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L'Opéra de Pékin tome 1 sur 3
EAN : 9782351000304
150 pages
Carabas (01/03/2006)
3.82/5   11 notes
Résumé :
Tokyo, 2002. Tatsuaki s'entraîne durement tous les jours pour devenir un acteur de Kyougeki, comme son grand-père. Ce dernier confie à son petit-fils un masque Nô, ayant appartenu à un des ces anciens compagnons, Mei Lanfang, grand Maître du Kyougeki dans les années 20. En revêtant le masque, Tatsuaki se retrouve projeté dans le Pékin des années 20, à l'époque de Maître Mei et de son grand père... Et maintenant, que le monde devienne théâtre...
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Livre lu dans le cadre du challenge ABC 2012-2013.

Manga découvert lors d'un furetage sur la boutique d'un vendeur de manga/manhwa sur Priceminister. La couverture et le titre m'ont plutôt intrigué. On y voit, à ce qu'il me semble, un acteur de Nô, ce que le résumé m'a confirmé. le manga est devenu d'autant plus intéressant grâce au passage où Tatsuaki, le personnage principal, est projeté dans les années 20 en mettant un masque Nô.

Dès la première page, j'ai vraiment très apprécié le graphisme du mangaka, très fin et très détaillé, que cela soit pour les personnages que pour les paysages. J'ai particulièrement aimé les demi-visages qu'il dessine pour certaines expressions faciales. J'ai donc passé beaucoup de temps à regarder les détails de chaque dessin et de chaque situation.

Ce manga nous permet de découvrir l'univers du théâtre Nô ainsi que le Kyougeki, une variante chinoise du Nô où les acteurs utilisent un art de combat particulier tout en portant des habits de femmes, pour certains.

Le jeune Tatsuaki s'entraîne donc tous les jours pour devenir un acteur de Kyougeki comme l'a été son grand-père. Tatsuaki se retrouve transporter dans les années 20 après avoir coiffé le masque Nô que son grand-père vient de lui confier. Tatsuaki a 10 ans et croit dur comme fer qu'il est toujours à Tokyo en 2002 alors qu'il a été transporté à Pékin...

Comme au théâtre, nous avons quelques pages d'entractes qui nous explique les origines du Kyougeki. Cela me permet ainsi d'en apprendre plus sur le théâtre de Pékin, je ne connaissais que le théâtre japonais, le Nô.

Durant tout ce tome, nous suivons donc Tatsuaki lors de sa découverte et de son intégration dans le Pékin des années 20 au milieu des écoles de Kyougeki. Lors des différentes entractes, nous en apprenons plus sur l'univers du Kyougeki qui est très strict vis-à-vis de ses acteurs surtout s'ils commencent jeunes, à partir de 7 ans...

Ce manga me fait plus penser à un seinen qu'à un shonen au vu de l'histoire développée et de l'univers du Kyougeki que le mangaka avoue vouloir faire découvrir aux Japonais. L'histoire est complexe mais très intéressante, le jeune Tatsuaki essaye de chercher son grand-père (jeune) dans le Pékin des années 20 tout en approfondissant son apprentissage du Kyougeki en plus du chinois.

Les caractères des dialogues sont d'ailleurs différents si les protagonistes parlent chinois ou japonais, en écriture gras pour le premier et en normal pour le second. Cela correspond bien avec les attitudes du jeune Tatsuaki suivant s'il comprend ce qu'on lui dit ou non.

J'ai beaucoup apprécié ce personnage car il est doué, apprend très vite ce qu'il n'a vu qu'une fois, et est très courageux malgré l'environnement dans lequel il a atterri, il n'a que 10 ans...

J'ai également pris plaisir à détailler les graphismes représentant des scènes de Kyougeki, ils sont vraiment très bien réalisés. Cela donne envie d'en découvrir davantage sur ce théâtre chinois.

