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sur 404 notes
Deux thèmes majeurs dans ce roman qui se passe en Tunisie du juge antiterroriste (désormais vice président du TGI de Lille) :
- l'art ou comment associer les 3 arts suivants : poésie, musique et peinture (intéressant !)
- comment alors qu'ils ont reçu la même éducation avec un accès très large à la culture, deux enfants vont suivre deux voies opposées : l'un des deux se radicalisant à l'extrême dans la religion. le roman explique cette radicalisation, décrit chaque étape de cet endoctrinement.
Roman doublement intéressant, bien écrit. Un bon moment de lecture.
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J'ai été très curieuse de ce premier roman du juge Trévidic dont toutes les interventions dans les médias que j'ai pu voir ou entendre m'ont laissé de très bonnes impressions. Pareillement que son livre qui frôle un coup de coeur.

Un jeune peintre devenu riche et célèbre, un Américain fortuné qui tombe sous le charme de ses portraits si particuliers, une rencontre avec un pauvre pêcheur tunisien et sa famille, sa belle épouse et ses deux enfants particulièrement doués pour la musique et la peinture. Ce côté conte de fée atténue la sombre réalité du terrorisme d'al Qaida et de Daesh que l'auteur connaît parfaitement et qu'il décrit très bien. Même si je n'ai pas tout saisi des passages sur l'unicité des arts, j'ai trouvé intéressant cette idée de mettre en opposition la beauté de l'art et la cruauté de l'islamisme radical. D'un côté la tolérance et l'ouverture d'esprit, de l'autre l'obscurantisme et le fanatisme.

