AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,96

sur 1443 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Alors là chapeau ! Voici un premier roman extrêmement bien écrit, avec une intrigue qui tient la route jusqu'au dernier paragraphe et une documentation de très haut niveau.
Nous sommes en Laponie, un tambour traditionnel disparaît d'un musée, un éleveur de rennes est assassiné. L'auteur nous emmène à la découverte de l'Histoire du peuple lapon et de ses traditions. On est bien loin des contes de Noël.
Kemlet et Nina de la police des rennes mènent l'enquête. A travers leurs recherches, s'affirment les antagonismes entre les Scandinaves et les Lapons, le fossé créé par la religion mais aussi par le racisme ordinaire.
Les personnages sont bien campés. Et si l'auteur prend le temps de nous les présenter et de nous introduire dans le contexte, le rythme reste soutenu.
Olivier Truc est journaliste, il vit à Stocklom, correspondant depuis plus de 20 ans du Monde et du Point. On ne sera pas surpris d'apprendre qu'il est aussi documentariste.
Ce roman a reçu le prix 2013 de Quai du Polar.
LC Babelio Janvier 2017
Commenter  J’apprécie          150
D'Olivier Truc, j'avais bien aimé La Montagne Rouge. On se plonge dans un univers, dans une atmosphère, dans des relations humaines... L'auteur le fait avec empathie, humanité, respect à chaque fois.

Ici, l'action démarre à la fin de l'hiver arctique, le 10 janvier, le premier jour où le soleil fait sa première apparition de l'année, une grosse heure de lumière en fin de matinée. Et petit à petit dans ce long roman, l'auteur nous indique le jour et le temps d'ensoleillement.

Le propos tourne autour des Sami, les Lapons, peuple indigène, colonisé, assimilé, brimé, nié, balayé par les Scandinaves. Car dans le roman, on se balade allègrement en Finlande, Suède, Norvège... les frontières ne sont que des créations artificielles, des tracés théoriques que les rennes (et leurs éleveurs) ne respectent pas (volontairement ou pas).

Olivier Truc nous prend par la main et nous fait découvrir l'univers Sami, les coutumes, les frustrations, les ambitions, et les conflits. Les Sami sont des éleveurs, des chamans, pas des fermiers la plupart du temps. Ils sont nomades. Ils font corps avec la nature. Ils écoutent et respectent la nature (bien davantage que les frontières).

Le roman développe 2 enquêtes: celle sur un tambour Sami volé au musée local, et le meurtre d'un éleveur Sami, dont les oreilles sont tranchées, comme on le fait pour des rennes. On découvre la police des rennes, très impliquée mais moquée par les forces de polices "régulières". Klemet (Lapon non pratiquant) et Nina (fraîchement débarquée du sud) vont mener l'enquête. On découvre un lourd passé, les lobbys miniers, le racisme et l'émergence du parti d'extrême-droite... Bref, tous les ingrédients sont là pour un polar glacé.
Commenter  J’apprécie          140
Je ne suis pas vraiment roman policier, mais on ne doit pas être difficile quand on désire lire des histoires se déroulant en Laponie.

La magie s'est vite opérée, je me suis vite retrouvée au milieu de ces grandes étendues neigeuses où le silence et le froid règnent en redoutables maîtres.

C'est ce que j'ai le plus apprécié dans ce livre, non pas que l'intrigue n'était pas bonne, juste que le roman policier n'est pas mon genre préféré.
Les personnages sont pourtant bien construits et leur histoire m'a interpelée. Je pense même retrouver Klemet dans le 2e roman d'Olivier Truc. En effet, ce personnage a su me toucher et j'aimerais savoir comment sa vie évoluera par la suite.

Dans ce roman, on apprend tout un tas de choses sur la culture lapone et le rapport entre les Norvégiens et les Sami.
Vraiment intéressant.