Comme vous l'aurez compris, je vous conseille plus que vivement de découvrir ce manga hors norme qui nous permet d'en apprendre plus sur une tradition chinoise. Pour ma part, je me jette sur le tome 2 et 3 dès que je les reçois, il semblerait que la série ne compte que trois tomes. J'essaierais également de trouver d'autres mangas de cet auteur dont j'apprécie particulièrement le trait fin et précis !!

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Une très agréable surprise !
Je ne connaissais pour ainsi dire rien au Kyougeki, cet art chinois mêlant théâtre, chants, acrobaties, danses, jonglages, cascades, ce qui se rapprocherait le plus de l'Opéra chez nous... en beaucoup plus riche !
J'ai bien en tête quelques mélodies ou sonorités mais mes références sont/étaient limitées.

Ce manga est une plongée dans cet univers. Pour moi, c'est un très bon manga car il ne se contente pas narrer une histoire sympathique, mais on sort enrichi à sa lecture. Comme Bakuman qui permet de connaître le monde des fabrications de mangas, Hiraku celui du go, L'Opéra de Pékin est une petite histoire dans une grande histoire culturelle.

Certains n'ont pas accrochés car les persos principaux sont principalement des enfants. Aucun problème pour moi ! Je crois qu'en plus la palette des personnages secondaires est assez riche pour satisfaire tout le monde ; maître Mei m'intrigue beaucoup !

Le graphisme est agréable mais il lui manque un je-ne-sais-quoi pour être vraiment excellent. Les personnages sont assez bien caractérisés ; on les différencie rapidement sans problème. Les décors sont presque inexistants et c'est dommage. Par contre, les costumes ! Miam ! Les scènes de représentation ! Re-miam ! En les découvrant il me semblait entendre la musique.

Je n'ai pas vu le film "Adieu ma concubine" mais je crois que je vais réparer cet oubli...

Un seul problème.... Je n'ai pas les tomes suivants !
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L'opéra de Pékin d'Hiroshi Ueda publié aux éditions Kami en 2003 est une série terminée de trois tomes. C'est une superbe découverte et surtout un énorme coup de coeur ! Cette chronique sera un peu différente des autres, je vais mettre beaucoup plus de planches pour que vous puissiez admirer les coups de crayons du mangaka.

De quoi ça parle? Tatsuaki vit à Tokyo dans les années 2000. Comme son grand-père, il rêve de devenir acteur de Kyougeki et s'entraîne tous les jours pour devenir le meilleur. Après un de ses entraînements journaliers, son grand-père lui confie un masque Nô qui avait appartenu au Maître Mei Lanfang, un acteur de renom dans les années 1920 en Chine. En revêtant ce masque, Tatsuaki fait un bond dans le temps et se retrouve à Pékin dans les années 1920...

L'Histoire romancée 

Il faut tout d'abord comprendre que l'auteur met en valeur son art à travers un autre : l'Opéra. C'est un support qui peu paraître assez étrange puisqu'il est difficile de représenter le chant et la danse sur papier. Néanmoins, Hiroshi Ueda s'attache plus à l'esthétique de cet art qu'à sa représentation générale, et c'est d'ailleurs un très beau travail !

Bien que Tatsuaki en soit le personnage principal, c'est Mei Lanfang qui est le personnage unificateur de ce manga et c'est autour de lui que tourne toute l'histoire de l'Opéra de Pékin. On débute l'intrigue avec le masque Nô de Mei Lanfang, on passe une bonne partie des trois tomes dans son école de Kyougeki et on termine par un personnage qui souhaite ardemment le revoir avant sa mort...

Ce personnage n'est pas une création de l'auteur, il a bel et bien vécu en tant que chanteur d'Opéra à Pékin dans les années 1920 et il fut l'une des ses figures les plus emblématiques. Il fait partie des premiers acteurs de l'Opéra de Pékin à se produire à l'étranger, notamment au Japon et aux Etats-Unis et il a également contribué à l'épanouissement de son art en essayant de toucher le plus de personnes possibles.

