écriture de Michelle Tourneur est pourtant très belle et fluide mais je n'ai pas réussi a rentrer dans l'histoire a cause des personnages. Ils sont pour moi froid et sans saveurs. du coup, je me suis ennuyée.

J'ai d'abord arrêté ma lecture une première fois, puis je l'ai repris et me suis péniblement forcée a aller jusqu'à la page 100 pour finalement renoncer. Ce n'est pas dans mon habitude d'abandonner une lecture mais ici rien a faire. C'est un roman qui n'est pas fait pour moi, je pense mais qui plaira sans aucun doute a un grand nombre de lecteur. Pour ma part, je suis passée a coté, dommage.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Le Paris des années 20, la photographie et la gastronomie française... tous ces ingrédients réunis ont su me donner envie de lire ce livre et d'en savourer l'histoire.

Dès les premières pages de Cristal Noir, j'ai été séduite notamment par les nombreuses descriptions qui nous plongent dans l'atmosphère de ce restaurant qui fourmille et propose à ses clients les mets les plus fins. On croirait entendre tinter les couverts, sentir les fumets et saisir discrètement le bruit léger du déclencheur de l'appareil photo de la jeune américaine. Et puis, en fond, on ressent parfaitement l'angoisse poindre son nez, à quelques semaines d'un krach boursier retentissant. Malgré tout, la légèreté des lieux, des personnages qui y évoluent parviennent totalement à nous amener dans une douceur savoureuse.

Dès la seconde moitié du roman, l'histoire s'attache à la personnalité du chef qui, brusquement ressasse son passé torturé. Et pour ma part, le récit prend à ce moment un tour bien trop mélodramatique qui m'a non seulement profondément ennuyé mais surtout qui m'a détaché de ce personnage que je trouvais au premier abord intéressant. Alors que la relation qu'il crée avec la photographe aurait pu être captivante, j'ai eu l'impression qu'elle était touchée du doigt, avant d'être quelque peu bâclée, comme bien d'autres trames.

Je garderai donc de ce roman un souvenir mitigé. Bien que les ambiances ont su être parfaitement transcrites, chose de plus en plus rare, l'histoire de Michelle Tourneur n'a pas su m'emmener plus loin et m'a laissé sur ma faim...
Merci à Babelio et aux Editions Fayard pour cette lecture!
Lien : http://lalydo.com/2015/02/cr..
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Ce livre, reçu par le biais de Masse Critique, fut une agréable surprise (je remercie d'ailleurs chaleureusement Babelio et les éditions Fayard pour cet envoi).

J'ose avouer que je n'aurais probablement jamais ouvert ce livre s'il était passé entre mes mains. La quatrième de couverture est un peu fade et ne rentre pas du tout dans le cadre de mes lectures habituelles.

Vous parler des personnages principaux, le chef Charles-Henri Chelan et la photographe Pearl Edwards, ne serait pas vraiment judicieux et n'apporterait pas grand'chose car il s'agit plutôt d'un "récit d'atmosphère". Il va être difficile pour moi de faire cette critique de manière claire et lisible par tous tellement ce livre est particulier. Les personnages sont presque secondaires. Ils ne sont importants que parce qu'ils reflètent une certaine image du luxe.

Ce qui frappe surtout à la lecture de ce roman, c'est son élégance, son raffinement, son détachement. L'auteur a un style particulier qui créé une distance envers les personnages et envers l'Histoire (juste avant la crise de 1929). On ne s'attache d'ailleurs pas tellement aux personnages mais plus à l'ambiance au Paquebot et dans les rues de ce Paris des années folles. On aime les descriptions culinaires (la cuisine est ici un abri pour Charles-Henri Chelan et son ami des tranchées Robert Chevalier), les senteurs de la Halle, les parfums de M. Poiret, les références littéraires, musicales, artistiques (mes chers Ballets russes notamment)...

Alors, bien-sûr il y a une intrigue : qui sont donc ces figures féminines qui semblent avoir si profondément marqué le chef du Paquebot? Charles-Henri Chelan et Pearl Edwards vivront-ils pleinement leur idylle? la photographe pourra-t-elle vivre la vie qu'elle désire malgré les souhaits de son millionnaire de père? Mais l'on oubliera bien vite les personnages de ce roman pour ne retenir que l'impression de lecture : une petite bulle de luxe dans un monde de brutes, une saveur suave qui reste dans les papilles et sur le coeur.
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Pearl est une jeune photographe qui appartient à la jeunesse dorée américaine de ces années 20. Son père est un magnat du bois et elle est promise à un homme choisi par ses parents.

Leur future union ressemble davantage à une fusion/acquisition entre deux entreprises qu'à un mariage d'amour et Pearl convainc son père de séjourner à Paris en cette année 1929 avant de se faire passer la bague au doigt.

Arrivée à Paris, elle fait la connaissance des deux directeurs du Paquebot, le nouveau restaurant parisien à la mode. Temple du chic, tout en marbre, cristal et argent, il attire le Tout-Paris élégant et raffiné.