À découvrir si vous comptez voyager en terres lapones ou si vous aimez les romans policiers !
Commenter  J’apprécie          140
Le roman commence par la traque subie par un lapon dénommé Aslak en 1693. Celui-ci a juste le temps de cacher un objet avant d'être fait prisonnier et brûlé vif.
Des décennies après, en l'an 2000, le lecteur se retrouve en Laponie, le jour précis où le soleil réapparaît à l'horizon quelques instants, mettant fin à la nuit polaire. Klemet Nango, appartenant à la police des rennes, une police transfrontalière chargée de surveiller le respect des règles de cohabitation entre les éleveurs de troupeaux, attend cet instant où il va enfin redevenir un homme (puisqu'il pourra voir son ombre).
Mais dans la petite ville de Kautokeino, capitale de la Laponie centrale, deux événements vont venir perturber la quiétude de ces instants précieux...
Un mystérieux tambour traditionnel saami, utilisé par les chamans, est volé en pleine nuit dans son emballage d'expédition, en plein coeur du Musée de la ville, alors qu'il devait être exposé quelques jours plus tard.
C'est Henry Mons, un français ayant participé à une expédition en 1939, en compagnie de Paul-Emile Victor, qui en a fait don à la ville.
Le lendemain, un éleveur de Rennes, Mattis Labba, fils et petit-fils de chaman, est retrouvé mort assassiné près de son gumpi (c'est l'habitation en bois des éleveurs de rennes). Ses deux oreilles ont été tranchées post-mortem et son scooter a été brûlé.
Chargé de l'enquête, Klemet Nango et Nina Nansen, sa nouvelle coéquipière, toute nouvelle dans le métier, vont devoir s'atteler à la tâche et aller interroger tous les éleveurs. Ils ne tarderont pas à découvrir les nombreux confits sous-jacents qui perdurent entre eux, parfois depuis plusieurs générations...
Que s'est-il passé en 1939 au cours de l'expédition de Paul-Emile Victor ?
Pourquoi, l'un des guides a-t-il donné le tambour à Henry Mons avant de disparaître ?
Ce tambour traditionnel contient-il un message ?
Que vient faire ici Racagnal, ce géologue français qui s'intéresse d'un peu trop près aux toutes jeunes filles ?
Quel rôle joue le mystérieux Aslak dans toute cette affaire ?

L'auteur réussit parfaitement à nous plonger dans l'ambiance arctique.
Pour moi qui aie eu la chance de connaître le Grand Nord canadien en été, lorsque j'étais étudiante, cela a été l'occasion de revivre de façon étrange, ce sentiment puissant et indescriptible de ne faire qu'un avec la nature, sentiment que j'avais ressenti alors devant les paysages sauvages et magnifiques, tout en marchant dans la toundra.
Je n'ai eu aucun mal à imaginer les rennes en train de brouter du lichen au milieu des grandes étendues désertiques, ni les tenues bariolés des lapons en route vers leurs familles, bien installés sur leur scooter des neiges ou tout simplement au chaud dans leurs petites maisons...en train de boire du café.
Dans ce pays où les saamis luttent pour maintenir leurs traditions ancestrales, pris en conflit entre la modernité et leur culture, la vie quotidienne n'a rien d'un long fleuve tranquille et la mort guette à chaque instant : le froid intense, la panne de scooter, les animaux sauvages, le blizzard peuvent en un instant faire basculer une vie.
L'auteur dresse le portrait précis de toute une panoplie de personnages...
C'est avec succès que l'auteur, journaliste, correspondant à Stockholm du journal le Monde et du Point, se risque à l'écriture d'un roman ethnologique très bien documenté.
C'est un roman très prenant qui plonge le lecteur dans les traditions ancestrales des lapons sur fond de tambours chamaniques, de joïks (ces chants traditionnels chantés "a cappella" qui délivrent un message) et de légendes.
Un roman à lire absolument !
Lien : http://www.bulledemanou.com/..
Commenter  J’apprécie          140
En pleine Laponie, alors que le soleil daigne repointer le bout de ses rayons après une absence de 40 jours, un vol est commis dans un musée dédié aux traditions lapones. Un tambour de chaman a été dérobé. Quelques jours plus tard, on retrouve le cadavre d'un éleveur de rennes, les oreilles tranchées.
La police des rennes est conviée à participer à l'enquête. Klemet, un sami ou lapon, et sa coéquipière norvégienne Nina vont tenter de percer ce mystère qui s'épaissit lorsque l'ensoleillement gagne progressivement sur l'ombre de jour en jour. Qu'est-ce que ce tambour faisait entre les mains d'un français depuis la veille de la Seconde Guerre Mondiale ? Et pourquoi, après tout ce temps, l'avoir cédé au centre culturel de Laponie ? L'expédition menée en 1939 semble être la clé à ce mystère. Et quel rapport avec la mort de Mattis, l'éleveur, descendant d'un chaman ? Quel est le motif de la venue d'un géologue français dans ce grand Nord hostile ? Et que cache Aslak, ce sami si proche de la Nature et si éloigné des hommes ?