Ce récit n'est pas une biographie mais il nous fait découvrir une partie de l'Histoire de la Chine et du Japon à travers un personnage historique de renom. Et il est important d'ajouter, que cela fait du bien d'en apprendre plus sur des personnages historiques qui ne sont pas connu pour leur contribution pour la guerre, mais pour leur art.

Un récit fantastique

La particularité de cette histoire c'est que seul le début se déroule à notre époque au XXIème siècle. Très rapidement, nous sommes embarqués dans la Chine des années 20. C'est un réel délice en tant que lecteur : nous nous retrouvons dans la peau de Tatsuaki et son incompréhension des événements rejoint la nôtre. le mangaka nous laisse que très peu d'indices quant au déroulement futur des actions. Nous sommes menés en bateau du début à la fin. Et il faut dire qu'en tant que lectrice compulsive, cela devient de plus en plus compliquer de me piéger ! Et bien, ici, c'est réussi !

Nous sommes assaillis de questions tout le long de cette aventure ! le grand-père de Tatsuaki connaissait-il les propriétés de ce masque Nô? Pourra-t-il revenir à Tokyo en 2002? Qui est son grand-père? Est-ce un personnage que nous avons déjà rencontré? C'est cette pluie de questions qui nous donne encore plus envie de continuer notre lecture et d'accompagner le personnage dans sa quête.

Vous avez dit "quête" ? 

Deux types de quêtes se croisent dans cette trilogie. La recherche du grand-père de Tatsuaki dans les années 20 à travers tout un tas de petites aventures ! Mais également une quête identitaire. Tatsuaki est japonais, chez lui en 2002 il aspire à devenir aussi bon que son grand-père. Un grand-père dont il ne connaît même pas le prénom, un grand-père qui peut être japonais ou bien chinois. Ne connaissant pas ses origines exactes, la recherche de son aïeul dans la Chine des années 20 va apporter à Tatsuaki des réponses partielles ou complètes sur ses origines.

Ces recherches sont menées d'une main de maître, et à notre grand soulagement le mangaka met fin à cette quête identitaire dans les dernières pages de la trilogie. Une fin poétique, qui nous amène à nous questionner de notre côté...

Des planches, encore des planches !

L'image exprime ce que le texte ne nous dit pas. Je vous laisse donc admirer les planches d'Hiroshi Ueda qui mettent en valeur à la fois l'Opéra de Pékin et l'art qu'est le genre du manga.

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Pour les fans d'opéra chinois ou pour ceux qui veulent le comprendre.
Pour les autres : peu d'intérêt car intrigue très mince.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Entracte :
La création du Kyougeki :
Dans l'immensité de la Chine, il existait des théâtres aux allures très différentes selon les régions. Cependant, depuis 2000 ans, les hommes du roi Sei à l'époque invitaient tous les acteurs de renom à rejoindre Pékin. Les théâtres associés aux théâtres régionaux fusionnèrent également. C'est ce qu'on appela alors les fondements du théâtre de Pékin, autrement dit le Kyougeki. (…) Dans le Kyougeki, les acteurs chantent et dansent sur de modestes scènes. Les chants, les répliques, les gestes et les scènes de combat sont intimement liés à cet art. Les acteurs, pour faire briller la scène de leur art, devaient alors s'entraîner longuement à l'école de Kyougeki de Pékin.
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Tatsuaki : Depuis tout à l'heure, vous parlez de ce tremblement de terre mais il y a une heure, il n'y avait rien !! La grande catastrophe du Kantô s'est produite il y a plusieurs dizaines d'années !

Mei : Pourtant je suis sûr qu'il y a eu un grand tremblement de terre à Tokyo il y a quatre jours. Nous sommes... le 5 Octobre 1923 en République populaire de Chine à Pékin. Tokyo, la ville d'où tu viens, est de l'autre côté de la mer.

Tatsuaki : AHAHAHA ! Arrêtez de me taquiner ! Tout à l'heure, j'étais bien à Tokyo avec grand-père dans sa chambre ! Et, en plus... nous sommes en 2002 !!

(peu de temps après le voyage dans le temps de Tatsuaki)
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