Son éditeur ayant accepté sa proposition de livre sur la gastronomie française, elle vient jour après jour humer l'ambiance du restaurant et finit par se lier avec son chef Charles-Henri Chelan.

Avec son associé Robert Chevalier, ils ont connu la boucherie de guerre 14-18 et vivent dans une solitude monacale, seulement animés par le travail et l'envie de faire du Paquebot un lieu emblématique.

Cristal noir est un roman esthétique et bien écrit mais que j'ai trouvé froid et irréel. Je dirai même plus, il m'a ennuyée ferme ! Il n'y a pas d'histoire suivie proprement dite et je suis restée tout au long des 300 pages une spectatrice lointaine, incapable de m'intéresser à ce que je lisais, comme si j'étais restée à la porte du restaurant sans oser y entrer.

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Lien : https://deslivresdeslivres.w..
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Paris, 1929. Alors qu'aux États-Unis, la finance s'affole, Pearl, jeune photographe américaine, fait la connaissance de Charles-Henri Chelan, cuisinier responsable d'un des restaurants les plus en vue du moment.

À l'image de son titre, Cristal noir est un roman à part, où plane une atmosphère de non-dit, aussi bien entre les personnages, qui ont chacun leur mystère, qu'au coeur de l'intrigue. le livre ne se réduit pas à l'histoire de Pearl et Charles-Henri, mais nous plonge dans le Paris des années folles. Michelle Tourneur prend un malin plaisir à décrire l'univers élégant du Paquebot, restaurant où se croisent tous les personnages, aussi bien qu'à raconter les joutes autour de la traduction d'ulysses de James Joyce en cours de réalisation à la librairie anglaise Shakespeare and co. Sa plume séduit le lecteur en maniant mots et figures de style avec talent, sans céder à la facilité.

Un beau roman, insaisissable, dans lequel il faut accepter de se plonger. Merci à Babelio et aux éditions Fayard pour cette découverte.
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J'ai lu très rapidement ce livre d'abord parce que l'écriture en est fluide et aisée et aussi parce que je voulais en connaître tous ses secrets et le dénouement qui reste ouvert. Pearl repart en Pennsylvanie mais reviendra-t-elle à Paris ?

Au début j'ai cru que c'était un livre uniquement dédié au temple du goût qu'est le restaurant Paquebot tenu par son chef Charles-Henri Chelan et son maître d'hôtel Robert Chevalier dans un des quartiers les plus luxueux de la capitale. Et puis, j'ai vu qu'il y avait plus que cela, par les fréquentes évocations d'une personne appelée Rose par le Chef, sujet à des hallucinations qui ne sont que des réminiscences de son passé.

Charles-Henri finit par évoquer son enfance, son père, Henri Chelan qui possède une usine familiale de boutons et de dés à coudre, sa mère, Justyna, jeune fille de petite noblesse lituanienne et puis le choc de l'événement. Ce sont des souvenirs douloureux pour lui qui ont orienté sa vie future et ont fait qu'il s'est tourné vers la cuisine, le seul endroit où il trouve la paix l'harmonie entre le transparent et l'opaque.

Le temps de la narration du récit court du printemps à fin octobre 1929. le 20 octobre, Wall Street et pour finir lundi 28 octobre 1929 : le Black Monday en Amérique. L'auteure ne s'appesantit pas sur ces moments phares de la haute finance américaine car ce n'est pas le sujet du livre mais cela rend juste l'atmosphère du moment plus pénible et le retour de Pearl Edwards, la jeune photographe, une fois son reportage sur le Paquebot bouclé, plus difficile.

Si je me suis pris d'affection pour Charles-Henri et ses tourments, j'ai moins aimé le personnage de Robert Chevalier, plus effacé et dont on ne sait que peu de choses : il est sans-le-sou, il a connu Charles-Henri au Claridge's de Londres en apprentissage puis ils se sont retrouvés au front à faire la tambouille pour les soldats. Il est tombé de l'escabeau en refaisant la décoration du restaurant et étant indisponible, il est remplacé d'abord par Bruno dit du Gers (il est "de petite taille, les jambes arquées, mais l'oeil étincelant, le goût des mots, un accent arrondi de sa région qu'il avait gardé mais pas trop" - les clients se plaignent - "Je m'étonne que votre nouveau maître d'hôtel ait un accent paysan") puis par Lazlo Orkeny qui vient d'Europe centrale, ce qui plaît tout de suite au chef, lui-même de mère polonaise.

Le personnage de Pearl Edwards aurait pu être plus travaillé. Pearl a 25 ans alors que le Chef en a 36. Elle est "imaginative, combative, opiniâtre", et arbore une magnifique tresse de cheveux roux. "Sa famille possédait d'immenses forêts en Pennsylvanie" et donc elle a "les facilités, l'argent, le confort, la Bible". Elle est fiancée en Pennsylvanie avec un certain Bill mais elle n'y semble guère attachée - plutôt une union de raison qu'elle enverra au diable. J'aurais aimé que Pearl et Charles-Henri échangent de vraies conversations pour me les rendre plus réels.