Entre l'admiration pour le courage des femmes et le profond mépris pour ceux qui les considèrent comme des moins que rien, ce roman que j'ai lu avec un grand intérêt m'a fait passer par toutes sortes d'émotions. Plusieurs passages m'ont bouleversée mais celui où Paul parle de sa mère m'a particulièrement émue. Il n'est pas facile de me faire pleurer avec des mots, Marc Trévidic l'a réussi avec son premier roman poignant et touchant. C'est une belle histoire en hommage aux femmes arabes qui se battent pour leur liberté et leur indépendance. Une lecture qui ne laisse pas indifférent et que je vous recommande fortement.
Lien : http://edytalectures.blogspo..
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Un roman bien écrit et bien documenté, très agréable à lire. le thème de la radicalisation est très intéressant et très bien traité, l'auteur connait son sujet. J'ai aussi bien aimé la description de Kerkennah dont j'ai beaucoup entendu parler mais n'ai encore jamais visité. Les passages sur l'art et l'intrigue amoureuse sont plus banaux et moins convaincants mais l'ensemble est plutôt réussi.
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Nous connaissons tous Marc Trévidic , Juge pugnace et intègre qui relève l'honneur de la magistrature (après Outreau c'est bien le moins...) , il enquêta pendant dix ans au Pôle antiterroriste du TGI de Paris et acquit une connaissance pointue de tous les mouvements islamistes, leur histoire, leur formation, leurs buts. Cet homme est le frère d'un Eric Halphen, d'une Eva Joly (avant qu'elle ne déraille avec les Verts) , mais aussi d'un Général de la Chiesa , nommé par l'Etat italien pour démembrer la maffia et qui le paya de sa vie.
Les lois de la République étant ce qu'elles sont, Marc Trévidic du abandonner son poste en 2014 pour le laisser à un autre. Il fut nommer à Lille , une promotion sans doute, vice-président d'un tribunal aux Affaires familiales....enfin quelque chose comme cela.
Ce qui , certainement, lui laissa du temps pour méditer et pour écrire. le juge Halphen avait de même commit un premier roman (policier) après son départ de la magistrature.
Alors je le dis tout net : c'est raté. Pas en totalité , mais toute la partie "romanesque" de l'histoire tombe à plat, et si j'étais méchant (ce que je ne suis pas ) , j'apposerai à l'histoire l'expression "cul cul la praline". Qu'on en juge : Paul ,un peintre parisien célèbre, pour se guérir d'une histoire d'amour, se réfugie aux Iles Kerkennah , archipel tunisien perdu au large de la grande ville de Sfax. Là il fait connaissance de Farhat , un pécheur qui devient vite un ami. Les enfants de Farhat et de sa femme Nora , Ahlam et Issam , deviennent vite des familiers de la villa de Paul . Celui ci découvre alors que ces deux enfants ont des prédispositions certaines pour l'art. La musique pour Ahlam , la fille , et la peinture pour le garçon Issam. Paul les "coache" comme on dirait maintenant ( le début du roman est censé se passer au début des années 2000 ,sous le régime de Ben Ali ). Alors que Ahlam se met au piano et joue ( qui lui a appris ? même si Paul semble bon musicien , ce n'est pas Svatoslav Richter ou Maurizio Pollini...) , Issam peint ce qu'il ressent de la musique jouée par Ahlam.....
J'ai bloqué là-dessus.
L'auteur, par le truchement de Paul , voudrait bien nous faire partager sa flamme pour l'unicité de l'Art : " Malgré son enthousiasme , Paul n'avait pas encore trouvé la clef . Il avait toujours eu cette ambition d'atteindre l'universalisme des arts, de les rassembler en une oeuvre unique. Qui ne l'avait pas eue ? Debussy, Wagner,Daniel Seret, Kandinsky ou Paul Klee : tous avaient eu , à leur façon et à leur époque, le même rêve , celui de l'unicité de l'art " .
Sauf que là ce sont deux gamins de dix ans, certes prometteurs, mais qui ne servent finalement que de détonateurs à la suite de l'histoire. On peut en effet admettre que des "génies" issus spontanément tout casqués de talents, du magma de la société : JM Basquiat, Rimbaud, Panaït Istrati, Charlie Parker, Gaston Chaissac dans un autre genre, ne soient pas passés par l'Académie , mais de là à invoquer tout de suite " l'unicité de l'art , Wagner, Debussy, Klee.....Surtout quand Issam peint sur la "Lettre à Elise " de Beethoven....Et pourtant j'avais décidé de ne pas être méchant....
On a bien compris le propos : Opposer l'Art (A majuscule) , à la barbarie (ne mérite pas de majuscule). Et je suis sûr que , ici dans ce site éclairé, une oasis de paix dans un monde de brutes, tous les babelliens et liennes , ne peuvent qu'être d'accord avec Marc Trévidic. Moi aussi d'ailleurs.
Car la barbarie elle arrive.
Et c'est certainement le meilleur du livre. C'est logique puisque l'auteur connaît très bien tout ce qui touche au terrorisme et à l'islamisme.
Septembre 2001 , les Twins towers . Les "Révolutions arabes". La guerre en Irak initiée par Busch junior, l'Afghanistan , al Queida...Aux îles Kerkennah l'ambiance n'est plus la même.
Marc Trévidic retrouve son élément, et l'on comprend bien que la partie "romancée " du livre n'était finalement qu'un prétexte au message , même s'il n'en porte pas le nom , délivré par l'expert Trévidic.
Issam, le fils de Ferhat , le pécheur ami de Paul, va se trouver embringué dans les rets des fondamentalistes musulmans . Il reniera son amour de la peinture pour s'abîmer dans le fondamentalisme islamique. Je ne m'appesantirai pas sur les circonvolutions qui amènent la tragédie finale. L'auteur maîtrise son sujet et autant le début du roman a un petit côté "Guillaume Musso" , autant le dénouement lorgne du côté James Ellroy. le constat est glaçant et annoncé. Nous le savons tous et Trévidic appuie là ou ça fait mal. Au delà de l'histoire un peu gnan gnan de Alham et de Issam , c'est un bon aperçu sur la période de la Révolution du jasmin en Tunisie. Où comment une aspiration du peuple a plus de liberté, a moins de corruption, a été préemptée par les Frères musulmans d'En Nahda. Après un tel livre difficile d'admettre que Islam et République puissent faire bon ménage. République française j'entends , car les fondamentalistes musulmans s'accommoderaient fort bien d'une république à condition que notre constitution soit remplacée par la charia.
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Paul Arezzo, un célèbre peintre français, débarque en Tunisie dans l'archipel de Kerkennah. Il vient de subir une terrible déception sentimentale et n'a plus envie de peindre. Nous sommes dans les années 2000. L'archipel est un petit paradis. La vie y est paisible...
Très vite, Paul va se lier avec Farhat, un pêcheur du coin et faire la connaissance de sa famille. Nora, sa femme enseigne le français, et ils ont deux enfants, Issam, l'aîné et Ahlam, la cadette.
Paul propose de s'occuper des enfants et de leur donner des cours. Cela lui redonne le goût de vivre, car les enfants vont s'avérer être exceptionnellement doués et réceptifs. Issam aime peindre tandis qu'Ahlam joue du piano. Tous trois partagent des instants magiques. Paul rêve du jour où tous les trois pourront réaliser une oeuvre unique qui reliera tous les arts : "peindre la musique" devient pour lui une véritable obsession.
Mais le destin les frappe inexorablement...
Nora, atteinte d'une leucémie foudroyante meurt subitement, alors que Paul, l'a transporté à Paris pour la faire soigner.
Farhat est perdu et se décharge sur Fatima, sa belle-mère et sur Paul en qui il met toute sa confiance.
Des années après, alors que Ben Ali est chassé du pays, tout bascule : l'islamisme déploie son idéologie peu à peu. Issam succombe aux paroles de son ami Nourdine et se fait embrigader. Il s'éloigne définitivement de l'art, censé être une insulte à la religion, de Paul et de sa famille, tandis qu'Ahlam, de son côté s'engage davantage dans son combat pour la liberté de la femme en Tunisie.

