A l'ombre du convoi, tome 2 : L'espoir d'un lendemain

Dans ce dernier album, on va en apprendre un peu plus sur Théo, celui qui avait séduit Olya dans le premier tome.

Il ne m'avait pas laissé une bonne impression, en apprendre un peu plus sur sa jeunesse et sur la participation de son père à la Première Guerre Mondiale allait peut-être éclairer un peu plus ce personnage.

Effectivement, dans cet album, on comprend que tous les personnages ont leur destin lié, que ce soit dans les années 30 et 40, ou bien durant la Première Guerre Mondiale. Tout se tient, tout est relié.

Le scénariste continuera aussi de nous donner un cours accéléré sur ce qui précéda la Seconde Guerre Mondiale, notamment avec la guerre civile en Espagne, le bombardement de Guernica par des avions allemands (Hitler voulait tester ses nouvelles armes), ainsi que sur ce que fit le moustachu après son accession au trône, dont la Shoah par balle et ensuite, les camps…

Une fois de plus, c'est un bref résumé, juste les grandes lignes et, pour plagier le slogan d'un grand hebdomadaire français : "le poids des mots et le choc des dessins". Comme quoi, avec peu de mots et quelques dessins, on peut faire passer plus qu'avec de grands discours.

Cet album prend aux tripes aussi. On a beau ne donner que les grandes lignes, elles font mal au bide, elles sont meurtrières, assassines, génocidaires, ces putains de grandes lignes… Hélas, elles ne toucheront jamais le coeur ou le cerveau de ceux qui pratiquent le négationnisme.

Lorsque je lis une bande dessinée, j'apprécie toujours de voir comment était Bruxelles dans le temps, mais ici, voir la Grand Place envahie de casques allemands et leurs drapeaux au mur de l'hôtel de ville, ça la fout mal. Bravo à Jean de Selys Longchamps qui mitrailla, avenue Louise, l'immeuble de la Gestapo (c'était l'oncle paternel de Sybille, la maman de Delphine – les Belges comprendront).

Je suis contente d'avoir découvert (tardivement), ce diptyque consacré à la Seconde Guerre Mondiale et aux déportations. Il y a toujours à apprendre, afin de ne pas refaire les mêmes horreurs (l'Homme apprend-il vraiment de ses erreurs ? J'ai un gros doute). le personnage de Théo est vu sous un autre éclairage et je suis contente que les auteurs aient répondu aux questions muettes que je me posais.

C'est le coeur en vrac que je termine ce dernier album qui était d'une grande intensité et qui a bouclé la boucle de manière fort tragique.

Ce diptyque va directement dans mes coups de coeur.

Lien : https://thecanniballecteur.w..

Les deux tomes sont d'une qualité rare. Les planches sont superbes et l'histoire s'inspire de faits réels, une belle leçon d'histoire et d'humanité !

Second tome qui exploite la même idée que le premier album, des destins croisées de différents personnages dans la Seconde Guerre mondiale et plus précisément sur la déportation des juifs.
C'est toujours aussi bien fait même si le récit est peu déroutant avec tout ces aller-retours dans le passé et le présent des personnages. Il faut bien suivre le déroulé de l'histoire pour comprendre les agissements des uns et des autres jusqu'au dénouement final.
C'est donc une façon assez originale de comprendre cette période sombre ; je regrette seulement que cette série soit seulement en 2 tomes, peut-être qu'un développement de l'histoire en plusieurs albums aurait permis d'avoir un récit moins décousu et encore plus intéressant.

J'ai lu avec plaisir les 2 tomes.
Le scénario est prenant avec un enchevêtrement de liens entre les personnages entre la guerre 14-18 et le début de la 2 éme guerre, soit par les enfants soit par les parents.
Le premier tome raconte les évènements côté Allemand, le 2 éme du côté belge.
Un scénario précis avec explication historique, un dessin très soigné.
Un BD qui pourrait être étudiée à l'école.

Pour ce second tome, je m'attendais davantage à ce qu'on vive directement l'attaque du train par le petit groupe de résistants ainsi que le parcours des déportés après libération. Finalement, on retrouve le même principe de souvenirs que dans le premier volume, sauf qu'au lieu de se retrouver côté juif, on se retrouve du côté belge, donc un peu plus loin du nazisme.

Comme dans le premier volume, le lien est maintenu entre les personnages d'une manière ou d'une autre que ce soit au niveau des pères – ayant vécu la 1ère guerre mondiale – ou du passé respectif des personnages.
Bref, j'ai un peu moins aimé que le premier mais je pense que ce qui a également joué est que l'effet de surprise n'était plus là, donc forcément… Par contre, ça n'empêche pas que j'ai quand même adoré et que je ne suis pas prête d'oublier cette aventure.
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