C'est un roman qu'il faut prendre le temps de savourer. Certes, son rythme est lent, mais une fois que l'on est pris, on ne peut plus lâcher cette enquête qui nous plonge dans les traditions d'un peuple méconnu, dans ce Grand Nord si éloigné de nos contrées.
J'ai eu quelques difficultés à rentrer dans l'histoire. Très certainement parce que trop habituée à cette vie de l'immédiateté, qui me rend trop exigeante et m'empêche de savourer des lectures qui prennent leur temps pour poser les choses. Grand bien m'en a pris de persévérer et de repousser cette impatience. Car les personnages se dévoilent petit à petit, au gré des événements. Klemet taciturne, sami qui n'est accepté ni par les siens ni par les norvégiens, semble un incompris dont on souhaite explorer le passé. Berit, lapone laestedienne ancrée dans cette religion sectaire, est une bonne âme qui n'oublie pas ses origines. Quant à Aslak, il est une énigme qui représente à lui tout seul le passé de ce peuple, désormais avide de respect et de reconnaissance tout en goûtant à la modernité offerte par l'envahisseur norvégien.
L'auteur nous campe avec justesse la réalité de cette région prise entre deux peuples : les lapons d'un côté, qui revendiquent leur terre, leur tradition et leur culture, et luttent pour récupérer (ou ne pas céder) du terrain, les autres peuples nordiques (norvégiens, suédois, finlandais, russes), qui ne veulent pas considérer ces peuples "soumis" et souhaitent s'approprier une terre qui, pour eux, leur est due. En toile de fond, la rigueur de ces terres, plongées dans la pénombre une partie de l'année, et que le Soleil rattrape de minute en minute chaque jour, l'homme redevenant ainsi homme avec une ombre. Les conditions terribles que vivent les éleveurs de rennes sont ici retransmises avec toutes les nuances de la réalité qui n'est pas la même pour tout le monde, les uns bénéficiant d'équipements ultra modernes, lorsqu'à l'extrême opposé les autres usent encore de simples skis pour mener leur troupeau dans cet univers glacial.
Et même Klemet, privé depuis son enfance de sa culture, semble y rester sensible. Bien qu'il ne manifeste pas vraiment de solidarité avec les autres samis, il a pourtant érigé une tente traditionnelle dans son jardin afin de recréer une ambiance intime, chaleureuse, empreinte de tradition. Et il reste très proche de son oncle, chanteur de chant traditionnel, les joïks, et qui l'aidera à percer le message du tambour.