Il y a l'évocation de la bibliothèque-librairie Shakespeare and Co avec une présentation de la libraire, Sylvia Beach page 53. J'ai regardé sur Wikipedia : Sylvia Beach a réellement existé en tant que libraire et éditrice américaine et en 1919, elle a bien ouvert sa propre librairie Shakespeare and co à Paris où elle accueillait les intellectuels américains et anglo-saxons de Paris : Ran May, Ezra Pound, Ernest Hemingway. En 1922, elle publie la version originale du roman de James Joyce, ulysses. L'auteure ne peut s'empêcher d'en parler page 107 : "ulysses de Joyce, le livre-monument, recevait quelque part dans Paris les lumières de deux traducteurs, parfois davantage".

Michelle Tourneur ancre bien son ouvrage dans le Paris de l'époque, le Paris des années folles avec Joséphine Baker-avec-les-bananes-autour-du-ventre, Jean Poiret, Gabrielle Chanel et sa petite robe de crêpe noire au zénith, Misia Sert en robe Borgia violette et or, entrant sous les regards éblouis de ses amants à l'hôtel de la Couture. Elle évoque l'exposition des Arts décoratifs. Par petites touches, elle place bien l'action dans son temps et je n'y ai pas trouvé d'anachronismes, juste un mot désuet : "un cornemuseux" mais placé dans la bouche de Rose la paysanne illettrée du Berry.

J'ai trouvé le titre "Cristal noir" bien choisi car il reflète le thème du livre : le transparent et l'opaque. Paul Poiret a apporté un flacon de parfum et Robert en a pris un Borgia 1914, un flacon noir pailleté d'or qu'il a rebaptisé Cristal noir.

J'ai lu rapidement le livre pour en connaître la fin mais ensuite je l'ai relu et j'ai mieux compris la missive du chef à Pearl qui débute l'ouvrage - en fait, son mot met un point d'orgue à l'intrigue entre lui et la jeune femme. Il est daté du 30 octobre 1929.

Ce livre m'a plu car je l'ai trouvé très bien écrit, et sans cette débauche de sexe qui dégouline de beaucoup d'ouvrages très populaires en ce moment.L'intrigue est très finement menée et l'événement qui a déterminé le changement d'orientation de Charles-Henri a été très bien amené par petites touches jusqu'à l'explication limpide !

Je tiens tout particulièrement à remercier Babelio et les éditions Fayard pour ce superbe roman.
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N'ayant lu ou entendu aucune critique , je partais à la découverte de ce roman de Michelle Tourneur et la bonne surprise s'est alliée à un véritable coup de coeur !

Le prétexte initial de l'histoire est la réalisation d'un livre de photographies en 1929 sur la gastronomie française par une jeune américaine Pearl qui fixe son choix sur un établissement parisien renommé: le Paquebot .

Bien vite, ce sont le chef Charles- Henri Chelan , son ami et compagnon d'armes, Robert, le Maitre d'Hotel et le restaurant qui sont les principaux personnages du roman .

Phrases courtes et percutantes comme des rafales de clichés photographiques, instantanés d'une ruche que représente le fonctionnement du grand restaurant, c'est le quotidien des deux hommes, passionnant mais épuisant .

C'est la face transparente, translucide de leur vie .

Nous assistons surtout au côté artistique de leur métier, la recherche de l'alliance des saveurs , la décoration de la luxueuse salle du restaurant au gré des saisons, la présentation , véritable mise en spectacle , des menus et des plats.

La face opaque, ce sont les blessures profondes de l'âme des deux amis, en particulier leur expérience commune des tranchées pendant la guerre, et pour Charles-Henri les drames de son enfance, les fantômes de femmes qui viennent le visiter la nuit, le passé se dévoile peu à peu.

Pearl, jeune femme ravissante, curieuse et intelligente, elle-même à la recherche d'une autre vie que celle toute tracée par son père s'insinue dans la vie du Paquebot et de ses hommes...

Beaucoup de thèmes du roman ont une double signification : le Paquebot comme celui qui va ramener Pearl chez ses parents ; le Piano dont il est beaucoup question dans la cuisine du restaurant mais également celui de l'enfance de Charles-Henri.

Les personnages secondaires ont également une belle place, ils évoluent avec aisance dans un récit très bien construit qui garde son tempo jusqu'à la fin .

Belle découverte que je dois à Babelio et aux Editions Fayard que je remercie profondément .
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C'est la première fois que je lis cette auteure. A travers les yeux et l'objectif de Pearl, c'est toute une époque qui se dessine et se dévoile. Ce roman m'a été proposé par Babelio dans le cadre d'une opération Masse Critique. J'ai été séduite par le résumé du roman, il y avait tout pour me plaire : l'époque flamboyante de l'entre deux guerres, ses acteurs de l'époque. Et bien, j'ai été déçu, j'ai trouvé ce roman indigeste, avec une accumulation de plats, des références à l'époque une succession de personnages comme Paul Poiret, Diaghilev, Sylvia Beach et sa librairie Shakespeaure and Co qui n'amène à rien pour ma part. J'ai eu beaucoup de mal à rentrer réellement dans l'histoire de ce roman et je ne me suis pas attachée aux personnages. En un mot cela fut un rendez vous manqué !
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