Maintenant tout les oppose...

J'ai aimé la plume de l'auteur. Il sait de quoi il parle, et le lecteur le sait et le sent. Il étudie ses personnages avec une grande finesse et les rend vivants et attachants.
Le contraste entre la beauté de l'art et des créations décrites dans ce livre, le bonheur qu'il procure, l'amitié et l'amour entre les personnages du roman d'une part et la violence du fanatisme religieux d'autre part, est très bien amené.
Le processus d'endoctrinement, qui palier par palier, transforme Issam et ses camarades, et les amène à commettre l'indescriptible, est également décrit avec minutie et beaucoup de réalisme.
L'auteur développe à la perfection non seulement leurs doutes et leurs états d'âmes mais aussi la façon dont les "chefs" les testent sous prétexte de savoir s'ils peuvent leur faire confiance, et la manière dont ils utilisent les mots du prophète pour mieux les convertir, les vidéos pour mieux les tromper et les peurs enfouies en chacun d'eux pour les affaiblir et les humilier.
Ce qui est choquant c'est que même quelqu'un qui, comme Issam a connu l'amour autour de lui, une éducation culturellement enrichissante et une famille unie, même s'il a souffert de la mort de sa mère, peut, parce qu'il est davantage sensible, se laisser endoctriner.

J'ai été touché par le personnage de Farhat qui voit son monde s'effondrer. Paul m'a paru parfois beaucoup moins crédible, et ne m'a pas complètement convaincu quand à son projet de peinture un peu complexe, mais qui nous offre de belles pages. Il a cependant une place centrale dans l'histoire et dans la famille. Quant à Ahlam je vous laisse la découvrir...en lisant ce roman, mais je veux juste vous dire que je l'ai trouvé exceptionnelle.
Ce roman a été écrit, bien sûr, pour nous faire réfléchir sur les événements de ces dernières années, la montée du radicalisme et ses dérives, nous inviter à rester vigilant quand on travaille avec des ados ou que l'on côtoie de jeunes adultes. Tout changement d'attitude doit nous interpeller...
Mais c'est avant tout un roman porteur d'espoir qui nous montre bien que les jeunes générations d'aujourd'hui se battent aussi, avec courage, pour un monde meilleur.
Voilà pourquoi l'auteur a choisi d'appeler son roman "Ahlam", dont le prénom signifie "les rêves" en arabe, et non pas "Issam"alors que ce dernier est au centre de l'histoire...


Lien : http://www.bulledemanou.com/..
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Un roman fort et puissant dans lequel se mêlent Art, idéaux et contextes politiques.

Un roman d'actualité qu'il est bon de découvrir.

Un roman qu'on a du mal à lâcher !

Emportée dès les premières pages, j'ai tout aimé dans ce roman : le sujet, les rebondissements, les personnages…. et surtout la plume de l'auteur ainsi que les sentiments qui en découlent !

Il est difficile de ne pas réagir face aux évènements que nous dépeint l'auteur, face au thème de l'endoctrinement qui arrive tout doucement avec une certaine facilité, se glissant et prenant place centrale, créant ainsi frissons et questionnements. Mais il est encore plus difficile de ne pas admirer la poésie qui en découle, survivante et trônant au milieu de cette sombre atmosphère.

Un très beau message. Un espoir de liberté, d'égalité, de passion et d'amour !
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Marc Trévidic fut Juge d'Instruction au pôle anti-terroriste du Tribunal de Grande Instance de Paris.

Alham est son premier roman.

Paul est un peintre français. Il adore venir sur l'île tunisienne de Kerkennah, où il trouve l'inspiration. Il se lie d'amitié avec Farah, un pêcheur, et deviendra un ami proche de la famille. L'épouse de Farah, Nora, atteinte de leucémie foudroyante, accepte d'aller à Paris avec Paul pour une nouvelle chimio. La famille n'obtiendra pas les visas pour se rendre au chevet de Nora, mourante et Paul L accompagnera jusqu'à son dernier souffle.

À son retour en Tunisie, Paul passe beaucoup de temps avec les enfants de Nora. Issam, le garçon est passionné de peinture et Alham, la fille joue de la musique. Les deux jeunes s'épanouissent et Paul leur promet de les amener à Paris pour des expositions. La politique tunisienne est au plus mal. La chute de Ben Ali en 2010 fait basculer le pays. Les frères musulmans, les salafistes veulent prendre le pouvoir et imposer la charia.