J'ai beaucoup aimé cette virée en Laponie. L'auteur m'a fait découvrir une culture que je ne connaissais absolument pas, il m'a fait voyagé dans ces terres enneigées, engoncée dans une parka par moins quarante, sur un scooter perçant la pénombre et redécouvrir le levé du Soleil comme un miracle chaque jour. Il a titillé ma curiosité, mon impatience à connaître ce mystère du tambour, le message qu'il recèle, le pourquoi de cette mort d'un sami. La noirceur de cette histoire est vraiment tout en finesse et en nuances et la fin est tout simplement évidente et parfaite !
Une vraie bonne histoire pour découvrir un autre monde et rondement menée. À lire absolument !
Commenter  J’apprécie          140
Je viens de refermer ce beau livre. Et c'est avec peine que je quitte tous les personnages attachants qu'Olivier Truc a si bien su faire vivre.
Il faut aller jusqu'à la dernière page pour faire le lien entre l'évènement qui s'est passé au 17ème siècle et le meurtre d'un éleveur de rennes, doublé du vol d'un tambour sami.
Klemet, le seul sami faisant partie de la police des rennes, et Nina, originaire du sud de la Norvège, vont enquêter et vont être confrontés au froid, au racisme, au silence. Et à travers cette enquête policière, l'auteur nous fait rencontrer une panoplie de personnages, allant du norvégien nationaliste jusqu'à l'éleveur de rennes traditionnel, Aslak.
Cette découverte de la Laponie m'a émerveillée. J'ai adoré cette référence aux heures d'ensoleillement au début de chaque journée. J'ai apprécié la description des lieux, des coutumes, des caractères, des difficultés à vivre dans le froid et le noir. J'ai compatit avec les samis sur la disparition, petit à petit, de leur culture, leur façon de vivre.

En bref, j'ai pris énormément de plaisir à lire ce roman, qui est à la fois un policier et un documentaire sur les lapons d'hier et d'aujourd'hui.
Commenter  J’apprécie          140
Au nord du cercle polaire, Kautokeino est une petite ville de la Laponie norvégienne, aux confins de la Suède et de la Finlande, pas très loin de la Russie. Klemet et Nina y sont employés à la police des rennes, chargée de régler les conflits entre éleveurs. L'enquête qui se présente à eux sort de l'ordinaire : successivement un rare tambour de chamane a été volé et un éleveur assassiné.

Ce passionnant roman policier m'a fait voyager dans une région quasiment inconnue pour moi, le grand nord scandinave. Il y avait beaucoup à découvrir :

Le milieu d'abord, étendues glacées, aurores boréales et nuit polaire. L'action se déroule en janvier avec des durées d'ensoleillement de 27 minutes à 5 heures par jour. Ce cadre m'apparaît comme à la fois magnifique et effrayant.

Surtout l'histoire des Sami, dernier peuple aborigène d'Europe. Ils ont été christianisés violemment au 17° siècle par des pasteurs luthériens, notamment par des laestadiens, une secte rigoriste encore implantée dans la région. Aujourd'hui il existe un parti nationaliste norvégien qui veut les priver de leurs droits traditionnels. Il y a par exemple des conflits entre les éleveurs et les amateurs de scooter des neiges du week-end qui n'acceptent pas que l'on restreigne leurs loisirs en période de reproduction des rennes. L'un des personnages antipathiques du roman est un flic raciste qui trouve que les Sami se croient tout permis. Son raisonnement me fait penser à celui des cow-boys face aux Indiens.

Mais attention, l'auteur ne nous fait absolument pas un cours. Toutes ces très intéressantes informations sont amenées de façon naturelle par le biais de l'enquête policière qui fait remonter à la surface les épisodes douloureux de la colonisation du peuple sami. Une enquête qui est fort bien menée elle aussi, qui démarre doucement pour petit à petit devenir palpitante. Bientôt le livre est difficile à lâcher.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
Commenter  J’apprécie          130
Le livre commence par une poursuite mortelle. Nous sommes en 1693, en Laponie centrale. AsIak a juste le temps de cacher quelque chose de très précieux avant d'être rattrapé par les hommes du pasteur luthérien. Condamné à périr sur le bûcher -il ne veut pas abjurer sa croyance ancestrale- il aperçut la silhouette du jeune lapon qui paraissait tétanisée. Les flammes commençaient à le lécher. AsIak a le courage d'entonner un chant de gorge lapon que le jeune lapon comprit. « Il savait ce qu'il devait faire. Et ce que, après lui, son fils devrait faire. Et le fils de son fils. »

De nos jours, le 10 janvier. Les habitants de Kautokeino attendent, pour le lendemain, le retour du soleil « Demain, entre 11h14 et 11h41, Klemet allait redevenir un homme, avec une ombre. » Oui, la nuit polaire allait s'effacer à grand pas.
Pour Nina, la jeune collègue de Klemet, ce serait sa première fois. Ces deux-là font partie de la brigade des rennes. Ils patrouillent dans l'immensité blanche pour régler les conflits entre éleveurs, les vols de bétail… et sont la risée de la police locale, surtout Brattsen plutôt à l'extrême de la droite, ne supportant pas Klemet, le seul lapon d'origine de la brigade.
Un tambour de chaman ancestral est volé pendant la nuit, suivi par le meurtre d'un lapon solitaire et ivrogne. Les deux affaires sont-elles liées ? cCest ce que pensent Nina et Klemet qui enquêtent malgré les entraves.
Olivier Truc profite de cette recherche du criminel pour parler de la Laponie, convoitée pour la richesse de son sous-sol. L'affrontement entre les Samis qui voudraient une reconnaissance, voire une autonomie de la Laponie hors les territoires et l'extrême droite qui les considèrent comme une sous race est quelque chose que je découvre, comme Nina, originaire du sud, du pays des fjords.
L'âpreté du prête fondamentaliste qui a peur que la religion originelle des lapons ne vienne saper son oeuvre, le jusqu'auboutisme de certains samis qui craignent de voir leur civilisation disparaître, la survie des éleveurs de rennes dans un milieu hostile, la montée de l'extrême droite raciste, la beauté pure et dure des paysages recouverts de neige, la nuit polaire… Olivier Truc mène si bien sa barque, pardon son motoneige que je n'ai pas lâché le livre avant que la dernière page ne soit tournée. Ce fut une nuit blanche pour un livre parlant d'aurores boréales, du jour qui augmente jusqu'à la nuit blanche. La boucle blanche est bouclée et Aslak, le dernier lapon « traditionel » disparait dans la tempête blanche.
Dire que ce livre dormait sur une étagère depuis sa sortie !!
La lecture commune avec les blogueurs de Babelio a été l'occasion de réveiller Klemet et Nina.

Lien : http://zazymut.over-blog.com..
Commenter  J’apprécie          130
Voilà un beau coup de coeur ! J'ai beaucoup aimé ce dernier lapon d'Olivier Truck. Cela faisait un moment qu'il était dans ma PAL… pourquoi ne l'ai-je pas lu plus tôt ? ! En tout cas, c'est fait et quelle belle découverte ! Ce polar est une vraie immersion dans le monde lapon, entre la Norvège, la Finlande et la Suède, dans le grand nord, à la suite de Klemet et Nina de la police des rennes. Et oui, il existe une police des rennes, très importante dans ce milieu d'éleveurs de rennes qui sont la principale ressource de ce coin de Laponie. Immersion et découverte passionnante des Sami, les autochtones lapons. J'en avais déjà entendu parler mais à peine. Et là, toute l'histoire, toute l'intrigue se déroule dans cette communauté. Et oui, franchement passionnant et dépaysant. J'ai aimé m'imaginer être avec eux, sur leurs scooters des neiges sur les pistes gelées des rivières, entre les arbres… de vrais héros discrets et humains. Quant à l'intrigue, elle est bien ciselée et menée de bout en bout… Un tambour sami volé, un éleveur sami tué de bien étrange manière, une vieille légende qui se raconte sur le vidda, un prospecteur français sur la piste de l'or ou d'autres minerais dangereux qui auraient décimé des villages samis, des policiers corrompus… bref, un thriller, un livre d'aventures… un super bon moment de détente que j'ai dévoré avec grand plaisir. Olivier Truc ? hummm je vais lire ses autres livres… à vous maintenant, si ce n'est déjà fait, je vous le conseille vivement !
Commenter  J’apprécie          130
Je souhaitais lire un roman policier mêlant passé et présent qui puisse combler ma soif d'apprendre et je n'ai pas été déçue avec ce premier choix envoyé via la Kube ! C'était un excellent choix. Un roman long mais jamais ennuyeux invitant à une magnifique découverte, celle de la culture lapone et de la vie dans le grand nord ! Je recommande fortement !
Commenter  J’apprécie          120




Lecteurs (2913) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2866 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}