Issam va se laisser endoctriner...

Alham, elle, va devenir militante et se battre pour la liberté de la femme. Elle sera soutenue par sa famille.

L'auteur décrit le recrutement sournois, insidieux et pervers de façon précise et réaliste. Il décortique la lente radicalisation d'Issam, fragilisé par la mort de sa mère et le basculement dans une violence aussi soudaine qu'incontrôlable.

Marc Trevidic souhaite nous éclairer sur les mécanismes qui poussent un humain à sombrer dans la folie idéologique, et sa plume pleine d'humanité nous touche.

Parallèlement à la violence, il nous raconte une belle histoire d'amitié entre une famille musulmane modérée et un chrétien non pratiquant.

Ce livre, récit d'une tragédie, se termine cependant sur une note d'espoir.

Dans un style soigné, avec quelques touches de poésie, l'auteur nous livre un roman très agréable à lire, bien écrit et documenté.
Lien : https://www.instagram.com/en..
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Je me devais de lire ce livre. Pendant des années j'ai sillonné ce pays ensoleillé, lumineux; j'y ai cotoyé ses habitants souvent chaleureux même en étant malheureux : de Tunis à Tataouine, de Hammamet à djerba. J'ai vécu la révolution de Jasmin à Zarzis; Mon dernier séjour remonte à février 2015. Mais les derniers attentats m'ont refroidi. Les tunisiens s'expriment peu sur ce qui se passe dans leur Pays. J'ai senti la montée des salafistes, la distribution des dinars avant les élections ...(mais peut on leur reprocher, certaines villes françaises ne vivent-elles pas la même chose) Je ne vous raconterai pas le sujet ( déjà abondamment décrit par certains) Ce livre est remarquable; je l'ai dévoré en 2 jours; indispensable pour comprendre comment agissent ces gens en Tunisie, mais aussi chez nous et ailleurs
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Un juge (et pas n'importe lequel) qui devient romancier, ce n'est pas si commun.

J'étais très intriguée par ce qu'allait nous offrir à lire Marc Trévidic, revenu sur le devant de la scène médiatique suite aux attentats parisiens du 13 novembre 2015.

Avec « Ahlam » (qui veut dire « les rêves » en arabe), il nous offre une histoire sublime sur fond de montée du radicalisme tunisien.

Le terrorisme, il connaît. Pendant 10 ans, il a oeuvré judiciairement contre.
Là où on l'attendait au tournant, c'était sur l'histoire romanesque et l'écriture.
Et force est de constater que le « pari » est très réussi !

Ce livre, c'est comme un conte.
La douce poésie qui s'en dégage se mêle à la réalité tragique des plus glaçantes.

Les personnages, jamais épargnés, sont terriblement attachants.
Les descriptions, elles, sont d'une finesse et d'une élégance telles que l'on a l'impression de voir à travers les lignes…

« Ahlam », c'est un véritable hymne à la création, à la peinture, à la musique, à la beauté pure, aux mots, aux couleurs, à la tolérance, à la Liberté…

L'auteur a admirablement traité le côté irrésistible de l'Art et du fanatisme.

Magistrature, littérature.
Sous cette plume enveloppante et envoûtante et au-delà de la rime, les deux termes étaient faits pour se rencontrer brillamment.

Bref je suis vraiment bluffée par la qualité du livre et cela ne m'arrive pas si souvent.
Et du coup, je pense que vous aurez compris que c'est mon premier gros coup de coeur de cette rentrée littéraire.
Lien : http://www.arthemiss.com/ahl..
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Premier roman de Marc Trévidic, Ahlam rassemble de nombreux thèmes universels : une histoire d'amitié, d'amour, la découverte sensuelle et passionnelle de l'art, la recherche d'une osmose entre l'art et les êtres et puis l'obscurantisme, le processus d'endoctrinement, la violence, la mort…
Une vision très littéraire de ces thèmes qui surprend le lecteur et le transporte aux côtés de personnages engagés, terrifiés et sacrifiés. L'art comme ultime rempart à la barbarie semble ici un argument bien dérisoire. Néanmoins, c'est toute la démarche de l'auteur : démontrer que l'art, sa connaissance et la sensibilité qu'elle nécessite, nous amène à réfléchir avec le coeur et nous ouvre de nouvelles voies désincarnées. Un combat que se livrent les mots qui endoctrinent et ceux qui se transforment en sons et en images avec, en toile de fond, les plus grands sentiments humains : l'amour et la haine comme deux frères qui se côtoient obstinément. Une plongée grave et pure dans les méandres de l'esprit humain, sur un archipel tunisien entré en guerre contre le radicalisme. Un roman documenté, aux personnages intéressants, faillibles et humains. A découvrir.
Lien : http://leblogdeyuko.wordpres..
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